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La prière qui répond à tous les besoins humains

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1991


Prier ! A Quoi ça sert ? Si vous croyez que c’est ça qui va arranger mes affaires ! »

Voilà ce que j’ai entendu dernièrement ! Et pourtant, depuis toujours, les hommes recherchent la présence d’une force qui puisse les soutenir, les réconforter et... arranger leurs affaires !

Prier était naturel et primordial pour Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science ChrétienneChristian Science (’ kristienn ’ saïennce). C’était si important à ses yeux qu’elle a consacré à ce sujet le premier chapitre de son livre Science et Santé avec la Clef des Écritures. Dans ces pages, elle explique comment la prière peut guérir la maladie, réformer le pécheur, rétablir l’harmonie et nous conduire à vivre dans les traces de notre Maître, Christ Jésus.

Pour le Scientiste Chrétien, prier est une disposition d’esprit tournée vers un concept spirituel de la Vie divine qui est Dieu et, en même temps, l’abandon des formes de pensée matérielles. C’est une reconnaissance constante de ce qu’est Dieu.

Bien souvent, c’est lorsqu’on se trouve dans une situation qui semble difficile ou même désespérée qu’on éprouve le besoin de s’adresser au Tout-Puissant. Une demande d’aide faite avec sincérité reçoit toujours une réponse, car le seul fait de s’adresser à Dieu indique déjà que nous croyons en Sa présence et nous attendons à être secourus. Mais, dans certains cas, celui qui prie formule mal sa prière; il pense qu’il doit informer Dieu de ce dont il a besoin, puis il s’avise de conseiller Dieu sur la manière d’exaucer sa prière. Si ce qu’il avait prévu n’arrive pas, il croit qu’il n’a pas été entendu et se met à douter de l’efficacité de la prière. Il finit même parfois par douter de l’existence de Dieu.

Lorsque nous formulons un désir et que nous demandons à Dieu de le voir se réaliser, comment être certain que ce désir est en accord avec le bien que Dieu a préparé pour nous ? Y a-t-il une prière qui puisse nous assurer que notre demande est bien en conformité avec le plan de Dieu ?

Christ Jésus, le Fils de Dieu, l’envoyé de Dieu, connaissait les intentions de son Père mieux que personne. Il connaissait également les désirs justes du cœur humain. Nous pouvons donc apprendre à faire confiance à Dieu en formulant notre prière selon les enseignements de Jésus et la prière qu’il nous a donnée. Cette prière nommée le « Notre Père » ou la « Prière du Seigneur » se trouve au sixième chapitre de l’Évangile selon Matthieu.

La Prière du Seigneur prit un nouveau sens pour moi lorsque, il y a quelques années, le surintendant de notre école du dimanche me proposa la classe des tout-petits. J’avais toujours admiré les monitrices qui réussissaient à garder plusieurs enfants entre trois et cinq ans attentifs, pendant quarante minutes, sans livre d’images ni crayons de couleur; mais je n’avais jamais envisagé la possibilité de prendre ce poste. Je décidai néanmoins d’accepter la proposition.

A vrai dire, raconter des histoires de la Bible et y intéresser de jeunes enfants, cela me plaisait. Leur apprendre à réciter la Prière du Seigneur me semblait aussi très possible. Par contre, leur faire comprendre la signification de cette prière ainsi que son interprétation spirituelle donnée dans Science et Santé, cela paraissait hors de portée pour de si jeunes enfants. Dans le Manuel de L’Église Mère, cependant, Mary Baker Eddy a prévu que la Prière du Seigneur ferait partie des leçons de l’école du dimanche. Comme tous les Scientistes Chrétiens, je reconnais la sagesse du Manuel et je désire lui obéir.

Le dimanche suivant, je pris place à l’école du dimanche et, à partir de ce jour-là, pendant trois ans, j’écoutai avec les enfants ce que Dieu avait à nous enseigner au sujet de la prière. Peu à peu, notre travail déboucha sur la compréhension de la Prière du Seigneur et du rapport qui existe entre Dieu et nous, Ses enfants spirituels.

Les personnages des histoires de la Bible qui mettent la parole de Dieu en pratique devenaient nos amis; ils nous donnaient des exemples vivants de la façon dont on peut se servir de la prière pour résoudre les problèmes quotidiens. C’était une joie pour moi de raconter ces histoires, et les visages rayonnants des enfants montraient qu’ils étaient enchantés de les écouter.

