Deux Semaines Après la naissance...

Deux Semaines Après la naissance de notre quatrième fils, un docteur m'apprit que l'enfant avait quelque chose d'anormal à la jambe gauche. Trois mois plus tard, il n'y avait aucune amélioration, et l'on me dit que le bébé devrait porter deux couches en tissu-éponge au lieu d'une. Le docteur m'expliqua que c'était pour forcer sa jambe à prendre une position adéquate afin que l'os soit bien en place par rapport au bassin.

Quelques semaines plus tard, on nous envoya à l'hôpital pour faire faire des radiographies à notre enfant. On lui fixa une éclisse en caoutchouc à porter par-dessus sa couche. L'enfant semblait très mal à l'aise et très malheureux; j'étais également malheureuse de le voir ainsi. Je me rappelle avoir demandé au docteur comment mon fils allait pouvoir s'asseoir avec cette éclisse. Il me répondit que si je voulais qu'il marche, je ferais bien de ne plus m'attendre, pendant un certain temps, à le voir s'asseoir.

Pendant les mois qui suivirent, il nous fallut retourner souvent à l'hôpital. Enfin, on prit les mesures de l'enfant pour lui faire une éclisse avec des courroies de cuir et des boucles afin de lui maintenir les genoux.

C'est alors que je me suis demandé pourquoi j'acceptais tout cela au détriment de notre bébé, de toute la famille et de moi-même, alors que je savais qu'il existait une meilleure solution. J'ai pris mon livre Science et Santé et je me suis mise à le lire. Mais je savais que j'avais besoin d'aide supplémentaire. J'ai donc emmené notre fils voir une praticienne de la Science Chrétienne. Elle a écouté mon histoire et m'a parlé avec assurance de la guérison par la Science Chrétienne.

Notre visite a eu lieu un dimanche. Le mardi, j'ai reçu d'elle une lettre avec une citation de la Seconde épître à Timothée: « Ce n'est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d'amour et de sagesse. » Quand j'ai lu ce passage de la Bible, toute ma crainte a disparu et j'ai retiré l'éclisse. Mon mari était d'accord avec cette décision.

Au cours des trois semaines qui nous séparaient d'une nouvelle visite chez le médecin qui devait examiner notre fils, la praticienne et moi avons échangé beaucoup de lettres. Avec son aide, nous nous sommes attachés au fait spirituel que l'homme créé par Dieu demeure parfait ainsi que le Père l'a créé. La perfection spirituelle était présente dans nos pensées. Un cantique de l'Hymnaire de la Science Chrétienne me fut d'une aide immense. En voici un des couplets:

Le fait de savoir que Dieu, l'Amour, créa l'homme « pareil à l'Amour » m'a aidée, grâce au sens spirituel, à concevoir notre fils comme exprimant son être originel, dont la forme est divinement parfaite.

J'ai reçu le passage suivant à étudier dans Science et Santé: « L'Entendement divin, qui forme le bouton et la fleur, prendra soin du corps humain, de même qu'il revêt les lis; mais qu'aucun mortel ne se mêle du gouvernement de Dieu en y interposant les lois des faux concepts humains. »

Le moment venu de faire examiner notre fils, nous l'avons emmené à l'hôpital. Après lui avoir fait une radiographie, le médecin l'a examiné, puis nous a dit: « Il a les hanches parfaitement normales. » Il m'a demandé de tenir les mains de l'enfant pour le faire marcher dans la pièce. Le sourire qui illuminait le visage du docteur en disait long. Notre fils n'avait ainsi plus besoin des services de l'hôpital et, six jours plus tard, il marchait sans aide.

Cela se passait en 1971. Notre fils joue maintenant au football, fait de grandes randonnées à pied et n'a jamais été limité d'aucune façon.

Je suis profondément reconnaissante des progrès spirituels continus qui se sont produits depuis cette guérison. Je suis heureuse d'être membre actif de notre église filiale depuis de nombreuses années et reconnaissante des bienfaits que m'a apportés le cours de Science Chrétienne.

Christine Mary Sturrock
Leeds (West Yorkshire), Angleterre