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parlons-EN...

Comme des amis qui se réunissent autour d’une table pour s’entretenir des événements de leur existence, les lecteurs du Héraut peuvent, dans cette rubrique, parler de ce qu’ils ont vécu et de ce que leur ont appris leurs découvertes spirituelles dans les activités de l’église et de la vie quotidienne.

Prendre un train qui aille quelque part

L’ATELIER: CROISSANCE DE L’ÉGLISE

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1992


Existe-t-il une église qui ait trop de membres, qui ait pris de l’ampleur au point que ses membres aient envie de dire: « Cela suffit maintenant, nous nous sommes assez agrandis » ?

Ce problème ne doit pas hanter beaucoup d’églises ! La question « Comment faire pour se développer ? » se pose par contre assez fréquemment. Les réponses à cette question sont aussi nombreuses et aussi variées qu’il y a d’églises. Elles font souvent ressortir un fait: s’ils veulent que l’église s’agrandisse, les membres doivent accepter de payer le prix de cette croissance. Comme le soulignent les lettres et les interviews qui suivent, la pratique chrétienne doit s’approfondir en plaçant Dieu au centre des affections.

Une dame se rendit un jour dans une église filiale. Les membres étaient ravis de lui faire visiter leur édifice coquet et bien entretenu. De toute évidence, ils appréciaient sincèrement la Science Chrétienne, ils se plaisaient dans leur église et ils avaient de l’admiration les uns pour les autres. Pourtant, cette église ne recevait pas de nouveaux membres. Les assistants réguliers aux services se satisfaisaient d’assister seulement, les élèves de l’école du dimanche ne semblaient pas désirer se joindre à l’église. Pourquoi cela? voulaient savoir les membres. La dame cherchait une réponse à donner lorsqu’il lui vint à l’esprit la question suivante: « Qui voudrait prendre un train qui n’aille nulle part ? » La seule chose qui manquait, lui semblait-il, la source d’énergie qui pouvait propulser l’église vers sa destination, c’étaient des preuves d’une croissance intérieure plus vigoureuse chez les membres.

Aux yeux du monde, croissance est souvent synonyme de gain: acquérir plus d’argent, avoir plus de membres, notamment plus de membres actifs, et ainsi de suite. Cette recherche engendre un certain malaise; on est rarement satisfait, souvent anxieux, égaré par les apparences. Dans Science et Santé de Mary Baker Eddy, nous lisons une déclaration qui reflète une conception radicalement différente de la croissance: « La Science Chrétienne présente le déroulement, non l’accroissement; elle manifeste, non une croissance matérielle partant de la molécule pour aboutir à l’entendement, mais une communication de l’Entendement divin à l’homme et à l’univers. » Notre tâche ne consiste pas à acquérir davantage de matière, mais à prendre conscience de la grande quantité de bien spirituel que l’Entendement infini nous a déjà communiquée, puis à vivre conformément à notre compréhension.

Jésus présenta à ses disciples une parabole qui résume très bien la question. « Un semeur sortit pour semer sa semence », commence-t-il, puis il décrit les quatre types de sol sur lesquels tombe la graine (Luc 8:4–15): la terre tassée au bord du chemin où les oiseaux peuvent facilement engloutir la graine; le roc, qui ne permet pas à la semence de prendre racine; le terrain infesté d’épines qui étouffent les plantes; enfin, la bonne terre qui nourrit si bien les plantes que celles-ci portent des fruits.

Quel genre de sol offrons-nous à la semence qui a été semée en nous ? Ce point est essentiel si nous voulons résoudre la question de la croissance de l’église. Quand nous défendons nos pensées contre l’affection de la chair, qui s’oppose à la spiritualité en cherchant à engloutir l’effort spirituel, nous pouvons mieux aider les autres à découvrir une vie qui reflète davantage le Christ. Lorsque nos « racines » — notre compréhension de la Science Chrétienne — se sont enfoncées si profondément que les moments d’épreuve nous fortifient au lieu de nous effrayer, nous sommes à même d’aider nos semblables à trouver le chemin des joies spirituelles. Lorsque nous refusons de laisser les préoccupations du monde dominer notre pensée, nous pouvons mieux guider notre prochain dans le labyrinthe de la vie de la les jours. C’est alors que notre vie porte des fruits et que nos églises donnent des preuves de cette fertilité.

Le livre de l’Ecclésiaste nous parle d’un homme sage qui « sauva la ville par sa sagesse ». Étre cet « homme sage », vivre les exigences du christianisme dans sa Science, ne semble pas toujours la voie la plus aisée à suivre. Loin d’être un fardeau, pourtant, cela apporte d’abondantes joies ! Il est vrai que l’entendement mortel cherche à nous faire croire que vivre de façon chrétienne est une tâche monotone et ingrate. Mais le sens spirituel nous révèle de nouvelles profondeurs de liberté, de guérison, d’accomplissement tandis que nous apprenons à marcher où conduit le Christ: dans la lumière et la grâce de la pure bonté du royaume de Dieu.

