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Alors Que Nos Enfants...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1994


Alors Que Nos Enfants étaient encore petits, mon mari et moi avons divorcé au bout de trois ans et demi de mariage. Il paraissait incapable de nous faire vivre et s'adonnait à la boisson. La responsabilité de subvenir à mes besoins et à ceux de mes enfants retomba sur mes épaules. Je voulais devenir membre d'une église, pour me sentir proche de Dieu et trouver une solution à tous ces problèmes. Ma mère insistait pour que je me rende à son église, l'Église de la Science Chrétienne. J'ai décidé d'y aller pour lui dire ensuite que cela ne m'intéressait pas. Ma pensée était complètement fermée à cette religion. Mais, lorsque j'ai assisté à un service, j'ai senti que la sincérité des fidèles dépassait tout ce que j'avais connu auparavant. Jamais je n'avais vu des gens écouter si attentivement la parole de Dieu. C'est l'attention et la dévotion des assistants qui m'ont touchée.

J'ai donc entrepris l'étude de la Science Chrétienne, puis je suis devenue membre d'une église filiale et de L'Église Mère.

Je travaillais de quarante à soixante heures par semaine. Les baby-sitters se succédaient à un rythme trop rapide et mon fils de quatre ans s'est mis à se comporter d'une manière qui ne lui ressemblait pas. Je savais qu'il avait besoin d'avoir sa mère à la maison. J'ai fait taire ma fierté et, bien que je fusse en mesure de subvenir aux besoins des deux enfants, j'ai été amenée à accepter une aide sociale de l'État pour rester au foyer. Grâce à la prière, à l'amour et à l'affection, mon fils a retrouvé sa douceur naturelle. Deux ans après avoir entrepris l'étude de la Science Chrétienne, j'ai fait cesser l'envoi des chèques. Je ne savais pas comment nous allions nous en sortir, mais j'avais la conviction que je ne devais plus accepter d'aide sociale. Je me sentais proche de Dieu et ma foi était devenue forte.

Après avoir décidé de me laisser guider par Dieu, j'ai appris à dactylographier les thèses des étudiants. En outre, mon ancien mari a commencé à envoyer de petites sommes pour subvenir aux besoins des enfants. Ma famille a continué à prier pour nous, à nous soutenir moralement et à nous aider de diverses manières. Pendant trois ans, j'ai dactylographié des thèses à domicile. Je n'avais pas de revenu fixe, mais, comme le dit un cantique: « Chaque jour le pain du ciel / Vint nourrir tout Israël... » (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 46). En raison du caractère saisonnier de cette occupation, il me fallait taper autant que possible lorsque le travail m'était offert. Cela voulait dire dactylographier sans arrêt, unit et jour, à la fin de chaque trimestre. Il m'est arrivé de travailler quatre jours et cinq nuits de suite.

Dans les années 50, la dactylographie des thèses comprenait la correction des fautes de grammaire et d'orthographe, ainsi que la stricte application des règles universitaires. Il y avait des délais à respecter et les références étaient notées en bas de chaque page, avec des marges horizontales et verticales de trois millimètres. Il n'était pas permis d'effacer ! J'étais sans aucun doute soutenue divinement pour pouvoir faire ce travail méticuleux dans les délais. Je savais que la fatigue n'est qu'une suggestion qui se présente à la pensée, qu'elle ne fait pas partie de la nature spirituelle de l'homme; j'étais donc toujours en mesure de finir le travail.

A un moment donné, les factures à payer s'amoncelaient. J'ai prié et ouvert la Bible pour trouver une réponse. Voici ce que j'ai lu: « Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu... Présentez–vous, tenez–vous là, et vous verrez la délivrance que l'Éternel vous accordera ( II Chroniques 20:15, 17). J'ai compris que je n'avais pas à m'inquiéter de ces factures et, chaque fois que je me demandais comment j'allais les payer, je refusais de m'inquiéter: je faisais confiance à Dieu. Un jour, mon ancien beau-frère, venu nous rendre visite, nous a proposé un peu d'argent sur la somme que devait son frère pour la pension des enfants. Il m'a semblé raisonnable d'accepter son offre, et le montant versé a suffi largement à payer les factures.

