Beaucoup Ont Entendu prononcer des sermons à l’église, à la radio, à la télévision, ou en d’autres circonstances. Les sermons les plus inspirés nous incitent à mener une existence meilleure ou à suivre Christ Jésus. Parfois, cependant, ils paraissent très éloignés de nos préoccupations personnelles, ou bien nous avons le sentiment que l’orateur n’a pas vraiment saisi ce dont nous avons besoin.
Fervente chrétienne et membre d’une église, Mary Baker Eddy eut maintes occasions d’entendre des sermons. Remarquant à quel point ils variaient tant par leur clarté et leur profondeur que par leur message, elle fut amenée à s’en faire une idée nouvelle. Dans Science et Santé, son ouvrage fondamental consacré à la guérison chrétienne, elle écrit: « Le meilleur sermon qui ait jamais été prêché est la Vérité mise en pratique et démontrée par la destruction du péché, de la maladie et de la mort. »
Nul doute qu’un sermon assez puissant pour guérir les malades et les pécheurs ne saurait inclure le moindre élément théorique ou abstrait ! Nous avons, du reste, un exemple de l’effet produit par une telle prédication. Le Sermon sur la montagne de Christ Jésus illustre bien le rapport qui existe entre enseignement et guérison. Jésus commença par donner son sermon, puis il fit des guérisons. Mary Baker Eddy y attachait une si grande importance qu’elle dit dans son Message to The Mother Church for 1901: « A mon sens le Sermon sur la montagne, lu chaque dimanche, sans commentaire, puis appliqué pendant toute la semaine, suffirait à la pratique chrétienne. La Parole de Dieu est un puissant prédicateur, et elle n’est pas trop spirituelle pour être applicable, ni trop transcendantale pour être entendue et comprise. »
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