Mary Baker Eddy écrit: « Ce dont nous avons le plus besoin, c’est de la prière du désir fervent de croître en grâce, prière exprimée par la patience, l’humilité, l’amour et les bonnes œuvres...

« Simplement demander que nous puissions aimer Dieu ne nous Le fera jamais aimer; mais le désir ardent d’être meilleurs et plus saints, exprimé par une vigilance quotidienne et par des efforts pour assimiler davantage le caractère divin, nous formera et nous façonnera à nouveau, jusqu’à ce que nous nous éveillions à Sa ressemblance » (Science et Santé).

La vie de l’église n’est pas séparée de la vie de ses members. Le besoin principal de l’église, c’est aussi celui de chaque membre, c’est ce que chacun peut apporter à la collectivité: la substance de la croissance spirituelle.

Un membre d’une église en pleine croissance nous écrit du Middle West

Ilya un an, nous avions huit membres, et un seul élève à l’école du dimanche. Le bail de notre salle de lecture venant à expiration, notre propriétaire nous avait déjà fait savoir qu’il allait augmenter le loyer; celui-ci allait maintenant être bien au-dessus de nos moyens. Par la suite, nous nous sommes aperçus qu’en fait, il n’avait jamais eu l’intention de nous renouveler le bail.

Nous tenions des assemblées, mais il régnait une grande apathie. Puis, les choses ont commencé à bouger. L’assistant du Committee on Publication, ainsi que le Committee on Publication de notre État nous ont demandé de les soutenir face aux défis qui étaient lancés à la Science Chrétienne. Pendant cinq minutes, après chaque service du dimanche, nous sommes donc restés pour faire un travail métaphysique spécifique pour la Cause de la Science Chrétienne et les droits des Scientistes Chrétiens.

A la même époque, nous avons appris que le copyright de Science et Santé avec la Clef des Écritures allait expirer. Chacun a alors entrepris de relire Science et Santé d’un bout à l’autre.

Peu après, je devais rencontrer notre propriétaire. La bibliothécaire et moi-même, nous nous attachions à l’idée que la salle de lecture faisait partie de l’église. L’église, la salle de lecture, l’école du dimanche n’étaient pas des activités distinctes, mais toutes formaient une seule idée complète. Après avoir beaucoup prié, j’ai été amené à parler au propriétaire comme s’il était un ami très cher que je connaissais depuis des années. Au cours de notre conversation, je sentais se dissoudre la résistance.

Pendant que se transformait notre conception de la salle de lecture, de l’église et de l’école du dimanche, nous avons observé des signes extérieurs de changement. Au bout de quelques heures, le propriétaire rappelait. Non seulement il baissait le loyer de la salle de lecture, mais encore il nous offrait un bail de trois ou cinq ans.

Maintenant que la situation de la salle de lecture était plus stable, nous devions prendre des décisions sur la décoration. A l’intérieur, les murs était brun foncé, le sol était recouvert d’un tapis de couleur sombre et la peinture était toute passée. Nous avons décidé de rendre tout cela plus gai.

Quand le propriétaire est venu voir ce que nous faisions, il s’est exclamé: « Oh ! j’aimais mieux comme c'était avant, cela faisait tellement mystérieux ! » Ce n’était bien sûr pas le but recherché. Il est revenu à plusieurs reprises à des moments où je me trouvais là, apprenant chaque fois de nouvelles choses sur la Science Chrétienne.

D’autres personnes ont aussi appelé la salle de lecture et sont venues pour se procurer Science et Santé. Elles avaient entendu parler de la Science Chrétienne par l’ami d’un ami ou par un parent éloigné. Ces derniers mois, dix exemplaires du livre d’étude sont passés dans les mains de ces chercheurs de la Vérité.

Auparavant, on avait beaucoup de mal à trouver des volontaires pour tenir la salle de lecture. Il fallait pratiquement supplier. Pour paraphraser Jésus: « Vous ne pouvez donc travailler pour nous une heure par mois ? » Maintenant, les gens sont enthousiastes. Ils donnent même des témoignages le mercredi sur le plaisir qu’ils ont à travailler à la salle de lecture, en expliquant que cela leur fait accomplir de grands progrès spirituels.

Le fait de travailler pour la Cause nous a vraiment obligés à prendre conscience de ce qu’elle signifie. Nous avons décidé de lire chacun une des biographies de Mary Baker Eddy pour mieux connaître notre Leader, les travailleurs du début du mouvement et les difficultés qu’ils rencontraient. La bibliothécaire a sorti toutes les biographies et chacun en a choisi une. Cette lecture nous a fait comprendre que nous n’étions pas seuls.

