Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

La guérison se fait attendre ? N’arrêtez pas de prier !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1995


Vous Êtes-Vous déjà surpris, après avoir prié pour la guérison d’un problème physique, à examiner une partie ou l’autre de votre anatomie pour voir si elle se comportait bien comme elle le devait ? Répondez honnêtement ! En ce qui me concerne, j’avoue l’avoir fait. Et j’ai constaté que cette attitude ne contribue en rien à la guérison !

Le fait d’examiner le corps pour voir s’il s’opère un changement n’amènera jamais la guérison. Mary Baker Eddy nous recommande une meilleure approche: « Détournez votre attention du corps pour contempler la Vérité et l’Amour, le Principe de tout bonheur, de toute harmonie et de toute immortalité. Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » Science et Santé, p. 261.

Il y a bien des années, j’en ai eu la preuve très concrète. J’avais à l’époque un tas d’activités en route. Et, je dois l’avouer, c’était un peu accablant. Je m’apprêtais à donner mes premières conférences deux mois plus tard, et il restait encore bien des détails à mettre au point. Mon père, qui vivait à plus de mille cinq cents kilomètres, se disposait à prendre sa retraite, et j’avais promis de faire un certain nombre de choses pour lui. Je travaillais à la réalisation d’un projet important dans le cadre de l’église, projet qui me prenait beaucoup de temps. Je devais donner une causerie à des étudiants terminant leurs études deux semaines plus tard. Et il me fallait, en outre, consacrer un temps suffisant à mon gagne-pain.

Pour couronner le tout, je souffrais depuis des semaines d’un mal de gorge très douloureux. Cette difficulté s’était présentée par intermittence, mais avait fini par s’installer, et je ne me sentais pas au mieux de ma forme. Comment allais-je donc pouvoir accomplir tout ce qui m’attendait dans les semaines à venir?

J’ai prié au sujet des maux de gorge comme me l’avait appris la Science Chrétienne. Je connaissais, par expérience, l’efficacité du traitement par la Science Chrétienne. J’avais en effet été témoin, au fil des années, de nombreuses guérisons rapides et permanentes.

Le traitement par la Science Chrétienne consiste uniquement à prier, c’est-à-dire à être convaincu que Dieu, étant le bien absolu, n’autorise que le bien pour Ses enfants; à reconnaître la véritable identité de l’homme, enfant de Dieu; à affirmer que Dieu est Esprit, et que, par conséquent, notre être véritable, créé à la ressemblance de Dieu, est entièrement spirituel et parfait, jamais touché par la discordance. Le traitement efficace consiste à s’attacher aux faits spirituels de l’être et à refuser de s’incliner devant le témoignage trompeur des sens matériels.

J’avais prié ainsi au cours des semaines précédentes, et cela m’avait beaucoup aidé, me soulageant même par moments de toute gêne et de toute douleur. Mais maintenant, celle-ci était revenue avec violence, et, avec elle, la vieille rengaine: «Je ne suis toujours pas guéri! »

Un soir, la situation s’était aggravée. Sachant qu’il existait une réponse spirituelle à ce problème, j’ai encore prié. Tout à coup, je me suis rendu compte que j’étais en train d’avaler pour voir si ma gorge était guérie, et que cela était devenu une habitude.

C’est alors que j’ai mis le doigt sur la faille de mon attitude: ce n’était pas là la façon de guérir par la Science Chrétienne. Je le savais depuis le début, et, malgré tout, je priais Dieu avec ferveur tout en continuant d’examiner mon corps pour savoir si j’étais guéri.

J’ai enfin compris, avec une grande clarté, que la santé vient de Dieu et de Dieu seul. C’est un état spirituel indestructible que ne peut altérer aucune perception des sens matériels, aucun symptôme physique. Après tout, j’étais l’enfant de Dieu, dépendant de l’Esprit pour tout ce qui concernait ma santé et mon bien-être.

J’ai été guéri du mal de gorge sur-le-champ. La guérison a été si complète que c’est seulement quelques heures plus tard que je me suis soudain rendu compte que j’étais tout à fait rétabli. Et, puisque l’amour guérisseur de Dieu embrasse tout, qu’il dirige chacun de nos pas, j’ai pu terminer à temps tout ce que j’avais à accomplir au cours des semaines suivantes et j’ai même eu tout l’argent nécessaire pour faire face à mes obligations. Quelle leçon!

