J’ai entendu récemment un journaliste expliquer qu’après tout ce qui avait été dit et écrit ces dernières années sur le mouvement des femmes et la féminité, ce sujet était particulièrement difficile à traiter, si l’on voulait éviter clichés et répétitions.
Il est vrai que beaucoup a déjà été dit, mais une compréhension de la Science Chrétienne donne une dimension importante à la question. Le mouvement de la Science Chrétienne a été fondé par une femme à une époque où les chefs religieux et les grands de ce monde étaient en général, et presque exclusivement, des hommes. Du fait qu’elle fut entretenue par la douceur et le courage spirituel de Mary Baker Eddy, la lumière que jette la Science Chrétienne sur le sujet de la féminité offre aux hommes et aux femmes de la fin du xxe siècle une stimulation unique.
Prenez, par exemple, l’inspiration spirituelle avec laquelle Mary Baker Eddy parle, dans Science et Santé, de l’allégorie biblique d’Adam et Ève. Après que le couple a consommé le fruit défendu, l’Éternel Dieu demande à Adam s’il a mangé de ce qui lui avait été interdit. Adam réplique: « La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. » Lorsque Dieu interroge Ève à son tour, celle-ci déclare: « Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. » Gen. 3:12, 13. L’interprétation traditionnelle de ces deux réponses a fait de la femme une tentatrice ayant attiré l’homme dans le piège du mal, tandis que l’homme se trouvait en quelque sorte justifié dans ses actes.
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