Scientiste Chrétienne depuis toujours, j’ai été témoin de nombreuses guérisons dans ma famille, et j’en ai eues moi-même beaucoup. Pourtant, jamais je n’ai constaté aussi nettement le pouvoir de la prière que lorsque mon fils Kyle avait sept mois.
Il est tombé dans les escaliers — des escaliers très raides — alors qu’il était dans son youpala. Mon mari et moi nous sommes précipités pour le relever. Nous avons pris les mesures qui s’imposaient en lui appliquant, notamment, un coton humide sur une coupure à l’intérieur de la lèvre, et en nous assurant qu’il ne souffrait pas. Nous avons tout de suite appelé un praticien de la Science Chrétienne afin qu’il prie pour lui et pour nous.
Tandis que je tenais l’enfant dans mes bras, le premier couplet d’un cantique dont les paroles sont de Mary Baker Eddy m’est venu à l’esprit:
Douce présence, force, joie et paix,
Vie infinie, ô souverain pouvoir,
Toi, dont l’amour protège l’oiselet,
Guide l’essor de mon enfant ce soir.
(Hymnaire de la Science Chrétienne, cantique n° 207)
Je me suis mise à chanter ce cantique. Kyle a aussitôt cessé de pleurer et a appuyé sa tête sur mon épaule. Je me suis alors assise sur le canapé, en le gardant dans mes bras, et j’ai lu des passages de Science et Santé dans le chapitre intitulé « Pratique de la Science Chrétienne ». Kyle s’est endormi paisiblement alors que je lisais ceci: « Christ Jésus rejeta l’erreur qui voudrait imposer des peines pour l’infraction aux lois physiques de la santé; il annula les prétendues lois de la matière, contraires aux harmonies de l’Esprit, et qui, dépourvues d’autorité divine, n’ont pour sanction que l’approbation des hommes » (p. 381).
Bien qu’il ait l’air de dormir paisiblement, j’ai soudain eu peur que l’enfant n’ait été commotionné par la chute. Je me suis alors souvenue d’un couplet du cantique n° 253 (les paroles sont également de Mary Baker Eddy):
La Vérité m’attache au roc:
Ni mer ni vent
Ne peut m’ébranler par ses chocs
Dorénavant.
J’ai alors retrouvé mon calme.
Vingt minutes plus tard, le téléphone a sonné, ce qui a réveillé le petit. Il m’a souri et a tendu les bras pour jouer avec le fil du téléphone. J’ai eu le merveilleux sentiment d’être délivrée de toute crainte. Il avait encore un certain nombre de bosses sur la tête, et des coupures profondes étaient visibles sur ses lèvres enflées. J’étais heureuse de voir qu’il ne ressentait aucune douleur, mais j’ai continué d’étudier le chapitre « Pratique de le Science Chrétienne ». A la page 393, j’ai lu ceci: « Demeurez ferme dans votre compréhension du fait que l’Entendement divin gouverne, et que, dans la Science, l’homme reflète le gouvernement de Dieu. Ne craignez pas que la matière puisse souffrir, enfler, et s’enflammer en vertu d’une loi quelconque, puisqu’il est évident en soi que la matière ne peut ressentir ni douleur ni inflammation. »
Kyle a bientôt manifesté des signes d’impatience, car il voulait jouer. Il avait faim. Il a bu tout son biberon et s’est endormi normalement. Le praticien a prié avec nous toute la journée. Le soir, les lèvres de l’enfant étaient totalement désenflées; le lendemain soir, son visage avait repris un aspect normal et sa peau ne portait plus aucune trace.
Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir appris à rechercher en Dieu ce pouvoir curatif immédiat qui s’est manifesté dans la guérison de mon fils. Je ne saurais remercier assez les praticiens de la Science Chrétienne, qui consacrent leur temps à démontrer le pouvoir guérisseur de Dieu. J’ai le grand désir de poursuivre mon étude de la Science Chrétienne et de m’en remettre toujours à elle.
Albert Lea (Minnesota), U.S.A.
Cette guérison s’est produite un dimanche matin, alors que nous nous préparions à nous rendre à l’église. J’étais dans une autre pièce quand ma femme a mis Kyle dans son youpala. Elle avait fermé la porte qui ouvre sur les escaliers, mais, lorsque je suis descendu, j’ai laissé la porte ouverte, ne sachant pas que Kyle était dans son youpala. Lorsqu’il est tombé, j’ai eu très peur, et j’ai tout de suite pensé que c’était ma faute.
Ma femme et moi avons senti la nécessité d’être aidés par un praticien. La première personne que nous avons appelée n’était pas là, la deuxième était en tournée de conférences, la troisième était également indisponible. Kyle semblait amorphe, aussi ai-je persévéré. J’ai ouvert The Christian Science Journal pour consulter la liste des praticiens demeurant dans notre État, et j’ai demandé à Dieu de me guider dans mon choix. Un nom m’est venu clairement à l’esprit, et j’ai appelé cette personne. A l’autre bout du fil, j’ai entendu la voix d’un homme qui m’a assuré d’un ton calme que Kyle était toujours sous la protection de Dieu. Il a accepté de prier pour nous.
Étant Premier Lecteur, j’étais attendu pour diriger le service de notre église. Ma femme est restée à la maison avec l’enfant. Au cours du service, j’ai eu l’impression que tous les passages de la Bible et de Science et Santé prenaient un sens spécial. La Prière du Seigneur que nous avons dite tous ensemble a, elle aussi, revêtu une nouvelle signification à mes yeux. Les cantiques et la Leçon-Sermon semblaient imprégnés d’une vérité vivante et limpide, qui m’apportait un renouveau d’inspiration. Je sentais qu’il se passait quelque chose de merveilleux. J’étais heureux et je n’avais plus peur.
Lorsque je suis rentré à la maison, Kyle était reveillé: il souriait et cherchait à jouer. De toute évidence, il ne pensait plus aux événements de la matinée. Au début de l’après-midi, il n’avait plus aucune trace de bosses ni de contusions à la tête. Le lendemain, la profonde coupure qu’il avait à la lèvre s’était cicatrisée. Le soir, des amis à qui nous parlions de la guérison de Kyle se sont étonnés de ne voir aucune trace de blessures.
Je suis profondément reconnaissant envers la Science Chrétienne et envers Mary Baker Eddy, qui a accompli un immense travail pour que notre époque puisse bénéficier de sa découverte.
