C’est Une Chose de savoir que l’homme est l’image et la ressemblance spirituelles de Dieu, du Principe divin de la réalité. C’en est une autre de s’engager envers soi-même à vivre selon cette norme divine et de s’astreindre à l’autodiscipline rigoureuse que cela nécessite. Mais conformer sans cesse ses sentiments et sa conduite à la nature spirituelle de Dieu et de l’homme illustre, par la guérison, l’éthique de l’Amour divin. Cette perspective devrait suffire pour donner à chacun le désir d’accomplir l’effort que cela nécessite. La vie quotidienne nous donne à tous d’innombrables occasions de nous exercer, celles qui touchent aux relations avec autrui n’étant pas les moindres.
Chacun de nous entre en contact, direct ou indirect (par l’intermédiaire des médias), avec de nombreuses personnes, membres de la famille, collègues, fonctionnaires, amis, voisins proches ou lointains, membres de l’église, inconnus croisés dans la rue ou dans les magasins, personnes de cultures et de milieux variés. Tous ces gens-là sont à des stades différents de développement moral et spirituel. Que faire lorsque les paroles et les actes d’autrui ne nous semblent pas à la hauteur de la norme que Dieu a fixée pour l’homme ? Il est si facile de tomber dans le piège qui consiste à juger les autres, alors que nous pouvons conformer nos pensées et notre conduite au Christ, la Vérité, qui révèle à la conscience humaine une façon d’agir plus élevée et inspire ceux qui désirent la suivre.
A l’occasion d’un week-end prolongé, je devais aller, avec mon mari et mon plus jeune fils, rendre visite à ma fille, qui est mariée et a trois enfants. Dans Rétrospection et Introspection, ouvrage autobiographique de Mary Baker Eddy, j’ai lu le passage suivant: « De simples incidents historiques et des événements personnels ne sont que vanité et ne sont d’aucune importance, à moins qu’ils n’illustrent l’éthique de la Vérité. » Rétr., p. 21. J’ai médité cette phrase à plusieurs reprises pendant les jours qui précédaient notre voyage. Comme toute réunion de famille dont on garde le souvenir et qu’on évoque plus tard, celle-ci deviendrait aussi pour nous un « incident historique ». Je priais pour savoir quelle contribution apporter à cette visite, afin que cet événement « illustre l’éthique de la Vérité ». La réponse fut que je pouvais veiller à chaque instant sur ma propre conscience, afin d’être sûre que mes pensées, mes paroles et mes actes orientent la conversation et les activités dans une direction susceptible de faire ressortir le bien contenu dans le passé, le présent et l’avenir.
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