En 1986, Alors que j’en étais à ma deuxième année d’étude de la Science Chrétienne, mes deux petites sœurs (15 ans et 12 ans à l’époque) souffraient depuis longtemps de caries dentaires. Il n’était pas rare de les voir les joues enflées et souffrant de douleurs intenses.
Un jour, alors que j’étudiais la Bible, et Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, je les vis cherchant les médicaments qu’elles utilisaient pour calmer leurs douleurs, mais ces remèdes étaient épuisés. Je profitai de cette occasion pour leur proposer le traitement par la Science Chrétienne. Elles acceptèrent gentiment. Je leur ai parlé de Dieu, l’Esprit, et de Sa parfaite création spirituelle qui est exempte de toute maladie et de douleur. Je leur ai dit que nous sommes tous inclus dans cette parfaite création.
Ce matin-là, j’avais compris quelque chose de merveilleux: Christ Jésus rendait grâce à Dieu avant ses démonstrations de pouvoir spirituel (voir la multiplication des pains et la résurrection de Lazare dans l’Évangile selon Jean). Cela me montrait que Jésus avait totalement confiance en Dieu. C’est ce que j’ai essayé de faire aussi en affirmant mentalement que Dieu, l’Esprit, étant bon, l’idée qu’Il créa ne pouvait pas être sujette à la carie ni à aucune autre erreur, selon ce que déclare Science et Santé: « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. »
Les jours qui ont suivi, mes sœurs ne souffraient plus; et, deux ans plus tard, alors que je revenais de l’intérieur du pays après mes études, mes petites sœurs me confirmèrent que leur guérison avait été permanente. Cette guérison a été un sujet de reconnaissance pour nous trois.
En 1987, j’ai été capable de me guérir de ce qui semblait être une grave attaque de malaria en une nuit. (L’ami avec qui je partageais la même chambre, au home des étudiants, ne pensait pas que je puisse m’en sortir sans l’aide de médicaments.) Ma pensée était alors embrouillée et, étant alité, j’ai médité sur l’exposé scientifique de l’être et sur la définition de l’homme que l’on trouve tous deux dans le chapitre « Récapitulation » de Science et Santé. J’ai été particulièrement aidé par ces mots: « ... ce qui n’a pas une seule qualité de la Divinité; ce qui ne possède ni vie, ni intelligence, ni pouvoir créateur qui lui soient propres, mais reflète spirituellement tout ce qui appartient à Son Créateur. » Ma nuit se passa paisiblement et je me réveillai le lendemain, guéri. Je n’ai pas eu de rechute depuis.
Les bienfaits que j’ai reçus grâce à la Science Chrétienne sont nombreux. Mais le meilleur de tout, c’est que je me sois débarrassé dans une certaine mesure du fardeau de la critique destructive, de la haine (surtout des animaux), de la colère, de la timidité, de l’autojustification, de la sensualité et de la convoitise. Bien sûr que la lutte a été rude mais, comme l’écrit Mary Baker Eddy dans Écrits divers, « la Vérité est reposante, et l’Amour triomphant ». Ces progrès ont entraîné une plus grande consécration à mon travail spirituel quotidien.
Ma reconnaissance est sans borne envers notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, pour m’avoir montré comment aimer Dieu et l’homme. Et mon admiration est grande envers tous ceux qui sont dévoués à la Cause de la Science Chrétienne dans le monde.
Kinshasa/Bumbu, Zaïre