On a parfois l’impression que la société a rejeté les interdits énergiques de la loi mosaïque et les enseignements sans ambiguïté du Sermon sur la montagne de Christ Jésus, qui nous fournissent les bases précises d’une conduite juste et morale. Emportée par ce qu’elle considère comme une plus grande liberté, la société a beaucoup fermé les yeux sur le relâchement des mœurs sexuelles et l’a même bien souvent encouragé. La raison humaine voudrait nous persuader qu’il existe une force du nombre qui justifie en quelque sorte l’érosion du sens moral.
Qu’on se laisse tenter par l’argument qu’il n’y a pas de problème puisque « tout le monde » le fait, ou qu’on réponde à cette détérioration de la moralité par une critique « bien pensante », de telles réactions n’aboutiront pas à grand-chose. La tâche qui consiste à rétablir le sens moral devra être abordée impersonnellement, par la prière.
Les personnalités connues n’échappent pas à cette fausse logique de la loi du nombre. Et s’il est pénible d’assister à la souffrance d’une personne livrée au déshonneur, l’étalage public par les medias, qui suit toute révélation d’un comportement immoral, peut rappeler à la nécessité de réfléchir plus soigneusement aux motifs qui font obéir à la loi morale.
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