Au fil des dimanches, j’ai mieux compris ce que dit Mary Baker Eddy, dans Science et Santé, à propos de la Prière du Seigneur: « Notre Maître enseigna à ses disciples une seule et brève prière que nous nommons, en souvenir de lui, la Prière du Seigneur. Notre Maître dit: “Voici donc comment vous devez prier”, et c’est alors qu’il donna cette prière qui répond à tous les besoins humains. »

La première partie de la Prière du Seigneur considère les aspects essentiels de la nature de Dieu. D’abord, Son amour universel embrasse tout ce qui exprime la beauté, la bonté, l’ordre. Il représente la sagesse des qualités paternelles et maternelles de Dieu.

En reconnaissant ensuite la sainteté du « nom » de Dieu, de Sa nature, nous percevons Son unicité: Il est le Seul et Sa loi est suprême. Puisqu’Il est unique, qui d’autre pourrions-nous adorer ? Sa souveraineté est incontestable.

Ce règne de la loi divine n’est pas occasionnel; il est toujours présent. Mais ces notions ne trouvent leur accomplissement que si nous accueillons l’omnipotence et la suprématie de Dieu dans notre existence actuelle. En fait, le but de la prière est de nous mettre en harmonie avec le Principe divin du bien, qui est Dieu. Elle nous élève à un état de conscience qui ne connaît que le bien.

Lorsque Jésus enseignait, il insistait sur la certitude de l’efficacité de la prière. Il dit: « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. »

Lorsque nous demandons à Dieu de nous donner du pain chaque jour, nous devons bien comprendre et reconnaître qu’Il nous rassasie et que tous ceux qui désirent se détacher de la famine engendrée par la matérialité trouvent la grâce et la vérité à chaque pas. Nous n’avons pas tous les mêmes besoins, mais lorsque nous orientons nos pensées vers la loi divine de l’abondance, les idées ne nous font jamais défaut.

D’autre part, Dieu efface les conséquences néfastes qui résultent d’une mauvaise conduite lorsque nous changeons de façon de penser et d’agir en suivant des normes de vie conformes à notre plus haut sens du bien. Lorsque nous savons que Dieu nous a pardonné, nous ressentons la paix; il n’y a plus rien d’autre que l’amour.

Le sentiment de libération est aussi l’un des fruits de la compréhension de la nature parfaite de Dieu. Seuls, nous ne pouvons tenir tête à l’adversité, mais, grâce à l’aide du tendre amour de notre Père, nous pouvons refuser de nous croire sous la domination de pensées maladives ou mauvaises. Nous voyons que le mal n’a pas de place dans la conscience du bien qui est nôtre; il ne fait pas partie de notre pensée. Et, peu à peu, nous nous sentons libérés !

En reconnaissant que « le règne, la puissance et la gloire » appartiennent à Dieu « dans tous les siècles », nous terminons notre prière avec gratitude.

Même si nous ne pouvons pas savoir ce que les enfants ont retenu de tout cela, nous savons que le seul Entendement, Dieu, transmet à chacun ce dont il a besoin, au niveau même de ce qu’il est capable de comprendre et au bon moment. La Prière du Seigneur élève notre pensée et nous permet d’être plus réceptifs aux vérités qui guérissent.

Un enfant de quatre ans l’a démontré alors qu’il se trouvait en vacances. Une écharde s’était enfoncée dans la paume de sa main et, malgré les efforts de ses grands-parents, l’écharde ne ressortait pas. « Alors, dit-il, j’ai prié avec Dieu et l’écharde est sortie toute seule. » En utilisant le petit mot avec, l’enfant a montré que la conscience profonde de son unité avec Dieu, le Bien, était l’essence même de sa prière. Cette conscience pure, pleine de confiance, a agi comme révélateur de la totalité, de la présence et de la puissance du bien. L’harmonie s’est manifestée simultanément dans sa pensée et dans sa main.

La Prière du Seigneur, lorsqu’elle est ressentie dans son sens spirituel, nous apporte, phrase après phrase, la conscience de l’harmonie, de la présence et de l’omnipotence divines. Dans cette atmosphère de pensée, il n’y a pas de place pour l’inharmonie, pas de place pour une présence qui soit dissemblable au bien, Dieu, pas de puissance qui ne soit soumise à l’autorité du Principe divin et de Ses lois pleines d’amour. Si la conviction de l’efficacité de la prière se conjugue avec la connaissance de Dieu, enseignée par la Prière du Seigneur, la crainte fait place à une confiance totale dans le bien. Nous sommes apaisés, libérés, guéris.

Cultivée jour après jour, cette conscience du bien devient de plus en plus ferme et ne nous fait jamais défaut.

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