Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

réfléchissons...

nouveau regard sur des informations et des commentaires

« Du rocher de l’honnêteté jaillissent des actes de charité »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1994

New York Times


« ... Rosemary Pritchett, mère sans abri, a donné à ses enfants une merveilleuse leçon de droiture...

« Ainsi que le raconte Mme Pritchett, tout a commencé il y a environ un mois, quand elle et ses trois enfants, Jeremiah, 13 ans, Natasha, 8 ans, et Stephanie, 7 ans, avaient passé la journée à prier.

« Comme c’était un jour de semaine, les enfants étaient á l’école. “Je leur ai tout de même demandé de prier sans arrêt”, dit-elle.

« Ils priaient pour que soit acceptée une offre qu’elle avait faite pour une maison délabrée et abandonnée appartenant au comté Jackson où se trouve Kansas City. Elle y avait mis tout ce qu’elle avait au monde: 1200 dollars épargnés sur la pension d’invalidité qu’elle reçoit chaque mois de la Sécurité sociale.

« C’est au cours de cette journée où elle attendait en priant, raconte Mme Pritchett, qu’elle a trouvé dans une rue balayée par le vent... un chèque au porteur de 400 dollars en paiement d’un salaire... L’adresse de Mme [chery1] wood figurait sur le chèque.

« “Bien sûr, je connais des gens sans scrupules qui auraient pu toucher directement l’argent, dit-elle. Mais cette pensée ne m’a même pas effleuré l’esprit.”

« Mme Pritchett a consulté, dans l’annuaire des téléphones, la liste des “Wood” jusqu’à ce qu’elle trouve, au bout de deux pages, l’adresse correspondant à celle mentionnée sur le chèque. Le nom était celui de Derek Wood, le mari de Mme Wood.

« Mme Pritchett a donc téléphoné à Mme Wood. Le directeur de l’asile qui héberge actuellement la famille est venu au téléphone afin d’indiquer à Mme Wood le chemin pour venir chercher son chèque. C’est seulement à ce moment-là que Mme Wood a appris dans quelles conditions vivaient Mme Pritchett et ses enfants.

«Mme Wood est venue récupérer son chèque et a offert une récompense à Mme Pritchett. Mais tout ce que celle-ci désirait, c’était un mot de remerciement qu’elle puisse montrer à ses enfants. “Je voulais que les enfants sachent que si l’on trouve quelque chose, c’est que quelqu’un l’a perdu”, a-t-elle dit. Elle ne s'est décidée à accepter vingt-cinq dollars que lorsque Mme Wood a posé l’argent par terre et a fait mine de s’en aller.

« Le lendemain, Mme Pritchett a appris que son offre pour la maison avait été acceptée. Mais elle ne s’attendait pas à ce qu’elle allait découvrir... Les murs s’effritaient, des vandales avaient arraché l’installation électrique et la tuyauterie, les conduites d’eau avaient gelé et éclaté. Quant aux fondations, elles étaient branlantes.

« Quelques jours plus tard, en venant sur place offrir son aide, Mme Wood a trouvé ses nouveaux amis dans une situation qui lui a paru épouvantable. N’ayant pour seuls outils qu’um marteau et un tournevis, Mme Pritchett et ses enfants s’attaquaient à un mur dont le plâtre s’effritait.

« Faisant fi de l’avertissement de son mari avocat, qui l’assurait qu'elle se lançait dans une tâche qui risquait de lui briser le cœur, MmeWood s'est mise à consulter I’annuaire, appelant entrepreneurs, fournisseurs et artisans.

« L’une des premières personnes contactées était un membre de son église, un entrepreneur spécialisé dans les rénovations, du nom de Charles Copeland, qui accepta de surveiller gratuitement les travaux. Elle a contacté également l’entreprise d’électricité A. B. May. L'entreprise de plomberie Neenan a offert un chauffe-eau. M. Jim Hatfield, fournisseur spécialisé dans les matériaux de construction s’est chargé des fenêtres et a fourni divers équipements que l’oncle de Mme Wood, ingénieur de maintenance à la a retraite, a installé.

« “La situation paraissait tout simplement sans espoir”, déclare M. Copeland en se rappelant sa visite d’inspection. Et d’autres personnes disent que, lorsque tout sera terminé, la valeur des travaux (exécutés gratuitement) atteindra environ 30 000 dollars...

« Au beau milieu du tourbillon créé par la présence des ouvriers en plein travail, Mme Pritchett souriait, mais elle semblait encore abasourdie. “Je n’ai rien fait d’autre que de rendre à Cheryl l’argent qui lui appartenait, dit-elle, c’était normal.” »

Commentaire de la rédaction: On a tendance à penser que, pour être capable de « pourvoir » aux besoins de ses enfants, il faut essentiellement de l’argent et des choses matérielles. Mais ce qui est arrivé à Mme Pritchett nous rappelle une chose qui n’est pas toujours évidente: la substance nécessaire à un père ou à une mère pour subvenir aux besoins de leurs enfants exige de la prière, de la perspicacité, de l’honnêteté, de la bonté, de l’amour. C’est un point que la Bible traite à maintes reprises.

La bouche du juste
annonce la sagesse,
et sa langue
proclame la justice.
La loi de son Dieu
est dans son cœur ;
ses pas ne
chancellent point.

Psaume 37:30, 31

Copyright © 1990 The New York Times Company. Reproduit avec autorisation.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / octobre 1994

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.