Lorsqu’on Évoque les problèmes auxquels doit faire face l’humanité en cette fin de siècle, rien ne paraît sans doute aussi endémique et aussi décourageant que la détresse des pays en voie de développement. La faim, le manque d’eau potable, le poids inexorable de l’endettement, l’exode de millions de réfugiés et les ravages des maladies et des guerres ont non seulement affaibli ceux qui en sont les victimes, mais ils ont aussi souvent rendu inopérantes les tentatives des bonnes volontés. Malgré tous les efforts entrepris en faveur des pays en voie de développement, on a le sentiment troublant que les résultats sont bien maigres face à l’immensité des problèmes.
Comment la prière chrétiennement scientifique peut-elle s’opposer avec efficacité et cohérence aux facteurs qui réduisent des populations entières en esclavage? Et, plus fondamentalement, comment être sûr que la prière fait du bien?
Les personnes dont l’action dans les pays en voie de développement a été extrêmement utile disent qu’à certains égards, reconstruire un pays n’est ni plus ni moins difficile que de reconstruire des existences individuelles. Si les problèmes collectifs semblent plus grands à cause du nombre de gens concernés, la solution repose sur la même base. Les progrès réels dépendent pour beaucoup de la possibilité de donner à chacun les moyens de découvrir tant la dignité et l’intégrité inhérentes à sa nature que la liberté et le courage d’agir conformément à ces qualités.
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