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Symptômes et suggestions

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1995


Nous Avons Tendance à croire que tout ce que nous voyons ou entendons relève de faits, alors qu’il peut s’agir de suggestions. On considère, en général, que les symptômes révèlent une maladie quelconque dans le corps, autrement dit, un fait concret. Si nous acceptons cette façon de voir, le moindre symptôme risque de provoquer une première réaction de peur, et nous nous demandons ce que nous avons.

Mais les troubles que nous ressentons ou les symptômes de maladie que nous manifestons ne proviennent pas de Dieu, qui est l’unique Créateur, le seul régulateur de l’être de l’homme. Ce ne sont donc pas des faits au sens strict du terme. Dieu, la Vérité, est le seul législateur, et Ses lois expriment la pureté de Sa nature en tant qu’Amour, Principe divin de l’existence. Dieu n’est pas la cause d’une maladie; Son action est entièrement harmonieuse. Dans l’Amour divin toujours présent, il ne saurait exister d’éléments discordants qui se manifestent sous forme de symptômes de maladie. Nous avons donc l’autorité nécessaire pour rejeter ces symptômes sur-le-champ, en les considérant comme de fausses suggestions que nous avons laissées germer dans notre pensée. Ces symptômes, ou suggestions, n’ont aucune base dans la vérité spirituelle.

Christ Jésus n’en a-t-il pas fourni la preuve face à la maladie? Il fut capable de guérir l’enfant épileptique, le lépreux, la belle-mère de Pierre qui avait la fièvre, parce qu’il comprenait que Dieu n’avait ni créé ni approuvé de tels états. Ce que Jésus entendait, voyait, connaissait, c’était ce que Dieu lui révélait de Sa création impeccable et harmonieuse. Cette perception de l’homme spirituel et parfait, créé par Dieu, là même où apparaissait un mortel malade, permettait au Sauveur de reconnaître que les symptômes n’étaient que des suggestions qu’il rejetait radicalement. La guérison en résultait.

La peur des symptômes s’accroît lorsque nous nous considérons comme des mortels vulnérables, limités par des formes physiques qui semblent agir par elles-mêmes. Mais, grâce à la Science Chrétienne, nous comprenons que cette conception ne vient pas de Dieu, l’Esprit, qui a créé l’homme à Son image, une image spirituelle parfaite. Aucune maladie, cachée ou apparente, ne se développe en l’homme. Dieu ne connaît que le bien qui s’épanouit en nous, car nous sommes l’expression de l’Entendement, et notre Père-Mère céleste nous aime et veille sur nous.

Dieu, l’intelligence divine, ne cesse d’exprimer en l’homme la santé et la sainteté, le bien et la perfection. Le mal et la maladie proviennent de la croyance erronée selon laquelle la vie réside dans la matière. Mais Dieu, l’Esprit, est l’unique Vie, l’unique cause véritable. Par conséquent, la matière n’est, en réalité, jamais active, elle ne cause jamais d’effet. Elle ne peut créer un état ni produire un symptôme. Les symptômes n’ont rien de réel; ils n’ont ni histoire, ni but, ni intelligence. Il n’y a rien qui puisse donner au symptôme une légitimité, un rôle, une définition, un élan. Les symptômes ne se développent pas à partir de quelque chose ni à cause de quelque chose.

On peut considérer que les symptômes sont les « faux témoins » auxquels il est fait allusion dans la Bible. Le Psaume 35 est une prière demandant à Dieu de nous défendre contre ceux qui voudraient s’en prendre à nous: « De faux témoins se lèvent: Ils m’interrogent sur ce que j’ignore » (verset 11). Les symptômes de maladie sont aussi l’« ennemi » dont il est question dans le Psaume 41: « Mes ennemis disent méchamment de moi: ... Il est dangereusement atteint, le voilà couché, il ne se relèvera pas. » Mais le Psalmiste perçoit alors autre chose: « Tu m’as soutenu à cause de mon intégrité, et tu m’as placé pour toujours en ta présence » (versets 6, 9, 13). Toute prétendue imperfection peut être vaincue grâce au pouvoir de Dieu, qui maintient la perfection de Sa propre création, de Ses fils et de Ses filles.

