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Justice et égalité des droits pour tous, selon les lois du Principe

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1992


La Justice Est l’une des pierres angulaires de la civilisation. Toute société dans laquelle on ne pourrait computer sur la qualité de la justice aurait, au mieux, une existence précaire. Au pire, cette société deviendrait mesquine, trompeuse, déshumanisante, elle se transformerait en prédateur se nourrissant des angoisses les plus sombres de ses membres.

Même dans les pays que l’on dit libres, il faut protéger la justice avec la plus extrême vigilance. Les gens doivent veiller à ce que les droits fondamentaux ne s’érodent pas avec le temps, du fait de l’indifférence et de l’apathie ou du fait de méprises et de préjugés. De tous les droits de l’homme, l’un des plus fondamentaux à préserver est la liberté de pratiquer sa religion.

Si un groupe de citoyens responsables, même s’il ne représente qu’une faible minorité, devait se voir refuser le droit de pratiquer librement sa religion selon la voix de sa conscience, la société dans son ensemble en souffrirait un jour ou l’autre. Toute restriction d’un droit aussi fondamental a pour effet direct de limiter également la richesse, la vitalité et la diversité qui constituent la force d’une société. A chaque fois qu’une liberté individuelle fondamentale est menacée, c’est la liberté et la justice pour tous qui sont mises en danger.

Il est évident que la capacité d’instituer une liberté absolue et une justice infaillible a ses limites dans tout système de loi humaine. Ce que nous pouvons espérer faire de mieux sur le plan humain, c’est de travailler avec diligence en employant tous les moyens juridiques à notre disposition pour clarifier, purifier et ennoblir un système de loi existant. Dans la mesure où la loi sera imprégnée d’équité, de compassion et de sagesse réelles, une liberté authentique et durable deviendra réalité tangible pour la population dans son ensemble.

Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, connaissait bien l’intolérance religieuse. Vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe, elle a maintes fois ressenti douloureusement la persécution dirigée contre la jeune Église qu’elle avait fondée. Mais elle croyait beaucoup au soutien que la population d’une société démocratique finirait par apporter aux droits religieux de chacun. Mary Baker Eddy écrivit: « Une législation et des lois coercitives, contraires à la constitution et à la justice, et qui violent les droits de l’individu, ont nécessairement “la vie courte, et... abreuvée d’angoisse”. La vox populi, grâce à la providence de Dieu, favorise et stimule toute vraie réforme, et, au moment propice, elle redressera les torts et réparera l’injustice » (Écrits divers).

Derrière l’action opportune de la « vox populi », Mary Baker Eddy percevait le pouvoir divin à l’œuvre pour transformer la pensée et l’action des hommes. C’est uniquement « grâce à la providence de Dieu » que la voie à suivre serait enfin discernée et suivie.

La Science Chrétienne indique que la loi de Dieu est suprême. Cette loi divine gouverne toute la création de Dieu. Puisque l’homme, l’identité et l’individualité réelles, spirituelles de chacun, comme l’enseigne la Science Chrétienne, vit en réalité dans l’univers spirituel de Dieu pour exprimer la volonté divine, c’est la loi de Dieu qui régit tout le bien véritable que nous rencontrons. La loi de Dieu est ce qui confère ordre, forme, continuité, harmonie et liberté permanente à la vie de l’homme.

Christ Jésus a bien fait comprendre à ses disciples qu’ils avaient le devoir d’obéir aux lois du pays. Mais il leur a aussi démontré par ses actes qu’ils devaient toujours placer leur véritable confiance dans la loi divine.

Lorsqu’il fut exigé de payer un impôt au gouvernement romain, Jésus n’hésita pas un seul instant; nous lisons, dans l’Évangile selon Marc, qu’il déclara: « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » Puis, lorsqu’un homme à la main estropiée eut besoin d’être guéri le jour du sabbat, le Maître ne vit aucune nécessité de s’en remettre aux lois matérielles de la physiologie ni aux codes pharisaïques. Il existait une loi divine de la perfection spirituelle que Jésus savait applicable en tout temps. Il rendit à la main de cet homme son entière utilité.

Si, disciples modernes de Jésus, nous désirons accomplir notre part pour obtenir l’égalité des droits à laquelle chacun peut légitimement prétendre, il est évident que nous devons vivre dans l’intégrité la plus parfaite et obéir scrupuleusement à la loi. Mais nous devons, en même temps, savoir que nous comptons toujours sur la loi supérieure de Dieu, le Principe infini, pour assurer notre paix et notre liberté, notre santé et notre épanouissement. A mesure que nos systèmes législatifs actuels seront influencés par la sagesse et l’amour de Dieu, les codes humains et les droits de l’individu épouseront davantage la norme divine universelle: entière liberté et parfaite justice pour tous les enfants de Dieu.

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