Bien Des Gens aiment les voyages. Mais certaines personnes les redoutent, par peur d’un accident ou d’une maladie. D’autres se croient dans l’incapacité physique de faire face aux contraintes d’un déplacement. Certes, tout le monde n’est pas obligé de parcourir de grandes distances, d’autant plus qu’on peut jouir du monde par l’intermédiaire de bons livres, du petit écran ou du cinéma, mais il ne faut pas non plus se laisser emprisonner par la peur.
Si c’est la crainte qui vous retient, pour quelque raison que ce soit, prenez courage: grâce à l’amour de Dieu, vous pouvez la surmonter. Christ Jésus enseignait que la crainte est illégitime. Le Nouveau Testament dit également dans la Première épître de Jean: « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. » I Jean 4:18. De nombreux passages de la Bible nous aident à surmonter la peur. Dans le Psaume 27, par exemple, David explique que sa confiance en Dieu le protège de ses ennemis. Nous pouvons certes compter sur notre Créateur pour nous délivrer de cet ennemi appelé la peur. Lorsque nous en venons à comprendre, grâce à la prière et à l’étude de la Bible, que l’amour de Dieu entoure vraiment chacun de nous, que nous sommes inséparables de Dieu, étant Son image spirituelle, nous pouvons surmonter l’appréhension des voyages.
Tout cela n’implique pas, bien sûr, qu’il soit toujours opportun de voyager ni qu’il faille négliger de préparer les détails. Il est important que nos actes soient guidés par la prière, que nous soyons réceptifs au gouvernement de la sagesse divine. Mais il faut aussi surmonter la crainte, parce qu’elle tend à nier et à occulter la sollicitude de Dieu.
Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, Mary Baker Eddy insiste sur l’importance de surmonter sa crainte. Elle écrit, par exemple: « Nous devrions maîtriser la crainte au lieu de la cultiver. »Science et Santé, p. 197. Comprenant que Dieu est la source véritable de notre joie, de notre force, de notre santé et de notre protection, nous pouvons voyager sans danger quels que soient les moyens de transport que nous sommes amenés à utiliser.
C’est ce que nous avons démontré lors d’une traversée des États-Unis. A l’époque, du fait de mon emploi dans l’armée, nous étions habitués à des déménagements fréquents. Dans une région isolée du sud-ouest des États-Unis, un samedi soir, le pneu de l’unique roue de notre remorque a éclaté. Après avoir rangé la remorque le long de la route, nous avons roulé en direction des lumières, pour y découvrir une petite station-service qui était ouverte. Le pompiste n’avait pas de pneus de la taille voulue. Il était convaincu que nous n’en trouverions pas à moins de cent cinquante kilomètres de là et que, de toute façon, les magasins n’ouvraient pas avant lundi. Il me fallait être dans un port de la côte Ouest le mardi, et il nous restait encore plus d’une journée de route à faire.
Tandis que nous étions assis tous les sept dans la voiture, ma femme et moi avons prié pour savoir quoi faire. Nous avons affirmé la présence de Dieu et du bien infini qu’Il prodigue à Ses enfants. Au cours de nos nombreux voyages en famille, nous avions vu des problèmes se résoudre, lorsque nous avions reconnu sincèrement que Dieu et Son amour se trouvaient là même où nous étions. Aucun de nos enfants n’était inquiet; tous s’attendaient à ce que Dieu nous aide.
Nous sommes revenus près de la remorque. Quelques minutes plus tard, le chauffeur d’une camionnette de boulanger s’arrêtait. Après avoir écouté notre histoire, il a déclaré: « Vous ne le croirez pas, mais j’ai à l’arrière de ma camionnette une roue de remorque qui pourrait bien convenir. Il l’a sortie: elle avait en effet les dimensions voulues. Il nous a aidés à soulever la remorque avec le cric et à remplacer la roue. Lorsque nous avons offert de le payer pour la roue et pour son aide, il a répondu: « Je suis bien trop content de m’être trouvé au bon moment au bon endroit et de ne pas avoir jeté la roue comme j’en avais eu l’intention avant cette tournée! »
Nous étions sûrs que Dieu dirigeait notre vie, et c’est pourquoi nos prières ont été entendues. Nous étions très reconnaissants d’en avoir une nouvelle preuve. Le reste du trajet s’est effectué sans encombre et dans la joie, et nous avons même eu le temps de rendre visite à des parents en chemin.
Savoir que nous ne pouvons être séparés de la présence et de l’amour de Dieu, sentir que telle est la réalité de notre être, cela nous permet de nous laisser guider par Dieu, de voir qu’Il prend soin de nous, quelle que soit la situation. Alors, nos appréhensions s’évanouissent.
C’est en discernant toujours davantage l’amour de Dieu que nous nous affranchirons de la crainte, à la maison comme en voyage.
