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Quelle vocation !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1989


Rien n’est plus important pour un Scientiste Chrétien que de vivre les enseignements de Christ Jésus. Mais comment accomplir cela le mieux possible ? Comment faire pour « remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » Phil. 3:14. comme le dit l’apôtre ?

Christ Jésus nous indique le chemin; son exemple donne la lumière de la vie à ses disciples de tous les temps. Il dit: « Je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Jean 8:12.

Par sa vie, Jésus prouva la suprématie de l’Esprit sur toutes les phases de l’erreur. Il démontra la vérité spirituelle qu’il énonçait. Il conserva la maîtrise sur le péché, la maladie et la mort grâce à sa pure spiritualité. L’exemple de Jésus illustra le fait que la divinité du Christ ne doit pas demeurer théorique.

L’étude de la Science Chrétienne nous montre comment suivre l’exemple de Jésus; elle nous montre comment démontrer tant soit peu, dans notre propre vie, le pouvoir-Christ exercé par Jésus — le pouvoir de la Vérité qui opère inexhaustiblement dans l’existence humaine. Nous pouvons commencer à voir que tout ce qui, dans notre vie, est authentique, honnête et pur découle de la Vérité reconnue, revendiquée et démontrée. Nous constatons que ce que nous comprenons et démontrons du véritable concept de l’être, dans certain domaine de notre existence, peut être vu et démontré dans notre vie entière.

Si nous aimons Dieu par-dessus tout, naturellement nous aimons et honorons Son Fils, Christ Jésus. Nous désirons suivre son exemple, nous conformer à ses enseignements et prouver que nous sommes les disciples de Dieu. Mary Baker Eddy écrit dans le livre d’étude de cette religion, Science et Santé: « De même que le souverain sacrificateur de jadis, l’homme est libre “d’entrer dans le lieu très saint” — le royaume de Dieu. » Science et Santé, p. 481. Peut-il exister de meilleur chemin à suivre ?

En étudiant les enseignements de Jésus et en comprenant le principe de ses œuvres sublimes, nous sommes en mesure de le suivre et ainsi de mettre en pratique sa méthode scientifique de guérison. Nous voyons se manifester un Dieu qui est Vérité, un Dieu qui est Principe. Obéissant avec intelligence, nous cessons de suivre les raisonnements du matérialisme pour suivre la voie des faits spirituels révélés par Jésus. A mesure que nous en venons à accepter tout ce que Jésus enseigna et fit dans ses œuvres de guérison — souvent appelées miracles — nous nous détournons progressivement de la tentation de croire que la matière est la cause de notre vie ou bien qu’elle la gouverne. Nous apprenons à mieux connaître le seul Dieu omnipotent, qui gouverne par une loi spirituelle — la loi de l’Amour infini et infaillible de Dieu. Nous commençons à comprendre que notre véritable individualité exprime l’opération de cette seule loi.

Si la foi en la matière ou la matérialité n’est pas régénérée, elle ne peut naturellement pas accomplir le bien spirituel, parce qu’une telle foi nous empêche de vivre conformément à la Parole de Dieu. La compréhension spirituelle, cependant, apporte le bien, la joie et la guérison. Ce progrès spirituel est à la base de tout ce que nous accomplissons en vivant la Science Chrétienne. Quand nous la vivons, nous sommes en mesure de guérir. Il est donc essentiel que nous nous préparions pour la tâche la plus importante et la plus glorieuse de toutes, celle qui consiste à être de véritables Scientistes Chrétiens. Mary Baker Eddy a créé pour nous un précédent, en suivant fidèlement le Maître.

Comment pouvons-nous faire de même ? Mary Baker Eddy, dans son Message to The Mother Church for 1901, indique clairement les différentes étapes à suivre: « Au reste, mes frères, attendez-vous patiemment à Dieu; rendez la bénédiction pour la malédiction; ne vous laissez pas vaincre par le mal mais surmontez le mal par le bien; soyez fermes, demeurez et abondez dans la foi, la compréhension et les bonnes œuvres; étudiez la Bible et le livre d’étude de notre confession; obéissez strictement aux lois en vigueur et ne suivez votre Leader que pour autant qu’elle suit le Christ. » Message to The Mother Church for 1901, p. 34. Quelles magnifiques directives pour aujourd’hui !

