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Découvrir notre véritable valeur spirituelle

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1991


Avez-Vous Déja imaginé ce que serait votre vie si vous étiez riche, vraiment riche ? C’est le rêve de beaucoup de gens. Pourtant, tout l’argent, toute la fortune et toute la célébrité du monde n’égalent pas la valeur spirituelle que nous possédons déjà en notre qualité d’enfant de Dieu. A mesure que nous découvrons les lois spirituelles de Dieu qui gouvernent l’homme, et que nous révèle la Science Chrétienne, nous démontrons avec une autorité divine absolue notre vraie richesse spirituelle.

La Science Chrétienne nous enseigne la véritable nature de l’homme, enfant de Dieu. Nous apprenons que l’homme est spirituel, il est complet, parfait, et reflète totalement la bonté de Dieu. Dieu est Tout-en-tout, et l’homme est Sa plus haute expression. A mesure que nous apprenons à démontrer notre véritable valeur spirituelle, nous cessons d’accorder du crédit au tableau matériel et nous raisonnons ainsi: Si Dieu est bon (et Il l’est), et si l’homme Le reflète (ce qui est le cas), alors l’homme, dans la Science, est bon, utile et précieux, il est incapable de commettre une erreur ni de pécher. De par ses origines mêmes, il est parfait, sain et complet, selon la loi du Principe divin, Dieu. Nous démontrons cette liberté en faisant le bien, en triomphant de la matérialité et de la sensualité par la compréhension spirituelle de l’homme. Ce n’est pas toujours facile, mais de merveilleuses découvertes nous attendent lorsque nous apprenons qui nous sommes réellement et quelle est notre véritable valeur. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de démontrer ce que tout cela signifie.

A cette époque, malgré un travail bien rémunéré et un métier plein d’avenir, j’étais si enfoncé dans le matérialisme et le sensualisme que je tombai malade et dus donner ma démission. Je sombrai dans un état de dépression profond en prenant conscience du gâchis que j’avais fait de ma vie. Comme l’enfant prodigue, je constatai que j’avais dissipé mon bien « en vivant dans la débauche », alors que je savais qu’un Scientiste Chrétien devait mener une existence saine, caractérisée par un amour pur et fraternel. (« Moi » seul comptait, semblait-il, au détriment de tous les autres.)

Je retournai chez mes parents, qui demeuraient dans un autre État et qui m’accueillirent chaleureusement. Je n’eus bientôt qu’un revenu très modeste. Ma dépression devint chronique, et je voulais renoncer à tout, ne désirant plus rien avoir affaire avec la matière. A certains moments, c’est à la vie que je voulais tout simplement renoncer, parce que je me sentais malheureux d’avoir enfreint le Premier Commandement en adorant de faux dieux, au lieu de vénérer mon Père-Mère Dieu, l’Amour divin.

Bientôt, cependant, mon attitude changea, et je me tournai vers la Bible et Science et Santé avec l’ardent désir de croître spirituellement. Je savais dans mon cœur que cela était possible grâce à une étude plus sincère des Écritures et des œuvres de Mary Baker Eddy, l’auteur de Science et Santé. Entreprenant une étude approfondie de ce que signifient la Vie et la substance dans la Science, je me débarrassai de la volonté personnelle et de l’autojustification; j’eus ainsi de merveilleux aperçus de mon union spirituelle avec Dieu. Je fus aussi mieux à même de voir en mon semblable l’enfant de Dieu et de l’aimer davantage. D’autre part, je comprenais que la vraie substance n’est pas du tout dans la matière, mais dans les idées spirituelles. Le Principe divin et ses lois me guidèrent tout au long de cette étude. Et il peut en être de même pour chacun de nous, par des voies diverses, si nous appliquons les règles chrétiennement scientifiques exposées dans Science et Santé.

Du point de vue humain, j’avais alors de très maigres revenus. Mais je pus réévaluer tout ce que je possédais d’un point de vue spirituel et procéder à certains ajustements nécessaires. Ainsi, je me posais la question suivante: « Cette dépense-ci ou cette possession-là est-elle réellement nécessaire ? Quel bien spirituel en retirerai-je ? » Pendant mes loisirs, je suivis des cours par correspondance sur les investissements et la gestion financière. Mon attitude concernant l’argent et les biens matériels changea complètement; je fus bientôt sur la voie menant à la découverte et à la démonstration de mon capital « spirituel » net, lequel, comme j’ai pu le constater, est infini.

J’appris également que la loi de Dieu nous met à même d’exprimer l’Entendement divin, la véritable intelligence, dans nos rapports avec les autres et dans la conduite de nos affaires. Le résultat fut que je me remis tout naturellement à mener une existence normale, mais en sachant cette fois ce qui comptait le plus à mes yeux.

Qu’importe le peu d’argent ou de biens que nous avons, nous pouvons toujours compter sur Dieu, l’Entendement divin, la source de notre subsistance. Il est juste et naturel que nous soyons riches en esprit à mesure que nous acquérons une meilleure compréhension de notre Père-Mère Dieu et que nous Le reflétons en vivant d’une manière spirituelle. Nous avons tous le droit divin de bénéficier des richesses spirituelles qui découlent de la vie en Dieu et de voir leurs bienfaits se manifester dans notre existence.

En réalité, la seule valeur véritable de l’homme est spirituelle, parce que l’homme lui-même n’est pas matériel, mais spirituel. La spiritualisation de la pensée, grâce à l’étude de la Science Chrétienne, nous permet de le prouver. Nous apprenons que la matérialité et la sensualité ne sont en réalité rien d’autre que des illusions, qu’elles sont trompeuses et destructives lorsque nous les laissons gouverner notre vie.

« Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Cette exhortation de Jésus s’adresse autant, aujourd’hui, à ceux qui doivent la comprendre et la démontrer sur le plan individuel qu’à l’ensemble des nations qui recherchent la paix mondiale; et elle est impérative pour tous. Mary Baker Eddy fait la remarque suivante dans Science et Santé: « Pour les sens physiques, les exigences rigoureuses de la Science Chrétienne semblent péremptoires; mais les mortels se hâtent d’apprendre que la Vie est Dieu, le bien, et que le mal n’a en réalité ni place ni pouvoir dans l’économie, soit humaine, soit divine. » Le mal, ou erreur, est une croyance erronée, un mensonge au sujet de l’homme. Nous pouvons le rectifier en comprenant son néant originel et son absence de pouvoir sur nous, c’est-à-dire, en reconnaissant la suprématie de Dieu, le bien, dans notre vie. C’est comme si on nettoyait la vitre de sa pensée afin que la lumière (l’illumination spirituelle) puisse briller de tous ses feux à travers.

Jésus, qui nous guide par son exemple, prouva la valeur de la substance spirituelle en donnant à manger à cinq mille personnes avec quelques pains et deux poissons. Nous aussi, nous pouvons démontrer, dans une certaine mesure, cette domination sur la matière en laissant notre vie s’imprégner de la substance de l’Esprit. Aussi, pour obéir à la Bible, dépouillons-nous du « vieil homme » pour revêtir « l’homme nouveau » dans toutes nos pensées et tous nos actes, avec la compréhension spirituelle de l’homme, l’enfant bien-aimé de Dieu. De cette façon nous prouverons que, grâce à Dieu, nous pouvons mener une vie féconde et satisfaisante dans l’Esprit, en exprimant un véritable amour fraternel.

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