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En finir avec l’intimidation

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1991


Tout Récemment Encore, on n’aurait jamais pu imaginer cela possible: le quartier général de la « Stasi », la police secrète est-allemande tant redoutée, déserté par ses occupants !

Depuis la dissolution du gouvernement communiste est-allemand et la réunification de l’Allemagne, le quartier général vacant est devenu un symbole de plus de la faillite d’une idéologie. Un système qui gouverne par l’intimidation ne dure pas, tout simplement.

Ces dernières décennies, divers événements ont attiré l’attention du public sur des techniques sophistiquées de manipulation mentale et d’intimidation, communément désignées sous le terme de « guerre psychologique ». Les gouvernements ne sont certes pas les seuls à y recourir. Des formes subtiles de ces pratiques apparaissent chaque jour, considérées parfois comme le moyen indispensable de réussir dans le monde moderne.

En voici un exemple. Un Scientiste Chrétien, qui est cadre dans une entreprise, découvre qu’on attend de lui qu’il participe à des pratiques qui s’écartent d’une présentation honnête du produit de la compagnie et qui sont en contradiction flagrante avec l’éthique à laquelle cet homme s’efforce de se conformer. Ce qu’on lui demande de faire revient à manipuler délibérément l’information, en embrouillant et en obscurcissant les faits avec subtilité dans l’esprit des futurs clients. Cela est censé profiter à cet homme et à son employeur, par une augmentation des ventes.

Lorsque le cadre met en doute la moralité de tels procédés, il déclenche une réaction. L’intimidation est tellement entrée dans les mœurs de la société qu’on lui fait comprendre qu’une résistance entraînerait son licenciement. L’homme refuse de souscrire aux méthodes de son entreprise et, comme d’autres le feraient en pareilles circonstances, il prie avec ferveur pour être guidé et pour percevoir l’influence de Dieu à l’œuvre. Résultat: on ne le met pas à la porte et, quelques années plus tard, on lui propose de participer à un comité d'éthique.

Au niveau individuel comme au niveau international, les jeux d'intimidation se pratiquent dans les familles, les bureaux, les organisations. Accepter ou refuser de « jouer le jeu » devient un choix pour chacun de nous (quand nous ne prétendons pas éluder la question). Pourtant, l'interrogation « est-ce bien moral ? » subsiste.

L'intimidation et l'astuce mentale sont-elles des aspects regrettables, mais inévitables, de la vie ? Non, pas d'un point de vue chrétien. La pratique authentique du christianisme ne peut légitimer une coercition mentale ou physique. La fin (même avec les meilleures intentions) ne peut justifier les moyens que l'entendement humain juge propres à faire aboutir un projet.

Si, dans nos relations avec autrui, nous nous voyons jouer le rôle inconfortable d'« intimidateur » ou d'intimidé, nous pouvons sortir de cette fausse prison mentale en prenant Christ Jésus pour modèle. Sa vie nous montre qu'il trouva le moyen parfait d'accomplir le bien comme personne ne l'avait fait, tout en neutralisant les manœuvres qui visaient, par ignorance ou par malice, à arrêter son action. Il enseignait à ses disciples qu'ils avaient pour mission de guérir par des moyens spirituels. Ils ne devaient jamais oublier qu'en toute circonstance, leur qualité de chrétien leur imposait de penser et d'agir en guérisseurs.

Lorsqu'ils ont temporairement perdu de vue cette mission et suggéré au Maître de punir ou de supprimer ceux qui, pour eux, s'opposaient au christianisme, Jésus les a repris en disant: « Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés.

Dieu, notre Père céleste, qui guérit, rachète et sauve, ne menace ni n'intimide Ses enfants obéissants. Ressemblance spirituelle de l'Amour divin, l'homme pourrait-il remplir sa mission divine autrement qu'en reflétant et en démontrant l'Amour divin?

Certains trouvent que l'amour spirituel enseigné et pratiqué par Jésus est trop idéaliste ou trop irréaliste dans un monde mouvementé où la plupart des gens ne se perçoivent pas du tout comme les enfants de l'Amour divin. Les sceptiques ont régulièrement méconnu et sous-estimé le véritable christianisme, ainsi que son pouvoir d'apporter la liberté et de faire régner l'harmonie sur la terre. La conviction « réaliste » et « pragmatique » que le mal est une entité réelle et puissante (et que Dieu est trop vague et trop intangible pour qu’on puisse croire en Lui) n’a pas empêché le mur de Berlin de tomber ni l’impitoyable Stasi d’être mise à la porte.

Le christianisme a une vérité transcendante à annoncer au monde: l’Amour divin, l’Esprit, est omnipotent, Tout-en-tout. A cause de cette réalité spirituelle éternelle, il ne peut exister de pouvoir matériel opposé, implacable, capable de submerger le pouvoir divin.

Lorsque Christ Jésus a subi l’interrogatoire de Ponce Pilate, il semblait être aux mains d’une autorité qui pouvait décider de son sort. Pilate, vexé et furieux de ce qu’il percevait comme un manque de coopération de la part de Jésus, a cherché à faire pression sur lui en disant: « Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te crucifier et que j’ai le pouvoir de te relâcher ? » Jésus a répondu: « Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné d’en haut. »

L’ « intimidateur » véritable, nous dit la Science Chrétienne, n’est pas une personne. L’intimidateur, ou la base de toute intimidation, est l’entendement mortel, ou humain, limité qui, avec arrogance, s’accorde réalité et pouvoir, autrement dit un caractère divin personnel. Cette croyance en une mentalité mortelle en dehors de Dieu qui prétend s’emparer d’autres mentalités et les gouverner, c’est ce que la Science Chrétienne appelle magnétisme animal. Mais cette prétendue force qui nie Dieu n’a jamais été l’Entendement réel de l’homme. Ce n’est pas une puissance. C’est une expression sans pouvoir de l’erreur, de l’ignorance et de la crainte. La compréhension de ce fait apporte la libération mentale et physique. Il est évident qu’une simple prétention à la puissance ne peut réussir à nous empêcher d’exercer notre droit spirituel à être gouvernés par le Principe divin, l’Amour.

« La persécution est la faiblesse des tyrans, elle est engendrée par leur peur et l’amour l’anéantira », écrit Mary Baker Eddy (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany).

Toute tyrannie est faible, parce qu’elle est dépourvue d’utorité divine. Dieu est l’autorité véritable de l’homme. Il nous donne une compréhension illimitée et le courage de prouver que Son pouvoir et Sa bonté sont absolus.

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