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La perception de notre identité divine apporte la guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1992


Les Médecins Ont déclaré qu’il n’y avait plus d’espoir pour la personne que vous aimez ? Vous avez vainement essayé de vous libérer de l’emprise de la drogue, de l’alcool ou du tabac ? Vous êtes victime d’une injustice, d’un malheur ou de l’hérédité ? Quel que soit le sujet de vos tourments, il existe un système de guérison chrétiennement scientifique que l’on peut véritablement démontrer. Il est sûr et accessible à tous.

Cette loi spirituelle de guérison, que Christ Jésus et ses disciples ont démontré au premier siècle de l’ère chrétienne et que Mary Baker Eddy a exploré dans ses ouvrages sur la Science Chrétienne, nous permet de nous identifier, et d’identifier autrui, sans tenir compte des critères physiques, sociaux ou financiers. Où qu’il demeure, quelles que soient son origine et sa situation dans la vie, chacun de nous peut, grâce à la prière, parvenir à une réponse satisfaisante à cette question à la fois nouvelle et ancienne: « Qui suis-je ? »

Dans son Épître aux chrétiens de Rome, l’apôtre Paul résume sa réponse à la « crise d’identité » de l’humanité par ces cinq mots: « Nous sommes enfants de Dieu. » Jésus révéla cette vérité qui embrasse tout, à savoir que Dieu est Esprit. Par conséquent, le fait d’être enfants de Dieu, les enfants de l’Esprit incorporel, signifie forcément que la vérité de notre être transcende l’apparence matérielle. Nous avons le droit divin et l’obligation chrétienne de nous identifier et d’identifier les autres aux fils et aux filles spirituels de notre Père-Mère Dieu. L’esprit universel ne nous connaît pas selon les classifications humaines: hommes et femmes, chrétiens et non chrétiens, maîtres et serviteurs, riches et pauvres, noirs, métis ou blancs.

Dieu crée l’homme, notre véritable identité à tous, à Son image et à Sa ressemblance. Ce que le Père crée doit être semblable à Dieu, bon et parfait. Il ne saurait créer quelque chose qui Lui soit dissemblable. L’Amour parfait ne peut produire la haine. La Vie éternelle ne peut inclure la mort.

Dieu n’est en rien la cause de la misère humaine. Selon l’Écriture, Il ne connaît rien du mal ni de la discordance. Par conséquent, nous ne devons pas lui imputer les pensées ni les actes humains mauvais. La Bible déclare: « Nous ne saurions parvenir jusqu’au Tout-Puissant, grand par la force, par la justice, par le droit souverain: il n’afflige pas » (d’après la version King James).

Alors pourquoi l’existence est-elle marquée par les luttes, la tristesse, la souffrance et la maladie ? Le récit biblique de l’aveugle de naissance renvoie à cette question. Saint Jean rapporte que les disciples demandèrent à Jésus si la cécité de cet homme était un phénomène héréditaire dû à des parents pécheurs ou si elle résultait de ses propres fautes.

La réponse de Jésus est instructive: « Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. » Et Jésus lui rendit la vue. Par la suite, lorsque les disciples comprirent mieux la loi de la totalité de Dieu et de Sa bonté, loi qui détruit la maladie et le péché, ils furent également capables de guérir grâce au pouvoir de l’Esprit sur la matière.

Nous pouvons faire de même, parce que ce pouvoir de la Vérité divine, ou Christ, dont Jésus fut l’exemple parfait et que ses disciples apprirent à exprimer, est encore présent aujourd’hui. Le Christ, la Vérité, est indestructible et éternel. Nous aussi, nous pouvons démontrer la Science du Christ qui spiritualise, libère, régénère et sauve. Dans la préface de Science et Santé, Mary Baker Eddy explique: « La guérison physique par la Science Chrétienne résulte, aujourd’hui comme au temps de Jésus, de l’opération du Principe divin, devant laquelle le péché et la maladie perdent leur réalité dans la conscience humaine et disparaissent aussi naturellement et nécessairement que les ténèbres font place à la lumière et le péché à la réforme. Aujourd’hui, comme autrefois, ces œuvres puissantes ne sont pas surnaturelles, mais suprêmement naturelles. Elles sont le signe d’Emmanuel, ou « Dieu avec nous » — une influence divine toujours présente dans la conscience humaine et qui se renouvelle, venant maintenant selon l’antique promesse:

Pour publier la liberté aux captifs [des sens]
Et le recouvrement de la vue aux aveugles,
Pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression. »

J’ai vu comment « l’opération du Principe divin », de la puissance et de la loi toujours présentes de Dieu est à l’œuvre dans notre existence aujourd’hui. Un matin de 1988, j’ai rencontré une jeune maman qui amenait sa petite fille à la crèche. L’enfant savait à peine marcher. Elle pleurait et criait.