Croire qu’il nous faille examiner le corps pour savoir si nous avons été guéris, n’est-ce pas là encore se laisser duper par les sens matériels, par tout ce qu’ils essaient de nous faire croire. Alors, que faire pour ne pas être trompé, pour résister à la fascination? Nous pouvons prier en nous attachant fermement à « ce qui est permanent, bon et vrai ».

C’est la réalité spirituelle, permanente, de notre être qui nous permet de triompher de ce qui n’est ni bon ni vrai. Et c’est la puissance du Christ qui nous révèle cette réalité. Le Christ est le pouvoir divin guérisseur que Jésus vécut et démontra. Le Christ proclame la nature réelle de l’homme créé par Dieu: il est spirituel, immortel; il est maintenu et soutenu par la force divine. Mais c’est ce que nous comprenons, au moment même, du message du Christ qui compte. Nous ne pouvons nous reposer sur nos guérisons passées.

Le concept spirituel de l’homme est l’opposé de la description mortelle qui en fait une créature matérielle, susceptible de pécher ou d’être malade. Cette conception erronée de l’homme, accompagnée de ses conséquences malheureuses, est le « vieil homme » dont parle la Bible, dont nous devons nous « dépouiller », ainsi que nous l’enjoint l’apôtre Paul. Et que devons-nous « revêtir » à sa place ? « L’homme nouveau, créé selon Dieu dans une justice et une sainteté que produit la vérité. » Éph. 4:21, 22, 24.

Cet « homme nouveau », spirituel, est ce que nous sommes et demeurons en réalité. Il ne peut connaître que ce que Dieu ordonne et communique. Dieu ne communique que le bien — la plénitude, la santé, le bien-être — parce qu’Il n’inclut rien d’autre.

Dieu, l’Entendement infini, est la seule source de notre santé et de notre liberté. Lorsque nous ne nous contentons pas de reconnaître ce fait, mais que nous nous y accrochons, que nous le gardons en nous, Christ, la Vérité, commence à transformer notre pensée. Nous comprenons que nous n’avons pas à avoir peur ni à douter de la capacité qu’a Dieu de guérir. Nous n’avons pas non plus à nous vautrer dans le problème en nous demandant pourquoi il n’a pas été guéri.

Nous voyons que ce dont nous avons besoin, chaque fois qu’une guérison tarde à se produire, c’est d’améliorer notre perception spirituelle de l’être réel de l’homme, de l’expression parfaite de Dieu, hors de l’atteinte des croyances mortelles, des maladies débilitantes et des souffrances pénibles. Il ne s’agit pas de fermer les yeux sur un mal physique qui soit à guérir. Au contraire, nous l’affrontons et l’abordons d’une façon chrétienne et scientifique.

C’est là la méthode de guérison qu’employait Jésus, et il nous engagea tous à le suivre. Il déclara un jour en ne parlant pas seulement de la maladie, mais encore des guerres, des révolutions, des tremblements de terre, des famines: « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. » Luc 21:28.

Lorsque nous nous « redressons » — que nous élevons nos pensées jusqu’à la perfection de l’être de l’homme, au lieu de nous attarder sur ce que fait ou ne fait pas le corps — la guérison a lieu. Et ce n’est pas une simple guérison physique, mais une rédemption chrétienne de la pensée et de l’action. Notre vie prend alors une dimension plus spirituelle, qui nous conduit à ce que nous cherchons tous: une conception plus exacte de la santé, du bonheur, de la plénitude, de la paix.

Ainsi, lorsque la guérison se fait un peu, ou même beaucoup, attendre, ne désespérons pas, n’ayons pas peur, et ne tardons pas plus longtemps à faire entièrement confiance à Dieu et à mettre notre main dans la Sienne. Détournons-nous des symptômes corporels avec plus de fermeté que jamais, soyons plus prompts à accepter le message du Christ qui nous assure de la perfection de la création spirituelle. C’est là fixer notre « pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai ». C’est se frayer un chemin à travers les pensées hypnotisées par le corps qui semblent vouloir s’emparer du gouvernail. Nous verrons alors, de façon tangible, les bienfaits dont cette attitude comble toute notre existence.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / janvier 1995

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.