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LES PREMIERS A SERVIR LA CAUSE

A ses débuts, la Cause de la Science Chrétienne a attiré des pionniers venus de tous les coins du monde. Ceux-ci étaient mus par un grand dynamisme et par la conviction que cette Cause était plus importante que toutes les autres; c’est pourquoi ils lui consacraient le meilleur d’eux-mêmes. Cette série donne un aperçu de ce qui a amené ces personnes à s’engager pour la Cause.

Ils ont répondu à l’appel

James A. Neal

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1989


Dans une lettre qu’elle adressa à James Neal, un de ses élèves, Mary Baker Eddy a défini l’essence de ce qui était — et resta toute sa vie — ce qu’il aimait vraiment plus que tout.

« Je sentais depuis un certain temps, écrivait-elle, que vous possédiez l’aptitude de guérir. » Par la suite, quand il fit partie du premier Conseil de Fidéicommissaires de La Société d’Édition de la Science Chrétienne, et fut Président, puis plus tard un des Directeurs de L’Église Mère, M. Neal s’est sans doute rappelé le caractère prophétique de ce que Mary Baker Eddy avait ajouté dans sa lettre: « Un véritable Guérisseur scientifique occupe le poste le plus haut que l’on puisse atteindre dans cette sphère d’existence. Son altitude dépasse de beaucoup celle de Professeur ou de prédicateur; il comporte tout ce qui est divinement élevé et saint. » Lettre adressée par M. B. Eddy à James A. Neal, 29 janvier 1897, Archives et Bibliothèque de L’Église Mère.

M. Neal a occupé ce « poste le plus haut » de façon remarquable. A 20 ans, alors qu’il était caissier à la banque de Joseph Armstrong à Irving, dans le Kansas, James Neal entendit parler pour la première fois de la Science à l’occasion de la guérison de Mme Armstrong. Presque immédiatement, le jeune James se mit à guérir. Son premier patient fut le frère de M. Armstrong. Reminiscences de James Neal, Archives.

Quatorze mois plus tard, James Neal, ayant quitté la banque, consacra tout son temps à la pratique de la Science Chrétienne. Au cours des cinq années qui suivirent, il vécut dans diverses parties du Midwest. Rien que dans l’État du Kansas, il guérit, entre autres, des cas de surdité, de tuberculose, de cécité, de cancer.

Au Nebraska, M. Neal rendit à la raison une fillette atteinte de folie violente. Il y eut aussi le cas remarquable du petit garçon dont le crâne avait été transpercé par une fourche. Lorsque M. Neal arriva sur les lieux, plusieurs charrettes attendaient devant l’humble chaumière. Un médecin ayant dit qu’il n’y avait plus d’espoir pour l’enfant, les gens étaient venus voir ce que ferait le Scientiste Chrétien. Guérir, voilà ce qu’il fit ! Le troisième jour, l’enfant était complètement remis.Ibid.

En 1892, M. Neal fut appelé à Boston pour y occuper un poste de comptable dans le cadre des activités de publication de l’Église. Tout d’abord, il hésita, mais, quand on lui dit que Mary Baker Eddy avait expressément demandé qu’il vienne, il s’empressa d’obéir. Bien vite, elle pris des dispositions pour qu’il ne travaille qu’à mi-temps à ses tâches de bureau et puisse ainsi se consacrer davantage à la pratique de la guérison.

En 1895, Mary Baker Eddy confia à James, qui avait alors 29 ans, et à son ami Thomas Hatten, les droits d’auteur du Manuel de L’Église Mère ; ils s’acquittèrent fidèlement de cette tâche pendant plus de sept ans, jusqu’à ce que notre Leader assume elle-même ces droits en 1903.

Malgré l’ampleur que prirent ses charges officielles, M. Neal fit toujours preuve d’un amour actif pour la pratique de la guérison, comme le montre un rapport financier qu’il envoya à Mary Baker Eddy et au bas duquel il ajouta ces mots: « J’ai encore guéri un cas d’ivresse. » Lettre adressée par Neal à M. B. Eddy, 13 décembre 1897, Archives.

Notre Leader se réjouissait de recevoir de telles nouvelles. Quelques mois plus tard, elle lui écrivit: « ... que rien ne fasse obstacle à votre activité de guérison; c’est au-dessus de tout. » Lettre adressée par M. B. Eddy à Neal, 14 juin 1898, Archives. C’est pourquoi elle accepta, plus tard, que M. Neal donne sa démission du poste de fidéicommissaire.

Par la suite, Mary Baker Eddy eut recours à M. Neal à différentes reprises. Elle appréciait beaucoup son aide pratique et efficace. Elle lui demanda par exemple d’acheter des chevaux pour sa voiture, d’organiser l’un de ses séjours à Boston, de trouver de la peinture pour le bronze de la fontaine à Pleasant View. Mais, avant tout, elle appréciait sa capacité de guérir. Elle le recommanda plusieurs fois comme praticien, considérant qu’il était l’un des meilleurs. Voir, par exemple, les réminiscences d’Eleanor Winslow, Archives.

L’estime que portait notre Leader à M. Neal donne aux paroles de celui-ci un sens profond: « ... Nous, Scientistes Chrétiens, nous avons aujourd’hui la responsabilité de. .. résister avec détermination à tout ce qui tenterait de nous faire admettre des raisons plausibles pour ne pas tous guérir les malades. Avec une spiritualité accrue, nous devons tous nous garder de tout essai de justifier un manque d’activité dans le domaine de la guérison; même sous le prétexte que nous apportons la guérison dans le domaine des affaires, de l’église, des problèmes du monde, ou que nous faisons notre travail “d’une façon plus large”. Il n’y a pas de façon plus large. » The Christian Science Journal, vol. 36, décembre 1918, p. 427.

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