Ce matin-là, ma pensée avait été pleine de gratitude pour la vérité de la nature spirituelle de la création de Dieu. Comme notre Créateur est merveilleux, m’étais-je dit, Lui qui est la Vie et l’Amour tout-puissants, toujours présents, à qui toutes choses sont possibles.

Tendant les mains vers la petite fille, je lui ai dit: « Viens, ma petite chérie. » L’enfant a littéralement sauté dans mes bras, et je l’ai câlinée. Elle a tout de suite cessé de pleurer et m’a souri. La porte s’est ouverte. « Je vais la faire entrer », ai-je dit à la mère qui est partie très vite, visiblement soulagée.

La personne qui était à l’intérieur s’est exclamée: «Je n’en crois pas mes yeux ! Personne ne veut jamais toucher cette enfant, et encore moins la prendre dans les bras. »

« Et pourquoi ne veut-on pas la toucher ? C’est une si jolie petite fille ! » ai-je dit. Le visage de l’enfant s’est illuminé. Elle se trémoussait dans mes bras.

« L’avez-vous regardée ? » demanda la dame. A ce moment-là, j’ai remarqué qu’une vilaine éruption couvrait les bras et les jambes de l’enfant, et qu’elle n’avait aucun cheveu sur la tête.

Immédiatement j’ai prié en réfutant silencieusement le tableau pitoyable de la souffrance humaine et en le remplaçant par l’affirmation que l’homme créé par Dieu, à Sa ressemblance spirituelle, est toujours harmonieux, sans tache, sans souillure. En fait, c’est ainsi que j’avais d’abord pensé intuitivement à cette petite fille — belle et parfaite — et elle avait répondu à cette vérité qu’exprimait ma pensée pleine d’amour. S’efforcer de connaître ce que Dieu connaît de nous, Sa création, c’est ce qu’on appelle prier: une communion de cœur avec Dieu, silencieuse et patiente.

En partant, je pensais que le pouvoir de l’Amour divin est toujours présent pour guérir tous les maux humains. Cette chère petite et sa maman avaient certainement besoin d’une telle nourriture spirituelle, pensais-je, car l’Amour divin est le baume qui nettoie et purifie.

J’ai rencontré à nouveau la mére plus tard et lui ai donné un exemplaire du Christian Science Sentinel, qu’elle a gardé quelques jours. En me le rendant, elle m’a dit que cette lecture avait apaisé ses craintes. Elle prenait conscience du fait que Dieu peut guérir la maladie si l’on a recours à Lui. Les médecins, me dit-elle, avaient déclaré que l’eczéma et l’alopécie dont souffrait son enfant étaient incurables. Elle avait abandonné les médicaments prescrits et même les remèdes à base de plantes, car tout cels s’était avéré inefficace. Je lui ai prêté un exemplaire de Science et Santé et l’ai engagée à le lire, ce qu’elle a fait.

En l’espace d’un mois, les cheveux de la petite fille se sont mis à repousser, et les plaies qui lui couvraient tout le corps se sont desséchées. Plus de deux ans se sont écoulés, et elle est complètement guérie. Sa peau est fraîche et lisse, et ses cheveux forment deux nattes épaisses et soyeuses.

Qui ou qu’est-ce qui a réellement guéri cette enfant ?

C’est le Christ, la puissance de Dieu. Cette influence divine m’a permis d’accepter la vérité de l’être spirituel, me montrant que l’homme est toujours aussi parfait que son Créateur. C’est cette influence universelle, à l’œuvre dans la conscience humaine, qui a détruit les craintes de la mère et a libéré sa fille.

La guérison-Christ se produit lorsque nous reconnaissons que nous sommes les enfants de Dieu, l’Esprit divin, et que nous voyons les autres ainsi. Le fait de percevoir que nous sommes spirituels non seulement amène notre pensée à exprimer l’amour, la joie et la beauté, mais efface également de la conscience les défauts comme la méchanceté, la cupidité, le désespoir, l’envie et la colère. A leur place s’expriment l’harmonie, la bonté et la confiance en Dieu.

Pour mieux saisir chaque jour la vérité de notre identité spirituelle, il nous faut suivre le conseil inspiré que Mary Baker Eddy nous donne dans Science et Santé: « Soyez conscient de la vérité de l’être, savoir que l’homme est l’image et la ressemblance de Dieu en qui toute existence est permanente et exempte de douleur. Souvenez-vous que la perfection de l’homme est réelle et inattaquable, tandis que l’imperfection est condamnable, irréelle, et n’est pas produite par l’Amour divin. » Cette compréhension de notre nature divine apporte la guérison.

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