Paul Nous Donne cet excellent conseil: « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées » (Philippiens). Et pourtant, combien sommes-nous à l’écouter ? N’avonsnous pas plutôt tendance à ruminer les injustices et les sujets de colère ? Ne dépensons-nous pas notre énergie à ressasser et à revivre en pensée les événements désagréables de la journée ?
Ce ressassage entraîne souvent un phénomène curieux. Quelle qu’ait pu être notre colère au moment de l’incident évoqué, notre irritation tend à s’amplifier chaque fois que nous y pensons. Le ressentiment et l’animosité grandissent à mesure que nous ruminons les terribles détails de l’incident, et nous cultivons ainsi le mal dans notre propre conscience, courant le risque qu’il finisse par nous détruire. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Vous devez dominer les mauvaises pensées en premier lieu, sinon elles vous domineront en second lieu. »
Examinons à nouveau les propos de Paul: « Que... tout ce qui mérite l’approbation... soit l’objet de vos pensées. » Lorsque nous maîtrisons ainsi nos pensées, nous ne nous contentons pas de contempler le côté reluisant d’une situation négative. Nous ne restons pas davantage insensibles à un problème. Nous refusons de laisser des pensées destructives (et de toute évidence autodestructives) gouverner notre vie. En maîtrisant ces pensées stériles et nuisibles et en les éliminant de notre conscience, nous sommes à même de penser et de prier avec des idées claires; nous pouvons alors agir avec assurance et sans animosité.
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