Idée de Dieu, l’homme reflète la substance de l’Esprit. Les symptômes constituent la prétention que l’homme vit dans la matière. Ce sont de fausses déclarations concernant la réalité, et ils n’existent que dans une pensée erronée. Ils n’ont pas d’existence dans l’Entendement divin ni dans l’homme, son expression.

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: «Un changement dans la croyance humaine modifie tous les symptômes physiques et détermine l’amélioration ou l’aggravation d’un cas. Quand la fausse croyance est corrigée, la Vérité envoie un message de santé dans tout le corps.» Science et Santé, p. 194.

Dieu est le dispensateur de tout bien. N’honorons donc pas les symptômes en leur attribuant un nom, une cause, un passé, un présent, un avenir ou une fraction de notre temps.

Nous ne sommes pas obligés d’entretenir une fausse croyance; nous sommes libres de la rejeter, et capables de le faire. Sachons donc qu’aucune maladie ne se développe dans l’Entendement divin. Le Principe qui gouverne ne perd jamais le contrôle, et son expression non plus.

Comprendre cela m’a permis, à maintes reprises, de dominer les suggestions de maladie. Un jour, alors que j’étais en vacances avec des amis sur une île, j’ai soudain ressenti une douleur terrible. Deux pensées me sont alors venues simultanément. Selon l’une, c’était le signe d’un mal sérieux et j’étais très vulnérable; selon l’autre, ce symptôme physique n’était qu’une suggestion de l’entendement charnel, et j’avais l’autorité nécessaire pour la rejeter sur-le-champ, car j’étais, en réalité, l’idée spirituelle parfaite de Dieu. J’ai choisi de n’entretenir que cette dernière pensée, et j’ai tenu bon dans ce sens. La douleur a cessé immédiatement pour ne jamais revenir.

A tout moment, nous avons la possibilité d’obtenir une guérison son Une suggestion, même profondément ancrée, ne peut jamais s’immiscer dans la réalité spirituelle. Le lien qui nous unit à notre cause parfaite, notre Principe divin, est indestructible, et nous sommes dès maintenant l’image impeccable de Dieu.

Si les symptômes révèlent une crainte latente, une ignorance de Dieu ou une pensée pécheresse à éliminer, ils n’ont pas la moindre base dans l’être véritable, et leur prétendue cause non plus. C’est pourquoi ils sont détruits par le pouvoir du Christ, la Vérité, à l’œuvre dans la pensée humaine. Travaillons à rejeter la fausse évidence et entretenons des pensées conformes à la loi divine, afin d’être réceptifs au Christ guérisseur dont l’autorité dissout la croyance au mal.

Il est certain qu’une existence morale et des pensées pures constituent une défense permanente, et nous rendent plus aptes à rejeter les suggestions de maladie. Revêtons chaque jour notre armure en manifestant les symptômes de la bonne espèce dont parle Mary Baker Eddy lorsqu’elle demande: « Qui se rappelle que la patience, le pardon, la foi constante et l’affection sont les symptômes par lesquels notre Père indique les différentes phases de la libération de l’homme à l’égard du péché et son entrée dans la Science ? » Écrits divers, p. 100.

Dieu est le dispensateur de tout bien. N’honorons donc pas les symptômes en leur attribuant un nom, une cause, un passé, un présent, un avenir ou une fraction de notre temps. Considéronsles comme de fausses suggestions manifestées dans le corps. Rejetons-les avec la conviction que Dieu est suprême et que l’homme est exempt de tout mal, et nous constaterons que nous sommes le reflet de l’Entendement divin, en parfaite santé.

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