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Capacités et progrès

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1995


Qui Ne Souhaite pas progresser? Malgré les obstacles dressés sur notre route, nous tenons à réaliser nos aspirations les plus élevées. C’est possible si nous comprenons que les capacités de l’homme ont une origine spirituelle.

Pour prendre conscience de ses capacités latentes, il est indispensable de reconnaître que l’homme, l’image et la ressemblance spirituelles de Dieu, est déjà complet. Dieu, l’unique Entendement créateur, n’est pas l’auteur d’une idée embryonnaire qu’Il développerait peu à peu jusqu’à ce qu’elle soit complète. Certes, nous progressons pas à pas sur la scène humaine, mais ce n’est là que la manifestation du déroulement éternel, ou révélation, progressive de la plénitude et de la perfection de l’homme spirituel.

Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Dieu exprime en l’homme l’idée infinie qui se développe à jamais, et qui, partant d’une base illimitée, s’élargit et s’élève de plus en plus. » Science et Santé, p. 258. Ce développement sous-entend-il l’amélioration d’un état limité au départ? Certainement pas, car la vie de l’homme ne commence pas par des limites. L’homme créé à l’image de Dieu, la Vie éternelle, ne connaît aucun commencement, il est depuis toujours le reflet complet de Dieu. Le développement spirituel implique nécessairement la révélation à la conscience humaine de ce qui est déjà là. Dieu exprime sans cesse en l’homme la nature divine. Cette relation entre Dieu et l’homme constitue un roc sur lequel doivent se fonder les progrès humains. Rien ne nous oblige à croire que nos moyens sont limités ou que la vie ne nous a pas favorisés. Il n’est pas nécessaire de faire des pieds et des mains pour « arriver ». Il suffit de mieux comprendre le lien qui nous unit à l’Entendement divin, lequel est notre origine et la source de toutes les idées.

Nous nous attendons joyeusement à ce que chaque moment de la vie enrichisse notre conception de Dieu et de l’homme.

Ce progrès véritable implique que nous mettions en pratique ce que nous apprenons, comme l’a enseigné Christ Jésus. Mary Baker Eddy écrit: « Le concept que le genre humain avait de Jésus était celui d’un petit enfant né dans une crèche, alors même que le Christ divin et idéal était le Fils de Dieu, spirituel et éternel. Selon la conception humaine, le rejeton de Dieu devait croître, se développer; mais dans la Science, sa nature divine et son état divin d’homme étaient à jamais complets et demeuraient pour toujours dans le Père. » Non et Oui, p. 36. Cet état d’homme spirituel révélé par Jésus est notre nature véritable. Les progrès humains sont assurés lorsqu’ils s’ancrent dans la compréhension de cette nature complète en Dieu. En fait, nos progrès dépendent de la façon dont nous travaillons pour acquérir la certitude que le Père est responsable de notre développement. On entend encore trop souvent dire que la réussite doit être fondée sur « ses propres mérites ». Il nous faut chasser de la conscience les clichés erronés.

Cessons de croire, par exemple, que nous avons un long chemin à parcourir avant de parvenir à un plein épanouissement. Combien de temps s’écoulera-t-il avant que nous réalisions quoi que ce soit? Posons cette question à Dieu, et écoutons Sa réponse. Il nous voit déjà complet. Chacun de nos progrès ne fait que révéler graduellement une nouvelle facette de notre complétude. Sachant cela, nous nous attendons joyeusement à ce que chaque moment de la vie enrichisse notre conception de Dieu et de l’homme.

Cessons également de croire qu’on ne saurait atteindre les hauts sommets de la plénitude sans une lutte déchirante. Cette conviction disparaît avec l’assurance divine que nous ne revêtons pas notre nature véritable, mais que nous la mettons en évidence. Le commandement bien connu de Jésus: « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » Matth. 5:48., exprime cette assurance. Comprenant que ses disciples étaient toujours soutenus et guidés par Dieu, le Sauveur n’hésitait pas à les exhorter à vivre selon leur nature véritable d’enfants de Dieu. Cela demandait beaucoup d’efforts, mais cette perfection était démontrable dès à présent. Dans Écrits divers, Mary Baker Eddy explique: « La purification ou les baptêmes qui viennent de l’Esprit font apparaître pas à pas la ressemblance originelle de l’homme parfait et effacent la marque de la bête. “Le Seigneur châtie celui qu’Il aime, et Il frappe de la verge tous ceux qu’Il reconnaît pour Ses fils”; c’est pourquoi réjouissez-vous dans l’affliction, et accueillez ces signes spirituels de la nouvelle naissance soumise à la loi et à l’évangile du Christ, la Vérité. »Écrits divers, p. 18.

J’aimerais, par un exemple personnel, donner un aperçu de ce que sont ces éléments de progrès. A une certaine époque, il m’était pénible de travailler au sein d’un groupe quand il s’agissait de prendre des décisions. Cela me pesait. Lorsque je m’étais engagé dans une voie, il m’était difficile d’accepter un autre choix. Parfois, mon point de vue était adopté par le groupe, mais il m’avait fallu le défendre de façon opiniâtre. Que mes vues prévalent ou non, je ressentais une tension et une agitation intérieures qui m’épuisaient.

C’était toute une façon de penser qui demandait à être rectifiée. Tout d’abord j’estimais, à tort, que les autres ne pouvaient prendre aucune décision valable sans mes directives éclairées. Ensuite, il me fallait admettre qu’un avis différent du mien pouvait être tout à fait juste. J’avais à reconnaître que chaque être, créé par Dieu, possède par réflection tout ce dont il a besoin. En fait, je devais rejeter un concept erroné d’identité afin de voir agir l’Entendement qui est Dieu. J’ai compris, peu à peu, qu’il ne s’agit pas d’une personnalité mortelle qui essaie d’imposer ses idées, mais de la source divine de chaque pensée correcte qui suscite les pensées de chaque membre du groupe.

Ces dernières années, c’est avec sérénité que j’ai participé à des prises de décision collectives. Je fais confiance à l’activité de l’Entendement divin en remplaçant l’impression d’être aux prises avec l’obstination humaine par la ferme assurance de l’infinité de l’Entendement, d’où émane sans cesse l’intelligence que reflète l’homme. Je n’ai pas renoncé à formuler mon point de vue, mais j’accepte à présent la contradiction sans sourciller. Je n’aurais jamais pu accomplir ces progrès par mes seuls efforts.

Le désir profondément ancré, et sans cesse entretenu, d’être tels que Dieu nous a créés nous permet de reconnaître ce que nous sommes déjà. En retour, nos progrès humains dépassent tout ce que nous pouvions imaginer. Il ne s’agit pas d’acquisition de biens ou de statut social, mais de transformation de caractère. Ces progrès sont dus à la grâce divine, non à la volonté humaine. Nous sommes réceptifs à cette exhortation biblique: « Croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit la gloire, maintenant et pour l’éternité! Amen! » II Pierre 3:18.

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