Depuis La Maternelle jusqu’au deuxième mois de la sixième, j’ai fréquenté une école privée. Ce furent pour moi des années heureuses. Je n’avais que des amis parmi mes camarades de classe, j’aimais les enseignants et les cours. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, seulement voilà. ..
Un beau jour, mon père a décidé de m’inscrire à l’école publique. Elle avait une excellente réputation sur le plan scolaire et l’avantage d’être gratuite. Mon père commençait à penser à nos études universitaires (j’avais un frère aîné), qui coûtent excessivement cher aux États-Unis. Le moment semblait tout indiqué pour envisager sérieusement de faire des économies.
J’étais d’accord là-dessus. Ce qui ne me plaisait pas, c’était d’arriver dans une nouvelle école après la rentrée. Je savais que la transition allait être délicate, mais rien ne m’avait préparée à la gêne profonde dans laquelle j’allais me trouver plongée.
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