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RÉPONSES A DES QUESTIONS

SUR LA SCIENCE CHRÉTIENNE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1992


Le profond désir de se comprendre les uns les autres est aussi irrépressible que la venue d’une nouvelle saison. Nous désirons tous mieux connaître nos semblables, en pénétrant au-delà des apparences; nous aimerions en particulier savoir ce qui, au fond, motive leur vie.

Dans cette série d’articles, nous reproduisons des réponses à des questions qui ont été posées récemment au cours de conversations individuelles, de discussions de groupe ou d’échanges de correspondance avec des personnes qui veulent en savoir plus sur la Science Chrétienne et ceux qui l’étudient. Bien sûr, les réponses qui sont données ici ne prétendent pas faire autorité. Elles ne représentent pas non plus la seule façon de répondre à une question donnée. Mais elles proviennent d’échanges qui ont effectivement eu lieu entre des Scientistes Chrétiens et leurs semblables.


Un article de journal a parlé de la mère d’un artiste canadien bien connu comme d’une Scientiste Chrétienne « qui méprisait le corps ». Il n’a pas été possible de faire des commentaires sur la famille en question qui vivait au début du xxe siècle, mais la réponse envoyée au journal donnait des explications sur ce qu’enseigne la Science Chrétienne au sujet du corps humain.

Question: Est-ce vraiment ainsi que les Scientistes Chrétiens considèrent le corps ?

Réponse: Tout enseignement religieux a sans doute été une fois ou l’autre mal interprété dans la pratique, mais il n’est absolument pas dans l’esprit de la Science Chrétienne de mépriser le corps. Pourquoi les Scientistes Chrétiens accordent-ils autant d’attention au ministère de la guérison si c’est pour mépriser le corps qui est guéri ? Nous savons que cette guérison ne vient pas en feignant d’ignorer la douleur, pas plus que la rédemption ne vient en réprimant la joie.

Il est vrai que la Science Chrétienne n’accepte pas la quasi-adoration du corps qui se manifeste souvent dans une culture axée sur le corps humain. Nous prenons au sérieux l’accent que met le Nouveau Testament sur « la vie de l’esprit ». En même temps, nous considérons que la vraie spiritualité ne prive pas la vie de sa couleur ni de ses richesses, mais qu’elle libère et permet de vivre plus intensément et plus pleinement. Beaucoup d’artistes se sont rebellés — et cela se comprend dans certains cas — contre d’étroits stéréotypes de bigoterie, mais d’autres, au contraire, ont découvert des horizons plus vastes en s’efforçant d’ouvrir leur cœur à Dieu et à la lumière spirituelle.


Une Scientiste Chrétienne, qui écoutait une émission de radio locale sur la guérison par la Science Chrétienne, a téléphoné pour signaler qu’une conférence sur la Science Chrétienne, qui avait lieu le samedi suivant, pourrait éventuellement répondre à une des questions posées. Le présentateur l’a interrogée sur sa religion.

Question: Depuis combien de temps appartenez-vous à l’Église de la Science Chrétienne ?

Réponse: Depuis cinquante ans.

Question: Qu’est-ce qui a suscité votre intérêt pour cette religion ?

Réponse: J’étais infirme. Je souffrais d’une déviation de la colonne vertébrale. J’avais consulté beaucoup de docteurs, de chiropraticiens et d’ostéopathes. En désespoir de cause, j’ai essayé la Science Chrétienne et j’ai été guérie.


Quelques minutes plus tard, un auditeur a appelé la station de radio, demandant des détails sur cette guérison.

Question: Cette dame qui vient de téléphoner et qui a dit qu’elle avait un problème de colonne vertébrale... j’aimerais qu’elle rappelle pour dire combien de temps a pris la guérison et ce que lui ont coûté ces prières.

Réponse: C’est vraiment une longue histoire, mais je vais essayer d’être brève. Après avoir recherché l’aide de nombreux docteurs et m’être adressée à un hôpital réputé, j’ai fini par obtenir le diagnostic d’un chirurgien de renommée internationale. Il m’a prescrit de porter un lourd corset et m’a renvoyée à la maison où je devais décider si je voulais subir une opération qui avait peu de chances de m’aider et qui pouvait me laisser encore plus mal en point. On m’a laissé entendre que je risquais de rester toute ma vie dans un état de semi-invalidité.

J’ai alors décidé d’essayer la Science Chrétienne, malgré l’opposition de mes parents. J’avais alors dix-huit ans et j’habitais encore chez eux. J’ai appelé une praticienne de la Science Chrétienne et lui ai expliqué ma situation en lui demandant de me donner un traitement. Je n’avais pas la moindre idée de ce que cela signifiait, mais je pensais que, vu mon état, cela ne pouvait pas me faire de mal. Trois jours plus tard, alors que je vaquais à quelques petites tâches ménagères, ma mère m’a dit: « Tu as l’air plus active que d’habitude ! » Je me suis aperçu que non seulement c’était vrai, mais aussi que je ne portais pas le corset sans lequel je n’étais pas censée pouvoir quitter mon lit. Je me suis rendu compte que j’étais guérie. Ce fut la fin de ce problème.

Comme je ne travaillais pas et que mes parents étaient opposés à la Science Chrétienne, la praticienne n’a pas voulu m’envoyer de facture. Mais j’ai vite trouvé du travail et j’ai pu commencer à la payer en lui faisant parvenir quelques dollars à la fois. Je ne sais pas réellement ce que cela m’a coûté, mais ce fut une modeste somme.


Si certaines guérisons par la Science Chrétienne se produisent aussi rapidement et aussi aisément que celle qui a été relatée au cours de l’émission radiophonique, d’autres exigent un effort persistant et une consécration profonde à la recherche d’une nouvelle naissance spirituelle. L’entretien suivant a eu lieu à l’occasion d’un exposé présenté devant une classe d’étudiants de troisième cycle.

Question: Parlez-nous un peu de ce qui est à l’œuvre dans le processus de la guérison spirituelle.

Réponse: La plupart des gens laissent plus ou moins envahir leur pensée par des opinions, des croyances et des préoccupations erronées. Elles sont erronées parce qu’elles ont très peu, sinon rien, à voir avec Dieu. Une guérison par la Science Chrétienne fait appel à une prière qui chasse de la pensée la confusion mentale, si bien que l’amour et la puissance de Dieu peuvent entrer dans notre cœur et nous faire renaître. C’est comme si on levait les stores d’une fenêtre pour que le soleil puisse pénétrer à flots, ou comme si on ouvrait les fenêtres d’une maison de vacances pour que l’air frais de la mer chasse l’odeur de renfermé. Souvent cela oblige à remettre en question des idées reçues en s’appuyant sur ses convictions spirituelles; cela implique également un changement de cœur, une réceptivité nouvelle, le respect de Dieu et de Ses capacités spirituelles infinies.

Ces paroles de Jérémie viennent à l’esprit: « Guéris-moi, Éternel, et je serai guéri. » Pour dire cela en toute sincérité, il faut être prêt à abandonner ses tendances égocentriques et matérialistes, et à ouvrir sa pensée à une compréhension nouvelle de ce qui constitue la réalité. C’est là une véritable éducation spirituelle, ou la « nouvelle naissance » mentionnée dans le Nouveau Testament, qui apporte des preuves tangibles sous forme de guérison physique ou autre, notamment la guérison du péché. »

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