Il m'a été prouvé que Dieu pourvoit à nos besoins de façon parfois inattendue. Il le fait souvent, ainsi que Jésus l'a enseigné, lorsque nous commençons par donner aux autres. Mary Baker Eddy a écrit: « Les riches en esprit aident les pauvres, formant une grande fraternité, ayant tous le même Principe, ou Père; et béni est celui qui voit le besoin de son frère et y pourvoit, trouvant son propre bien en cherchant celui d'autrui » (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 518). J'ai été bien des fois amenée à donner à quelqu'un que je voyais dans le besoin, et cela a ouvert la porte à une plus grande abondance pour nous. Je n'ai pas eu à emprunter ni à recourir au soutien financier de la famille. Notre soutien commençait par la Leçon biblique hebdomadaire de la Science Chrétienne. Dans chaque leçon, j'acceptais l'assurance que Dieu veillait sur nous, et nous trouvions les ressources nécessaires.

Grâce à Dieu, les enfants ont contribué à leur manière aux besoins de la famille: l'attitude décontractée de mon fils cadet a souvent suffi à dissiper mes soucis d'argent. Il n'a jamais manqué d'aider aux travaux ménagers: en travaillant ainsi ensemble, nous n'avons pas eu besoin d'engager les services de qui que ce soit pour nous aider. Il a obtenu une bourse pour ses études universitaires. Dans les moments difficiles, sur le plan personnel ou professionnel, mon fils aîné savait toujours dire ce qu'il convenait au moment opportun: cela me soutenait le moral ou me permettait de prendre une bonne décision.

Un dimanche, une portière de voiture s'est refermée sur ma main. J'avais un travail de dactylographie à faire ce soir–là et à rendre le lendemain. J'ai enveloppé ma main dans un linge. En louant Dieu, j'ai réussi peu à peu à me servir de tous mes doigts et, le lendemain matin, le travail était terminé. Cette guérison m'a appris l'importance de la gratitude, même en cas d'urgence. Un autre jour, j'avais tous les symptômes de la grippe et, encore une fois, j'avais un travail urgent à rendre. Le passage suivant m'est venu à l'esprit: « La Science Chrétienne déclare que l'Entendement est substance, et aussi que la matière n'éprouve ni sensation, ni souffrance, ni plaisir » (Science et Santé, p. 414). Peu après, la maladie a complètement disparu et j'ai pu travailler sans problème. Je me sentais revigorée.

Après avoir tapé des thèses chez moi pendant trois ans, j'ai été amenée à ouvrir un atelier de dactylographie et d'imprimerie près d'une université de la ville. Tout ce qui était nécessaire à cette opération se présenta au moment opportun. Les horaires étaient tels que j'étais à la maison quand les enfants rentraient de l'école. L'affaire a prospéré: j'ai été en mesure d'acheter une voiture et, par la suite, une maison. Toutes les personnes concernées en ont bénéficié.

Un jour, j'ai éprouvé des douleurs lancinantes dans le bras et cela a persisté pendant deux ou trois jours. En priant et en écoutant les pensées curatives de Dieu, j'ai eu l'idée de prier à propos de la crainte de l'avenir. J'ai médité sur la continuité de l'Amour divin: Dieu étant Amour, Il serait toujours avec moi, Il prendrait soin de moi et me donnerait tout ce dont j'aurais besoin. Les douleurs ont cessé et ne sont jamais revenues.

J'étudie la Science Chrétienne depuis quarante ans maintenant et j'ai eu bien des guérisons; j'ai été guérie, entre autres, d'une grave infection à la gorge, d'une pneumonie et de brûlures dues à des coups de soleil. Je remercie Dieu: c'est de Lui que sont venus tous les bienfaits que j'ai reçus.

J'exprime ma profonde gratitude pour le christianisme, et pour la Science Chrétienne et ses adhérents.


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