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Depuis Seize Ans que je...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1993


Depuis Seize Ans que je connais la Science Chrétienne, il m’a été maintes fois prouvé que, dès nos premiers pas dans l’étude de cette merveilleuse Science, nous pouvons faire confiance au pouvoir du Christ, la Vérité, pour guérir toute discordance.

Nous avons eu de nombreuses guérisons dans la famille: guérison d’une fracture du nez, de la jaunisse, de rhumes, de la grippe, de maux de tête. Des défauts ont aussi été surmontés: l’égoïsme par exemple. La liste est presque infinie.

Il y a quelque temps, j’avais la gencive enflée à cause d’une dent qui se déchaussait. J’ai demandé à une praticienne de la Science Chrétienne un traitement par la prière. La praticienne m’a rappelé que j’étais une idée de l’Entendement divin, Dieu, et que Dieu ne S’exprime que dans la perfection; en tant que Son reflet, je ne pouvais donc pas exprimer l’imperfection. Elle m’a aussi fait remarquer que, dans son livre Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « La matière ne peut s’enflammer. L’inflammation est la crainte, un état de surexcitation des mortels qui n’est pas normal. L’Entendement immortel est la seule cause; par conséquent la maladie n’est ni une cause ni un effet. » J’ai pensé aussi à ce passage biblique bien connu que l’on trouve dans la Première épître de Jean: « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte. »

J’ai prié pendant deux jours en maintenant ces vérités dans ma pensée, consciente du fait que, puisque l’Amour parfait est partout, il n’y a pas de place pour la crainte. L’enflure a très vite disparu. Cependant, trois mois plus tard, le problème réapparaissait sous une forme encore plus agressive. Je m’en suis remise de nouveau à Dieu et à la Science Chrétienne, et j’ai pris une nouvelle fois contact avec une praticienne. Un verset de l’Épître aux Éphésiens incitant les chrétiens à être « enracinés et fondés dans l’amour » m’a particulièrement aidée. Comme la première fois, le problème a cédé. Mais, deux mois plus tard, la gencive était à nouveau enflée et, en outre, ulcérée et douloureuse.

Cette fois, il m’est venu à l’idée que je devais entretenir une erreur spécifique, une conception erronée de Dieu ou de ma véritable nature spirituelle. La praticienne m’a aidée aussitôt, et ce qui faisait obstacle à la guérison a été très vite décelé: la conviction que la vertu est une qualité personnelle.

Tout d’abord, je me suis sentie mal à l’aise, et il m’a fallu prier plusieurs jours pour comprendre à quoi j’avais à faire. J’ai vu alors que le problème était le sentiment qu’il existe un « moi » séparé de Dieu. J’ai pris conscience du fait que, lorsque nous abandonnons ne seraitce qu’une toute petite portion de ce « moi », nous sentons mieux l’amour de Dieu pour Sa création, cet amour qui guérit. Le jour même, l’enflure a commencé de diminuer. Le lendemain midi, la guérison était complète, et elle s’est avérée permanente.

J’ai été élevée dans une autre religion chrétienne. Lorsque j’avais douze ans, lors d’un contrôle médical, le médecin annonça à ma mère que j’avais un petit problème cardiaque. Il ne suggéra aucun traitement et ne fit aucun pronostic. Personne ne reparla de ce diagnostic à la maison, et il fut oublié. Cependant, une fois adulte, j’eus à subir un examen médical très strict avant un voyage à l’étranger; le médecin déclara qu’il ne pouvait pas signer le certificat, parce que je présentais une anomalie cardiaque.

Par la suite, alors que j’avais entrepris l’étude de la Science Chrétienne, je ressentis de fortes douleurs dans la poitrine, qui devinrent de plus en plus fréquentes. Je me donnais à chaque fois un traitement par la prière, affirmant mon identité réelle d’enfant de Dieu, jamais victime d’une anomalie, de l’hérédité ni d’aucune autre prétention mortelle. Au bout de quelque temps, je me dis que je devais demander l’aide d’une praticienne.

A l’époque, il semblait que j’avais plusieurs gros problèmes en plus de cette difficulté cardiaque. J’en fis la liste et l’envoyai à la praticienne. Le ton et le contenu de sa réponse me firent voir que, pour guérir n’importe quel problème par la Science Chrétienne, il faut comprendre son origine mentale et corriger les concepts erronés que nous avons de Dieu et de l’homme.

Un peu plus tard, je décrivis à la praticienne la façon dont j’avais prié et étudié. Puis, soudain, je me rendis compte que les douleurs avaient tout à fait disparu, au point que je les avais même oubliées ! La guérison était manifeste, et elle s’est avérée permanente.

Mary Baker Eddy a découvert le pouvoir scientifique du Christ, la Vérité, qui guérit spirituellement, et elle l’a explicité afin de nous permettre de suivre les traces de Christ Jésus. Son dévouement profond m’emplit d’une sincère gratitude.


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