Quand tu vas à la plage, est-ce que tu aimes creuser le sable avec ta pelle ? Quand tu veux faire un petit bassin, tu creuses un trou et puis tu vas jusqu’à la mer avec ton seau et tu rapportes de l’eau pour remplir ton bassin.
Il serait encore plus astucieux de creuser un canal du bord de la mer jusqu’au trou. Alors, l’eau de la mer n’aurait aucun mal à couler très vite le long du canal jusque dans le trou. Si tu agrandissais le trou, davantage d’eau encore viendrait le remplir.
Crois-tu que tu pourrais creuser un trou assez grand pour contenir toute l’eau de la mer ? Non, bien sûr. Mais plus tu creuses, plus ton bassin peut contenir d’eau.
Et si on disait maintenant que la mer est la bonté de Dieu ? Notre Père-Mère Dieu a plus de bien pour nous qu’il n’y a d’eau dans toutes les mers du monde. Son bien ne peut jamais s’épuiser, il coule généreusement vers nous.
Il y a, par exemple, tout le bien des Béatitudes et des autres pensées du Sermon sur la montagne de Christ Jésus.
« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » Matth. 5:3. a dit Jésus. Cette béatitude nous dit peut-être que si nous sommes prêts à accepter le bien que Dieu donne toujours, nous lui ferons de la place. Plus nous faisons de place, plus nous recevons de bien.
Tu connais certainement ce cantique de l’Hymnaire de la Science Chrétienne:
Au vaste fleuve de l’Amour
Ouvrez de grands canaux
Que rempliront son large cours,
Ses abondantes eaux.Hymnaire, n° 182.
