Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

La santé, le bonheur et le corps

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1992


Il Est Permis de se demander si toutes les informations qui saturent la société, en particulier les informations sur le corps, peuvent vraiment améliorer la qualité de la vie. La pensée du monde, à l’heure actuelle, se concentre tellement sur le corps, sa santé, sa beauté, son poids, sa condition physique, ce qu’on devrait ou ne devrait pas manger!

Un article d’une revue américaine concluait récemment: « Nous pensons tout le temps à maigrir, et nous grossissons! » James Ring Adams et Jeffrey A. Trachtenberg, « Losing the battle of the bulge » (Perdre la bataille de la brioche), Forbes, 17 novembre 1986, p. 172. L’article fait ressortir que, malgré les recommandations rigoureuses des professionnels de la santé et malgré toutes les publicités qui incitent à garder la ligne et la forme, on ne trouve en général pas la tâche aisée.

Et puis, il y a l’exercice: il ne faut ni en manquer ni en faire trop. Ensuite, on annonce que certains types d’exercices seraient dangereux... La leçon à en tirer, peut-être, c’est que le secret d’une bonne forme physique se trouve ailleurs que là où l’éducation nous a appris à le chercher, c’est-à-dire dans le corps.

On considère en général que le corps agit de lui-même et, par ailleurs, qu’il est soumis à des forces invisibles et inconnues, susceptibles de l’envahir. Dans un cas comme dans l’autre, on se croit la victime de son corps. Qu’on se tourne d’un côté ou de l’autre, on rencontre la croyance que le corps est la source de la santé et du bonheur. Mais il existe une autre façon de percevoir son identité. En dépit de l’énorme masse d’informations humaines distribuées et de tous les moyens modernes qui permettent de les recevoir, l’endroit idéal pour trouver les informations essentielles au bien-être, c’est toujours la Parole inspirée de la Bible. On y lit, par exemple, que l’homme est l’image et la ressemblance de Dieu, et qu’il a la domination sur toute la création de Dieu.

Est-ce bien ainsi qu’on se perçoit, à la ressemblance parfaite de Dieu, entièrement spirituel? Ou considère-t-on que l’homme est purement physique, ou peut-être encore, en partie physique et en partie mental?

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « La description de l’homme comme purement physique, ou à la fois matériel et spirituel — mais dépendant dans l’un et l’autre cas de son organisme physique — c’est la boîte de Pandore d’où sont sortis tous les maux, surtout le désespoir. » Considérer que l’homme dépend du corps, cela mène effectivement au désespoir. Mais l’idée de l’homme que présente le premier chapitre de la Bible confère la domination. Ainsi donc, nous avons le choix: désespoir ou domination.

Le corps constitue-t-il réellement notre identité? Dans la Bible, saint Paul nous encourage à aimer mieux « quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur ». Commentant sa propre longévité et celle d’autres artistes, Picasso déclara un jour: « Pendant que je travaille, je laisse mon corps à la porte, comme les musulmans enlèvent leurs chaussures avant d’entrer dans la mosquée. » Françoise Gilot et Carlton Lake, Vivre avec Picasso (Calmann-Lévy, 1965), p. 108.

Si la pensée régulièrement éloignée du corps et concentrée sur l’art peut être cause de longévité, imaginez un peu ce qui pourrait arriver si l’on prenait le temps, chaque jour, de centrer sa pensée non pas sur soi-même, mais sur Dieu, non de façon passive, mais avec l’activité dont Picasso faisait preuve pour exprimer son art; que se produirait-il si l’on passait des heures entières non à penser à soi-même, mais à mieux connaître Dieu et à exprimer activement les qualités qu’on Lui associe: amour véritable, patience, miséricorde, justice, joie?

Mary Baker Eddy écrit dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany: « Vivre en maintenant sans cesse la conscience humaine en contact avec le divin, le spirituel et l’éternel, c’est individualiser le pouvoir infini; et cela, c’est la Science Chrétienne. » Ne pas fixer sa pensée sur soi, mais sur Dieu, n’implique pas qu’on néglige le corps. Au contraire, cela aide à en prendre soin, à le rétablir et à le guérir. Grâce à cette vision spirituelle, le corps s’améliore véritablement.