L’apathie se dissipait et une transformation s’opérait parmi les membres. Ils s’investissaient davantage et appréciaient mieux Mary Baker Eddy et la Cause. A la suite de cet épanouissement, nous avons reçu cinq nouveaux membres. Trois jeunes enfants sont venus à l’école du dimanche ainsi qu'un étudiant qui a demandé si on pouvait le prendre en voiture, parce qu’il ne voulait pas manquer l’école du dimanche et l’église. Cela a révélé des possibilités à deux nouveaux moniteurs qui, jusque-là, avaient affirmé ne jamais pouvoir enseigner à l’école du dimanche.

A un certain moment, il semblait que nous n’allions plus avoir de toit au-dessus de notre tête, parce qu’il fallait réparer une fuite. Mais des fonds sont arrivés d’une source inattendue et nous avons pu refaire entiérement le toit.

Plus récemment, trois familles ont emménagé dans notre région. Cela a amené cinq nouveaux élèves à l’école du dimanche. Dimanche prochain, deux membres de plus vont se joindre à l’église. Nous avons ainsi Presque doublé le nombre de nos membres.

Tout cela est arrivé grâce au travail pour la Cause. Il y a eu tout d’abord une meilleure appréciation de la Science Chrétienne. Puis nous avons essayé de mieux comprendre le rôle de Mary Baker Eddy en tant que Leader. Et enfin, nous avons découvert que le désir de vivre pour toute l’humanité et d’apporter cette révélation au XXie siècle nous communiquaient une force nouvelle, au moment même où les difficultés semblaient si grandes.

Ce travail de chaque membre a porté énormément de fruits. Des guérisons longtemps attendues se produisent maintenant.

L’une de nos organistes du mercredi n’est pas Scientiste Chrétienne; elle joue le dimanche dans une autre église. Elle a demandé ce qu’elle pourrait lire sur Mary Baker Eddy. Elle a commencé par la série Nous avons connu Mary Baker Eddy, puis a pris une biographie plus détaillée et l'a lue également. Ensuite, elle a demandé un exemplaire de Science et Santé. Maintenant, elle fait part de ses idées et de ses réflexions au pasteur de son église.

Nous nous sommes tous rendu compte que nous devions être plus actifs. Par exemple, un membre écoute les nouvelles le matin pour connaître les besoins du monde, puis se met à prier spécifiquement pour ces problèmes. Il ne suffit pas de travailler pour soi dès le lever, bien que ce soit absolument nécessaire.

Cette année, deux membres en particulier ont le profond désir de consacrer plus de temps et d’efforts à la pratique de la Science Chrétienne. L’une avait un emploi avec un salaire confortable et un bel avenir professionnel. Elle a déclaré: « Ce n’est plus mon but. Je ne cherche pas à m’élever sur l’échelle sociale; je veux quelque chose de plus haut et ce n’est pas un échelon de plus qui me l’apportera. Mon désir, c’est d’entrer dans la pratique. » Elle a obtenu un poste dans un autre bureau qui va lui donner beaucoup plus de temps pour la pratique. Elle dit: « Je me sens prête à faire ce pas, parce que ce n’est pas un pas en arrière, c’est un progrès vers un but plus élevé. »

DONNER N’APPAUVRIT PAS

Lors de l’assemblée annuelle des membres de notre église filiale, la motion a été faite de soutenir financièrement deux des couples Scientistes Chrétiens qui affrontent actuellement un procès et d’apporter notre soutien métaphysique à tous ces cas. Lors de sa réunion de février, notre conseil exécutif a débattu de la somme que nos moyens nous « permettaient » d’envoyer. Nous étions arrivés à un chiffre élevé pour nous. Le trésorier avait précisé que cette somme mettrait le fonds général à sec, une fois payées toutes les factures de janvier. Mais la motion d’envoyer ces fonds a été votée à l’unanimité.

Le dimanche suivant, nous recevions plus du double de ce que nous recevons d’habitude, ce qui couvrait largement la somme envoyée ! Nous étions très reconnaissants d’avoir la preuve qu’on ne peut s'appauvrir en donnant, quand les mobiles sont bons.

Notre situation financière continue d’être satisfaisante. Lors de notre assemblée trimestrielle, il a été signalé que la situation était meilleure ce trimestre (après l’hiver et les factures de chauffage) que par le passé.

Preuve supplémentaire de l’amour généreux de Dieu: notre fonds pour la conférence a progressé à pas de géant ! (Auparavant, nous devions solliciter des dons longtemps encore après la conférence.) Nous avons aussi eu plus d’assistants que jamais à cette conférence.

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