Afin de suivre véritablement Mary Baker Eddy, examinons certaines des qualités chrétiennes qu’elle exprima si bien en suivant l’exemple de Jésus. Ce sont des qualités que nous pouvons cultiver davantage dans notre propre vie pour guérir avec plus de succès dans notre pratique de la Science Chrétienne. En lisant diverses biographies et les souvenirs publiés de ceux qui l’ont connue, j’ai été frappée de son humilité, de sa douceur, de sa sincérité et de son courage.

L’humilité est une qualité à entretenir avec soin. Il n’y a pas d’orgueil inhérent à la véritable grandeur spirituelle, cette grandeur fondée entièrement sur le seul Entendement divin. Une vie humble est sans prétentions, satisfaite de refléter le seul Entendement; elle ne s’encombre pas d’hypothèses ni de procédés humains. Elle abandonne le concept d’une identité séparée de Dieu, une identité qui tenterait d’attirer l’attention sur des opinions ou des intérêts personnels. Cette « simplicité qui est en Christ » II Cor. 11:3 (d’après la version King James). est de l’humilité véritable.

La douceur est aussi une marque de grandeur véritable. La véritable douceur indique l’humilité. Elle est désintéressée, bonne et pure. La douce patience est toujours bienséante. Elle est inséparable de la force de l’Amour divin. Nous pouvons toujours être patients et purs en pensée si nous nous rappelons l’immense amour de notre Maître, Christ Jésus, qui traita Judas en ami et guérit même l’un de ceux qui étaient venus pour l’arrêter. L’humilité et la douceur, dans leur pureté, ne sont pas signes de faiblesse, mais sont inséparables, émanant de la toute-puissance de Dieu.

Et maintenant, la sincérité ! Notre Leader exprima cette qualité avec dignité. Il nous faut en faire autant si nous voulons trouver la sécurité dans la Science et être loyaux envers la démonstration de Mary Baker Eddy. La sincérité engendre la diligence et s’allie à l’honnêteté. Elle est toujours authentique et exige, sans exception, qu’on suive le sentier droit et resserré. Nous devons être sincères et conséquents dans notre pratique de la Science Chrétienne. Quand nous suivons la Vérité avec conviction, notre sincérité nous assure le succès et la sécurité, parce que nous avons fait de Dieu notre refuge et qu’Il prend soin de nous.

Une autre qualité indispensable pour être un bon disciple est le courage. Le courage nous aide à prendre position fermement du côté du Principe, au lieu de céder aux pressions de la matière. Opposer aux prétentions des sens les faits du Principe, laisser ces faits imprégner nos pensées et nos actes même s’ils vont à l’encontre de la popularité personnelle et de l’intérêt personnel, voilà qui demande parfois qu’on ait un cœur de lion. Mais nous pouvons nous prévaloir de l’assurance de ce message donné à Josué: « Fortifie-toi et prends courage. Ne t’effraie point et ne t’épouvante point, car l’Éternel, ton Dieu, est avec toi dans tout ce que tu entreprendras. » Josué 1:9.

Fortifiée par de telles qualités, notre Leader travailla au milieu de rudes persécutions. Avec sa vision spirituelle inébranlable, elle s’efforça de réduire à son néant primitif l’opposition apparente de l’erreur. Son obéissance à cette vision spirituelle et son amour désintéressé contribuent à délivrer l’humanité.

Notre Leader nous a montré à quel point elle comprenait la mission de Christ Jésus. Nous pouvons continuer joyeusement dans cette voie illuminée par la Vérité. Quand nous nous engageons ainsi envers le Principe divin, l’Entendement divin, nous montrons au monde que nous sommes des disciples fidèles, que nous vivons la vérité curative que nous étudions.

Mary Baker Eddy écrit: « Une chose demeure à jamais; elle possède le pouvoir suprême aujourd’hui, demain et éternellement. Il nous la faut chez nous, dans nos foyers, sur nos autels, car grâce à elle nous remportons la course des siècles. Elle n’est à nous que dans la mesure où nous la vivons. La seule chose nécessaire, la voici: la Science divine, par laquelle la pensée se spiritualise, s’ouvrant et s’élevant pour reconnaître la Science dans le christianisme, pour reconnaître la Science en médecine, en physique et en métaphysique. » Elle poursuit ainsi: « Heureux ceux dont le Dieu est Tout-en-tout, qui demandent seulement à être jugés selon leurs œuvres, qui vivent pour aimer. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 126.

Combien la Science du Christ exige de nous ! Quelle tâche magnifique s’offre à nous ! Mais quelle vocation !

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