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Faisons-nous confiance au gouvernement?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1995


L’un Des Aspects les plus attachants de David, personnage biblique remarquable, c’est la grande confiance qu’il mettait en l’autorité et en la sagesse de Dieu. Peu avant la fin de son règne, il déclarait: « A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la gloire, car tout ce qui est au ciel et sur la terre t’appartient; à toi, Éternel, le règne, car tu t’élèves souverainement au-dessus de tout! » I Chron. 29:11.

Même adolescent, David ne se fiait ni aux jugements ni aux conseils humains qui heurtaient ses propres convictions. Il retira l’armure que le roi Saül, peu rassuré, voulait qu’il porte lors de son combat contre Goliath. Cet épisode illustre sa grande confiance en Dieu. S’adressant directement à Goliath, il s’écria: «Je marche contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu de l’armée d’Israël, que tu as insultée... Et toute cette multitude saura que ce n’est ni par l’épée ni par la lance que l’Éternel sauve. Car la victoire appartient à l’Éternel. Et il vous livre entre nos mains. » I Sam. 17:45, 47.

Cette confiance allait être mise à l’épreuve durant toute sa vie, qui fut très mouvementée, et particulièrement dans ses rapports avec Saül, son propre monarque. Si quelqu’un avait le droit de se faire justice et de déposer son souverain, le roi Saül, c’était bien David. Pendant de nombreuses années, sa vie fut menacée à cause de la jalousie de Saül. Bien qu’il dût vivre caché, en compagnie de quelques loyaux partisans, il rejeta toute pensée de vengeance contre son roi.

A deux reprises, David aurait eu la possibilité de se débarrasser de Saül. La deuxième fois, il trouva le roi et ses troupes endormis. Même Abischaï, son neveu, pensait que c’était Dieu qui avait livré Saül entre ses mains. Mais David lui dit: « Ne le détruis pas ! car qui pourrait impunément porter la main sur l’oint de l’Éternel ? » I Sam. 26:9. David devait être convaincu que la fin du règne de cet homme était entre les mains de Dieu. Il voyait au-delà de la situation immédiate, et, d’une certaine manière, son comportement préfigurait la prière de Jésus: « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » David s’abstint donc de porter la main sur Saül et lui dit par la suite: « Comme aujourd’hui ta vie a été d’un grand prix à mes yeux, ainsi ma vie sera d’un grand prix aux yeux de l’Éternel et il me délivrera de toute angoisse. » I Sam. 26:24.

On voit ici l’importance d’une confiance qui, bien au-delà de la personne représentant l’autorité, le pouvoir ou le gouvernement, se fonde sur l’autorité suprême et définitive de Dieu. On peut en tirer une autre leçon: lorsqu’on s’efforce d’apprécier l’homme spirituel de la création de Dieu, qui constitue l’identité véritable de chacun, on en reçoit les bienfaits. Quel que soit le stade de progrès de ceux qui sont au pouvoir, le concept correct que nous avons d’eux non seulement profite au gouvernement, mais il nous permet plus sûrement de reconnaître que Dieu soutient notre être, malgré nos propres défauts. Nous sommes bénis en faisant aux autres ce que nous voudrions qu’ils nous fissent !

Bien souvent, lorsqu’une nouvelle personnalité accède au pouvoir, qu’il s’agisse d’un roi, d’un président, d’un premier ministre ou de quelque autre personnage officiel, on a tôt fait de critiquer ses vues et sa politique. On lit cependant dans la Première épître à Timothée: «J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. » I Tim. 2:1, 2. On n’a pas toujours les moyens de provoquer des changements au niveau d’une administration locale ou du gouvernement, mais on a la possibilité, et même le devoir, de prier pour ceux qui occupent des fonctions officielles.

La Science Chrétienne enseigne que Dieu, l’Amour suprême, règne sur tous, et que l’homme, Son idée spirituelle parfaite, manifeste les qualités de Dieu, puisqu’il est Son expression. Lorsque nous avons envie de critiquer ceux qui exercent le pouvoir ou de leur retirer notre soutien, c’est le moment ou jamais de cultiver un concept spirituel de l’homme en reconnaissant qu’il est l’enfant de Dieu, et que la sagesse et l’intégrité ne lui font jamais défaut.

On entend souvent dire qu’on a le gouvernement qu’on mérite, ce qui sous-entend que le gouvernement est à l’image des gouvernés. Cette remarque donne à réfléchir. Mary Baker Eddy a certainement reconnu l’importance d’entretenir un concept exact du gouvernement, car, dans une courte prière qu’elle demande aux Scientistes Chrétiens de faire chaque jour, elle a choisi plusieurs mots qui ont un rapport avec le gouvernement. Voici cette prière: « “Que Ton règne vienne”; que le règne de la Vérité, de la Vie et de l’Amour divins soit établi en moi, et élimine de moi tout péché; et puisse Ta Parole enrichir les affections de toute l’humanité et la gouverner ! » Manuel de L’Église Mère, Art. VIII, sect. 4.

La plupart d’entre nous se sont trouvés, à un moment ou à un autre, en désaccord avec le pouvoir local ou national. Ce sont là des moments difficiles. Si nous avons subi les conséquences de décisions prises par l’administration, il se peut que nous éprouvions du ressentiment. Mais qu’est-ce qui a empêché David, et surtout notre Maître, Christ Jésus, de s’abandonner à l’autojustification et au ressentiment ? Leur conviction que le bien triomphe inévitablement du mal !

Mary Baker Eddy a dû bien souvent faire face à des attaques injustes émanant de la presse ou de la chaire. Elle écrit: « Le Scientiste Chrétien ne nourrit aucun ressentiment; il sait que cela lui nuirait plus que toute la malignité de ses ennemis... L’humilité est l’armure du chrétien, sa cuirasse et son bouclier. » Message de 1902, p. 19.

Avec humilité, donc, considérons le gouvernement dans sa vraie lumière, comme l’expression du règne de l’Entendement divin. Si nous suivons ce conseil de Paul aux Philippiens: « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » Phil. 2:5., nous démontrerons la suprématie du gouvernement de Dieu dans notre propre existence, et nous constaterons que ce gouvernement est davantage exprimé par ceux qui sont au pouvoir.

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