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Jésus nous a montré le chemin par ses paroles... et par ses œuvres

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1991


Un Après-Midi, dernièrement, alors que je me trouvais dans une librairie où il est permis de feuilleter les livres, j’ai examiné un ouvrage aux couleurs vives, pour enfants, qui racontait plusieurs guérisons de Christ Jésus. C’était écrit et illustré de façon intéressante. Après avoir replacé le livre, je suis rentrée chez moi tout en réfléchissant à ce que je venais de lire. Il manquait quelque chose ! Puisque seuls étaient rapportés les récits de guérison, Jésus apparaissait comme un faiseur de miracles: une personne accomplissant des actes surnaturels. De plus, le livre impliquait que les guérisons résultaient du pouvoir personnel de Jésus. Je me rendis compte alors que j’avais appris, grâce à la Bible et au livre d’étude de la Science Chrétienne (Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne) à établir une corrélation entre les paroles et les œuvres de Jésus. J’avais appris qu’elles n’étaient pas indépendantes les unes des autres. Au contraire, les actes de Jésus confirmaient ce qu’il enseignait. Ses guérisons étaient le résultat naturel de sa compréhension de la bonté omnipotente de Dieu, et ceux qui suivent le Maître peuvent comprendre ce pouvoir et guérir comme lui.

Bien des gens prennent en général le Sermon sur la montagne comme un guide de bonne conduite, mais ils continuent à croire que les guérisons ne sont pas pour notre époque. Pourtant, lorsque les enseignements de Jésus sont compris et vécus d’une façon spirituelle, la guérison en résulte. Les enseignements du Maître ne sont pas abstraits, ils ne manquent pas de réalisme. Il l’affirme lui-même: « Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie. »

Que signifient donc les paroles de Jésus ? Comment relier ces paroles à ses œuvres ? C’est par Dieu qu’il faut commencer.

La prémisse de base des enseignements de Jésus, c’est que Dieu, l’Esprit, est Tout. Lorsque Jésus a dit: « C’est l’esprit qui vivifie; la chair ne sert de rien », n’impliquait-il pas la totalité de l’Esprit ?

Dans le Sermon sur la montagne, Jésus a mis en évidence certaines qualités qui proviennent de l’Esprit: l’humilité, la bonté, la pureté, la miséricorde, la justice.

L’humilité et la douceur sont des qualités indispensables pour comprendre le rapport qui nous unit à Dieu. Jésus a déclaré: « Heureux ceux qui sont doux, car la terre leur appartiendra ! » (version synodale). L’humilité véritable a sa source en Dieu, l’Esprit; cette qualité n’est donc pas de nature finie ni mortelle. Dieu, l’unique Ego, ne renferme aucun élément de mal, puisqu’il est entièrement bon. C’est auprès de Dieu, le bien, que nous recherchons inspiration, sagesse et guérison. Ce fait est bien illustré par la remarque de Jésus: « Je ne puis rien faire de moi-même. » Le Sauveur enseigna que le pouvoir revient à Dieu, l’Esprit, non à la chair.

Jésus affirma qu’il était le fils de Dieu. Nous pouvons, nous aussi, revendiquer notre unité avec le Père. En réalité, nous ne sommes pas des mortels habitant un univers séparé de Dieu, mais maintenant même, chacun de nous est au contraire l’expression de l’Esprit. Nous n’exprimons donc que la perfection qui est inhérente à l’Esprit. Comprenant ce fait, nous pouvons dès maintenant ressentir la présence de Dieu. Lorsque nous exprimons la douceur et l’humilité que Jésus préconisait et démontrait, notre caractère se transforme. Nous entrevoyons notre nature parfaite véritable. Des défauts comme l’arrogance, l’égotisme, l’effronterie, qui viennent de la chair et qui sont donc l’opposé de la douceur et de l’humilité, se manifestent alors de moins en moins.

Un fonctionnement harmonieux du corps devient la norme, lorsque nous nous considérons continuellement comme les enfants de l’Esprit. La douceur et l’humilité véritable nous aident à n’écouter que Dieu et à nous détourner de la chair, c’est-à-dire des suggestions de maladie et d’inharmonie.

Un après-midi de printemps, je travaillais dans mon jardin lorsque, par inadvertance, j’ai mis le pied dans un trou assez profond et me suis fait mal à la cheville. Aussitôt, j’ai tourné ma pensée vers Dieu et j’ai affirmé que mon identité résidait dans l’Esprit et donc qu’elle était harmonieuse. Ma cheville semblait dans un était grave et j’avais peur de ne pouvoir marcher pendant plusieurs jours. J’ai prié pour comprendre que l’Esprit, Dieu, dirigeait la situation et qu’il était le seul pouvoir. Je me suis rappelé ce passage de Science et Santé: « Les muscles parlent-ils, ou est-ce vous qui parlez pour eux ? La matière n’est pas intelligente. » Toute la soirée, j’ai poursuivi ma prière en m’attachant à cette affirmation. Je n’ai pas été surprise de constater le lendemain matin que je marchais normalement.

Les paroles et les œuvres de Jésus doivent s’étudier et se comprendre. Méditer la signification de ses enseignements et les mettre en pratique chaque jour, cela élargit notre perception du pouvoir et de la présence de Dieu. Science et Santé fait cette remarque: « Il est possible — c’est même le devoir et le privilège de tous, enfants, hommes et femmes — de suivre en quelque mesure l’exemple du Maître en démontrant la Vérité et la Vie, la santé et la sainteté. » Si nous le faisons, nous comprendrons peu à peu que les paroles et les œuvres de Jésus ne font qu’un, et leur pouvoir spirituel nous sera révélé.

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