On lit dans la Bible: « L’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix. » L'affection de l'esprit, c’est ne pas voir les choses d’après les apparences, mais d’après la réalité spirituelle. Christ Jésus fit cette recommandation: « Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice. » L’affection de l’esprit, c’est voir que Dieu — la Vie éternelle, l’Amour qui renferme tout, l’Être unique qui inclut tout et qui est tout harmonieux — constitue la réalité. Et cela implique aussi de reconnaître la possibilité de prouver que la discorde, la mesquinerie, la maladie — tout ce qui est dissemblable à la nature divine — sont dépourvues de pouvoir. Lorsque la conscience est tournée vers les choses spirituelles, qu’elle est élevée et en paix, on ressent le Christ guérisseur — la puissance de Dieu — et l’on perçoit ce qu’on est réellement.

Si l’on ne peut se fier au corps pour ce qui est de la santé, il serait également peu sage d’en dépendre pour son bonheur. Mary Baker Eddy écrit dans Écrits divers: « Une conception erronée de ce qui constitue le bonheur est plus désastreuse pour le progrès humain que tout ce qu’un ennemi ou l’inimitié peuvent imposer à l’entendement ou greffer sur ses intentions et ses réalisations afin d’entraver les joies de la vie et d’en accroître les peines. » C’est à de faux concepts sur la source du bonheur qu’on doit des choses comme la pornographie ou la toxicomanie.

Alors, comment trouver le bonheur véritable? Au moyen du concept spirituel, la perception divine, de l’homme. Le bonheur ne peut réellement changer, il ne peut être intermittent, car la réalité spirituelle ne change jamais. Cela vient du fait que Dieu, le Principe divin, l’Amour divin, ne change jamais. La prière — l’effort accompli pour accorder sa pensée avec ce Principe divin — permet de conserver sa joie, même dans les moments difficiles. En fait, la joie est, dans bien des cas, ce qui finit par faire sortir d’un problème.

Il ne s’agit pas là d’essayer simplement de tenir ferme en dépit de tout. Il s’agit de ressentir une joie authentique, la joie véritable, en comprenant la réalité spirituelle, qui est toujours présente.

Il y a quelques années, je m’aperçus que j’avais une grosseur sur le corps. Scientiste Chrétienne, je priai pour mieux comprendre la réalité spirituelle. Plus tard, l’endroit devint douloureux. Alors, je restai très calme et j’écoutai. Je dus admettre que j’avais peur. Puis je me rendis compte que j’avais peur de mourir. Mais juste derrière la crainte vint cette pensée: « Tout l’espace est rempli de l’amour de Dieu. Il est tout simplement impossible pour moi de sortir de cet amour. Je ne pourrai jamais être séparée de Dieu. »

J’avais la sensation merveilleuse d’être environnée de l’amour de Dieu. Ce fut un moment de joie et de liberté totales. La crainte, l’anxiété me quittèrent complètement et la douleur disparut également. Je ne sais quand la grosseur elle-même disparut, mais ce fut très peu de temps après. J’étais alors si consciente de l’infinité de l’amour de Dieu — l’amour infini de Dieu qui étreint tout l’univers et dont nous ne pouvons jamais être séparés — qu’il ne restait aucune place pour la douleur, la crainte ou les symptômes d’une maladie.

Science et Santé explique ce qui se passe en pareilles circonstances: « Devenez conscient un seul moment du fait que la Vie et l’intelligence sont purement spirituelles, qu’elles ne sont ni dans la matière ni matérielles, et alors le corps ne fera entendre aucune plainte. Si vous souffrez d’une croyance à la maladie, vous vous trouverez soudainement guéri. Le chagrin se transforme en joie lorsque le corps est gouverné par la Vie, la Vérité et l’Amour spirituels. »

Nous n’avons jamais à céder au désespoir. Ce n’est pas le corps qui gouverne, mais c’est Dieu. Nous ne dépendons pas du corps pour notre santé ni pour notre bonheur. Notre joie est déjà parfaite parce que nous sommes en réalité l’image et la ressemblance spirituelles de Dieu, c’est-à-dire purs, éternels, beaux, exprimant Sa bonté.

Au fond, c’est la meilleure information qui puisse se communiquer.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / juillet 1992

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.