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En 1984, après avoir souffert...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1995


En 1984, après avoir souffert d’une mauvaise santé pendant plusieurs années, j’ai été informée par un gynécologue de renom que mon seul espoir était de subir une hystérectomie. J’étais anéantie: je n’avais que vingt-huit ans, j’étais mariée depuis trois ans seulement et je n’avais pas encore d’enfants. De nouvelles années de souffrance et de gêne m’ont conduite malgré tout à suivre le conseil du médecin dont je ne doutais pas de la compétence.

Très peu après l’opération, je me suis sentie bien mieux physiquement, mais je n’avais toujours pas le moral. Je sombrais dans la dépression; j’éprouvais un sentiment de culpabilité et d’inutilité. Rien ne pouvait me réconforter. Je me suis aperçue, un jour, que je manifestais d’autres symptômes liés au même problème. J’ai suivi de nouveau un traitement. Finalement, un spécialiste m’a avoué ignorer la cause de ma douleur et m’a informée qu’on ne pouvait plus rien faire pour moi. Je n'en étais cependant pas convaincue. Je suis devenue encore plus sombre, et j’ai prié pour mourir.

Une nuit, au comble de l’abattement, j’ai recherché une vieille Bible que j’avais aperçue un jour dans la maison. L’ayant trouvée, je l’ai ouverte au hasard, et j’ai demandé à Dieu, s’Il existait, de me parler à travers ma lecture. Ouvrant le livre à Ésaïe 54:1, j’ai lu: « Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes plus ! Fais éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n’as plus de douleurs ! » Dieu répondait à mes prières. J’en avais la preuve. Il me connaissait, Il m’entendait, Il m’aimait ! Dès lors, j’ai été transformée. J’avais pris conscience de l’existence réelle d’un Dieu bien présent, et je voulais en apprendre davantage.

Je me suis intéressée à toutes sortes de religions. J’étais particulièrement attirée par les ouvrages traitant de la guérison spirituelle; je dévorais ceux sur lesquels je tombais à la bibliothèque du quartier. Un jour, j’ai voulu prendre, sur une étagère, un livre sur la guérison qui semblait intéressant, mais, comme il était coincé par un autre volume, j’ai été obligé de prendre les deux. Cet autre livre, c’était Science et Santé.

Cet ouvrage extraordinaire m’a sauvé la vie. Il m’a révélé une nouvelle existence: spirituelle, sainte, parfaite, immortelle, heureuse. Dès que je me suis mise à le lire, les choses ont changé. J’ai été guérie d’un eczéma, de maux de tête, du désir de fumer et de boire, ainsi que de la douleur chronique qui m’affligeait. Ni les membres de ma famille ni mes amis n’étaient portés sur la religion. Mon mari, qui a fait preuve d’une patience et d’une compréhension admirables, a assisté au changement presque radical de mon caractère et de mon comportement.

La Science Chrétienne m'a permis de pénétrer le sens spirituel de la Bible, et elle m’aide à comprendre chaque jour un peu mieux la nature de Dieu et du lien qui m’unit à Lui. Je ne saurais compter toutes les guérisons que j’ai obtenuse au cours des six années écoulées depuis que j’ai entrepris d’étudier la Science Chrétienne: guérisons de maux physiques, résolution de problèmes financiers et relationnels, etc. J’aimerais relater deux guérisons qui ont été déterminantes pour ma croissance spirituelle.

La plus importante est celle d’une autre affection d’ordre gynécologique dont je souffrais depuis l’âge de la puberté. L’idée m'est venue de prier à ce sujet; j’ai téléphoné à une praticienne de la Science Chrétienne, car je ne me sentais pas capable de prier toute seule.

Nous avons prié pour mieux comprendre que Dieu a donné à l’homme la domination sur tous les maux, sur tout ce qui est dissemblable au bien, comme la maladie ou le chagrin. Nous avons étudié et prié pour reconnaître que l’homme (et moi en particulier) est à jamais parfait et en bonne santé.

Plusieurs mois ont passé. J’ai bien des fois dû surmonter le doute et le désespoir. Ma foi a été mise à l’épreuve. J’ai quand même fini par percevoir la fausseté absolue de tout pouvoir opposé à Dieu. D’un bout à l’autre de la Bible, nous apprenons que Dieu est le seul pouvoir véritable. A mesure qu’augmentait ma compréhension spirituelle, le problème physique diminuait en intensité, et il a fini par disparaître sans même que je m’en rende compte tout de suite. Le souvenir de cette guérison m’a aidée bien souvent, par la suite, lorsqu’il m’était nécessaire de persister dans la prière afin de prouver le pouvoir curatif de l’Amour divin.

Il y a plus de quatre ans, mon mari et moi avons eu le bonheur de pouvoir adopter un bébé: une ravissante petite fille. Trois ans plus tard, nous avons adopté un garçon. Il se passe rarement un jour sans que j’aie recours à Dieu, soit pour obtenir une guérison soit pour être guidée dans l’éducation de mes enfants. Ceux-ci ont fait l’objet de nombreuses guérisons. En voici un exemple:

Un jour, j’ai remarqué que ma petite fille gardait son bras gauche le long du corps sans jamais l’utiliser. Tout d’abord, cela ne m’a pas inquiétée outre mesure, car j’ai pensé qu’elle avait dormi la tête sur le bras. Mais, au fil des heures, je me suis demandé si ce n’était pas quelque chose de plus grave. Comme chaque fois que la situation l’exige, je me suis tournée tout de suite vers Dieu en priant pour reconnaître l’immunité de l’homme à l’égard de tout ce qui n’est pas bon, et pour comprendre que Dieu entoure tous Ses enfants d’une sollicitude indéfectible. J’ai rassuré ma fille et lui ai parlé de Dieu.

Lorsque mon mari est rentré de son travail, je me sentais plus calme, même si le problème physique demeurait. Je savais, par expérience, que Dieu répond toujours à nos prières et qu’Il bénit notre désir de mieux Le comprendre. Mon mari, qui n’est pas Scientiste Chrétien, s’inquiétait pour notre fille. Nous nous sommes donc mis d’accord: Je continuerais de prier pendant la nuit, mais s’il n’y avait aucune amélioration le lendemain matin, je la ferais examiner par le médecin du quartier. Au matin, les symptômes étaient toujours là. J’ai demandé à mon mari s’il acceptait que j’appelle une praticienne de la Science Chrétienne. Il voulut bien à condition que j’emmène notre fille chez le médecin si, à midi, rien n’avait changé.

J’ai aussitôt appelé la praticienne, qui m’a très amicalement assurée de son soutien. A peine cinq minutes plus tard, ma fille a levé le bras facilement et elle s’est mise à jouer avec une balle.

Je suis infiniment reconnaissante envers Mary Baker Eddy qui a découvert la Science Chrétienne et a tant travaillé pour faire partager sa découverte à tous ceux qui cherchent la Vérité.


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