Mon Cœur Déborde de gratitude envers la Science Chrétienne et envers la personne qui, dans l’existence quotidienne, vécut si parfaitement la Science Chrétienne que cela poussa ma mère à s’informer auprès d’elle de cette Science. Par la suite, ma mère me fit inscrire à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, ce qui me fournit une base magnifique pour me lancer dans la vie.
Nombreuses sont les guérisons que j’ai eues et que je pourrais relater: guérisons de difficultés physiques et de mésententes. Il m’a été donné un foyer et des ressources. Des objets perdus ont été retrouvés. J’ai été protégée et guidée. La liste est interminable; toutes les solutions sont venues par la prière et quelquefois de façon remarquable.
Il y a quelques années, une excroissance se développa sur mon corps, ce qui me préoccupa beaucoup. Chaque fois que j’y pensais, je m’absorbais dans cette déclaration de Science et Santé de Mary Baker Eddy: « Ce dont nous avons le plus besoin, c’est de la prière du désir fervent de croître en grâce, prière exprimée par la patience, l’humilité, l’amour et les bonnes œuvres. » Je me rendais compte que je ne pouvais croître qu’en grâce, et Christian Science versus Pantheism de Mary Baker Eddy explique que la grâce est « l’effet de la compréhension de Dieu ». Dans Écrits divers, Mary Baker Eddy déclare: « Un peu plus de grâce, un mobile purifié, quelques vérités tendrement énoncées, un cœur adouci, un caractère maîtrisé, une vie consacrée rétabliraient l’action normale du mécanisme mental, et rendraient manifeste le mouvement du corps et de l’âme en harmonie avec Dieu. » Avec sincérité, je me suis efforcée de vivre ces vérités et de les mettre en action dans ma vie quotidienne.
A une époque, j’ai demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de me donner un traitement par la prière. Elle a attiré mon attention sur ce verset de l’Ecclésiaste: « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher. » Je me suis attachée à cette vérité et me suis rendu compte qu’il n’est pas possible au reflet de Dieu d’avoir quoi que ce soit de superflu, une excroissance par exemple, car rien ne peut être ajouté à l’image et ressemblance de Dieu.
Je n’ai parlé à personne d’autre de cette situation et, peu après, je me suis aperçu que la grosseur avait disparu et que la peau était lisse. Cela n’est jamais revenu.
Plus récemment, j’ai eu le sentiment d’être surchargée de responsabilités dans mes affaires. J’ai alors ressenti des douleurs dorsales insupportables. Mon mari et une praticienne m’ont soutenue par la prière à plusieurs reprises, et la situation s’est améliorée; une gêne constante demeurait toutefois et il m’était difficile de bien dormir. J’ai étudié attentivement les vérités spirituelles de la Bible et les œuvres de Mary Baker Eddy sur le Principe — que Mary Baker Eddy utilise comme l’un des noms qui désignent Dieu — et sur l’homme. J’ai retiré de cette étude beaucoup d’inspiration et la situation est devenue plus facile à supporter.
J’ai pu remplir les obligations d’un emploi du temps chargé à l’église, au bureau, à la maison et faire face à mes obligations mondaines sans que personne ne se rende compte de mon état. Parfois, je m’accrochais à toute inspiration me venant sur le moment; et chaque fois que je lisais la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, je me servais des vérités qui semblaient s’appliquer à ma situation. Fréquemment, dans les instants difficiles, des paroles des cantiques de l’Hymnaire de la Science Chrétienne me venaient à l’esprit et me soutenaient.
Puis, un certain jour, il sembla que, pour les besoins de ma profession, il me faudrait passer un examen médical. J’appelai une praticienne et lui expliquai que je lui demandais de prier pour moi, car la perspective de cette visite médicale m’effrayait. Après avoir prié, elle me suggéra de venir la voir. Ma première pensée fut que nous avions déjà tellement parlé de cette situation et que nous avions tellement prié à son sujet que je n’avais vraiment plus aucune raison d’aller voir cette praticienne, car que dire de plus ? Mais l’idée me vint tout de suite qu’il me fallait être obéissante; aussi suis-je allée la voir.
Notre entretien porta sur le fait suivant: puisque je suis en vérité l’image et la ressemblance de Dieu, je reflète le gouvernement harmonieux de Dieu et je ne peux absolument pas avoir le moindre sentiment de fausse responsabilité. A l’instant même, la praticienne et moi avons pris conscience de la vérité de ce fait et nous avons su que la guérison allait s’accomplir. Ce fardeau pesant que j’avais ressenti avait disparu. Dans les semaines qui suivirent, je sentis dans le dos que des choses se mettaient en place et, en moins de trois semaines, la guérison fut complète et permanente.
Il m’est impossible d’exprimer par des mots ma gratitude envers Christ Jésus qui nous a montré le Chemin, envers la Science Chrétienne qui est une aide efficace dans tous les détails de l’existence quotidienne, et envers Mary Baker Eddy, qui, avec ténacité, a persévéré à faire connaître cette Science afin que tous puissent en faire usage. C’est pour moi sans aucun doute une perle d’une valeur inestimable.
Randburg (Transvaal),
République sud-africaine