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La nouvelle génération

C’est trop difficile pour moi !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1995


Avez-Vous Déja eu l’impression qu’il était trop difficile, dans la société actuelle, de vivre en véritable chrétien ? Moi, oui. Je me souviens de mon moniteur, à l’école du dimanche, qui me disait: «Jésus voulait que chacun de ses disciples obéisse totalement à Dieu, qu’il soit parfait ! » En entendant ces mots, je m’étais aussitôt dit que je n’y arriverais jamais. Je ne serais jamais parfait.

Il y avait trop d´occasions de ne pas l’être ! Mes frères et sœurs m’embêtaient tout le temps. La copie de mon voisin de classe était trop visible pour que je n’aie pas envie de tricher. Et je n’arrêtais pas de me mettre en colère, de répondre avec impertinence et de faire des bêtises, même quand je désirais bien me comporter.

Je me disais: « A quoi bon essayer ? » J’ai renoncé à lire la Bible et à aller à l’école du dimanche. Je me laissais porter par le courant, avec mes amis et ceux qui m’entouraient. Mais quelque chose continuait de me tracasser: je croyais que, tout en désirant aimer Dieu, je ne serais jamais à la hauteur.

Une fois à l’université, je me suis mis à lire une partie des Leçons bibliques hebdomadaires qui sont indiquées dans le Livrer trimestriel de la Science Chrétienne. Je m´assurais toujours qu’aucun de mes amis ne pouvait me voir, car je craignais qu’on ne me trouve bizarre. Certains passages, dans le récit que Jean fait de la vie de Christ Jésus, ont attiré mon attention. L’un d’eux commence ainsi: « En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. » Il exigeait là qu’ils mènent la vie d’un véritable chrétien. Plus loin se trouve un verset dans lequel je me reconnaissais: « Plusieurs de ses disciples, après l’avoir entendu, dirent: Cette parole est dure; qui peut l’écouter ? » Et plus loin encore: « Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui. » Jean 6:53, 60, 66. Je me rendais bien compte à quel point il devait être difficile de tout abandonner, le travail, les amis, une vie normale, pour suivre Jésus comme un vrai disciple chrétien.

Je constatais que Mary Baker Eddy fait, elle aussi, des déclarations radicales dans Science et Santé, le livre d’étude de la Science Chrétienne. En voici un exemple: « Nous ne sommes Scientistes Chrétiens que lorsque nous quittons tout pour le Christ. » Science et Santé, p. 192. Comment pourrais-je faire du Christ mon pain de vie, tout abandonner pour le Christ, et continuer d’avoir des amis, trouver un travail génial, en un mot, mener une existence « normale » ?

Ne pourrais-je pas être un chrétien un peu tiède qui n’aille à l’église que dans les grandes occasions ? Je savais que la Science Chrétienne guérit: je l’avais vue opérer à maintes reprises dans la vie des membres de ma famille et dans la mienne. Et je savais que c’était une bonne chose de demander à Dieu de me guider. Mais quant à tout abandonner pour le Christ...

J’ai de nouveau cessé de lire la Bible et Science et Santé pendant quelque temps. Mais, en classe, en écoutant mes professeurs, je me suis rendu compte que bien des choses dans le monde avaient besoin de guérison: les enfants affamés, la torture et le terrorisme, la pollution mondiale... Alors, je me suis affilié à des groupes luttant pour sauver les baleines, sauver la terre, sauver Neptune et Pluton, etc. Je me disais: « Maintenant je suis vraiment engagé ! »

Et pourtant, la même question me hantait toujours: comment exprimer mon amour pour Dieu, comment vraiment exprimer ce qu’est Dieu ?

Peu à peu, j’ai repris ma Bible. J’y ai découvert que Jésus nous a donné deux règles destinées à gouverner tous nos actes: aimer Dieu et aimer notre prochain. J’ai lu l’histoire des disciples de Jésus, surtout celle de Pierre, et j’ai constaté qu’ils n’étaient pas si parfaits après tour. Parfois, Pierre agissait mal même lorsqu’il essayait de bien faire. Mais il a poursuivi ses efforts et est devenu un grand guérisseur qui a porté secours à de nombreuses personnes. J’ai entrevu alors qu’il est important de s’efforcer chaque jour d’être semblable à Dieu, d’exprimer Dieu dans tout ce qu’on fait.

Je n’avais pas à revêtir une robe de bure et à vivre dans une grotte pour aimer Dieu. Je pouvais simplement m’efforcer chaque jour d’exprimer davantage d’amour, de miséricorde, d’honnêteté et de christianisme dans tout ce que j’accomplissais. Et je pouvais y parvenir, parce que j’étais déjà l’image de Dieu. Je n’essayais pas d´être quelque chose que je ne pourrais jamais être, mais je m’efforçais d’exprimer ce qui était déjà vrai de la création de Dieu. Après tout, c’est là ce que Christ Jésus est venu nous montrer.

En exprimant Dieu chaque jour davantage, je pouvais en outre prier avec plus d’efficacité pour contribuer à résoudre les problèmes du monde. Nous lisons dans Science et Santé: « Ceux qui sont disposés à abandonner leurs filets ou à les jeter du bon côté pour trouver la Vérité ont, aujourd’hui comme autrefois, l’occasion d’apprendre et de pratiquer la guérison chrétienne. » Ibid., p. 271. Je n’avais pas à tout abandonner. Je devais simplement « jeter » ma vie « du bon côté ». En d’autres termes, je pouvais retourner à l’école du dimanche, sachant que je cherchais à m’améliorer, à exprimer davantage le Christ.

Au lieu d’être un périple sans fin sur les mers de la culpabilité, mon exploration de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne est devenue une croisière vers la cause spirituelle ultime, l’Amour divin. Je ne perdais rien, ni amis, ni occasions favorables, ni joie de vivre en m’autorisant à pratiquer chaque jour le christianisme avec plus de ferveur. En outre, je comprenais de mieux en mieux comment aider le monde, mes voisins, ma famille et moi-même avec avec plus d’efficacité.

Je continue de rencontrer des difficultés, mais je réussis mieux à prouver la puissance de la guérison chrétienne, à prier pour moi-même et pour mon prochain. J’ai appris que je peux obéir aux lois de Dieu et exprimer Chaque jour un peu mieux la perfection de ce qu’Il a créé. Et ainsi, j’ai la possibilité d’apporter quelque chose au monde.

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