Depuis qu’elle est toute petite, Véréna fréquente l’école du dimanche. Elle s’y plaît beaucoup parce qu’on lui apprend des choses très intéressantes sur Dieu et sur Ses enfants, ainsi que l’histoire de Christ Jésus qui aidait et guérissait les gens.
Un soir, après s’être couchée, Véréna se plaint d’avoir très mal au ventre et elle demande à sa maman de lui lire la Leçon biblique Les Leçons bibliques du Livret trimestriel de la Science Cbrétienne sont constituées de passages de la Bible, et de Science et Santé de Mary Baker Eddy. Pendant la semaine, tout le monde peut lire et étudier ces passages qui sont également lus le dimanche, en guise de sermon, dans les églises de la Science Chrétienne. L’enseignement de l’école du dimanche puise dans ces leçons.. Sa maman accepte volontiers.
Puis elle s’arrête dans sa lecture: elle demande en silence à Dieu comment elle pourrait aider Véréna à comprendre qu’elle n’est jamais séparée de Dieu. Elle demande à sa fille de penser au soleil.
« D’où viennent les rayons de soleil ? demande-t-elle. Ils viennent tous du soleil, non ? un rayon de soleil ne peut faire que ce que fait le soleil. Et que fait le soleil ? » Véréna sait, bien sûr, que le soleil brille et qu’il envoie sa chaleur et sa lumière, si bien que tout pousse et se développe.
« Crois-tu que le froid, la glace, la neige ou la pluie puissent venir d’un rayon de soleil ? » demande la maman de Véréna. « Non ! » répond celle-ci. Elle se rend bien compte que c’est impossible. Le rayon de soleil ne peut être que semblable au soleil. Véréna et sa maman se rappellent un passage de Science et Santé où Mary Baker Eddy écrit: « De même qu’une goutte d’eau est une avec l’océan, un rayon de lumière un avec le soleil, de même Dieu et l’homme, le Père et le fils, sont un dans l’être. L’Écriture dit: “Car en Lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être.” » Science et Santé, p.361.
La maman dit à Véréna: « Et toi ? Puisque tu es l’enfant de Dieu, tu es une avec Dieu, comme le rayon est un avec le soleil. Tu sais que Dieu est le bien éternel. Alors quelle est la seule chose que tu puisses exprimer ? » Véréna a compris qu’elle peut exprimer que le bien et rien d’autre. La santé, la joie, la reconnaissance, l’amour, la justice, telles sont les qualités de Dieu qu’elle exprime.
C’est si évident pour Véréna qu’elle ne peut être différente de Dieu ni séparée de Dieu, qu’elle dit: « Maman, la prochaine fois, je pourrai prier toute seule, comme on vient de le faire ! »
Véréna va tout à fait bien. Elle n’a plus mal au ventre. Mais bien mieux, elle a compris qu’elle ne fait qu’un avec Dieu et que cela ne peut jamais changer. Elle s’endort, heureuse et satisfaite.
