J'étais allé chez un ophtalmologiste pour un changement de lunettes; après m’avoir examiné, il me dit que j’étais atteint de cataracte aux deux yeux. Il me suggéra quelques remèdes matériels afin de ralentir le développement de la maladie.
Comme je m’appuyais depuis plus de vingt-cinq ans sur la Science Chrétienne, non seulement pour les guérisons physiques, mais aussi pour trouver des solutions à mes problèmes de travail, de relations et d’affaires, ma façon de penser et de vivre ne me permettait pas d’accepter une telle approche. La Science Chrétienne m’avait démontré que la prière est le seul moyen sûr de résoudre les problèmes. Je savais qu’il me fallait avant tout mieux comprendre le lien qui m’unit à Dieu, saisir plus nettement le grand fait que l’homme est Son image spirituelle.
M’aidant des Concordances de la Bible et des ouvrages de Mary Baker Eddy, j’entrepris d’étudier des passages contenant les mots see, sight, vision et insight [voir, vue, vision et perspicacité]. Un passage de Science et Santé de Mary Baker Eddy retint mon attention (p. 486): « La vue, l’ouïe, tous les sens spirituels de l’homme, sont éternels. On ne peut les perdre. Leur réalité et leur immortalité sont dans l’Esprit et dans la compréhension, non dans la matière — d’où leur permanence. » Cette idée ne me quitta pas et me fut très utile pour refuser de me laisser convaincre ou impressionner par les publicités qui, à la radio ou dans les journaux, vantaient divers moyens de supprimer la cataracte.
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