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Mettre un terme à la douleur

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1989


Toute personne qui souffre désire être soulagée. Or, pour tous ceux qui cherchent à se libérer d'une angoisse mentale ou d'une douleur physique, il existe un message réconfortant. La douleur peut être effectivement guérie par le Christ, le message rédempteur de la Vérité divine.

Le Christ, ou la Vérité, détruit la douleur en détruisant les pensées, ou fausses croyances, qui la produisent. Cela signifie-t-il que la douleur soit purement psychosomatique ? Certainement pas. La Science Chrétienne n'affirme pas, d'une façon superficielle, que la douleur « n'existe, en fin de compte, que dans votre imagination ». Elle va bien plus au fond des choses pour déraciner et détruire la douleur en en détruisant la cause.

Quand nous souffrons, nous supposons en général qu'un état matériel en est la cause et que des fibres appelées nerfs sont les canaux qui transmettent la douleur. Mais toutes les maladies de la chair manifestent en réalité ce que la Science Chrétienne appelle l'entendement mortel, les croyances conscientes et inconscientes de la matérialité, croyances selon lesquelles la matière serait intelligente et constituerait la substance de la vie de l'homme. Lorsque nous apprenons à considérer l'homme d'un point de vue plus divin, à le voir spirituel, nous nous rendons compte que la matière n'a en fait aucune intelligence qui lui permette de ressentir de la douleur.

Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy examine le rôle de l'entendement mortel. Elle écrit ceci: « Les nerfs ne sont la source ni de la douleur ni du plaisir. Nous souffrons ou nous éprouvons du plaisir dans nos rêves, mais cette douleur ou ce plaisir ne sont pas transmis par un nerf. On croit parfois qu'une dent arrachée fait encore souffrir à l'endroit où elle était auparavant. Un membre qui a été amputé a continué, en croyance, à faire souffrir celui à qui il appartenait. » Et dans le paragraphe qui suit, elle continue ainsi: « Lorsque le nerf, cause prétendue de la douleur, est enlevé et que la douleur persiste, cela prouve que la sensation est dans l'entendement mortel, non dans la matière. Renversez ce processus; enlevez ce prétendu entendement au lieu d'enlever un morceau de chair, et les nerfs ne seront plus sensibles. » Science et Santé, p. 211.

La crainte, par exemple, est souvent à l'origine des difficultés physiques. Si nous croyons que la matière nous gouverne, que son action est réelle et irréversible (à moins que ce ne soit par des moyens également matériels), c'est cette foi dans la réalité et dans le pouvoir supposés de la matière qui nous fait craindre la matière. Alors, pour guérir la douleur, il nous faut détruire la crainte. Il nous faut, par la prière, placer « ce prétendu entendement » et avec lui, le corps, sous le gouvernement de Dieu, qui est le seul Entendement réel. Lorsque nous comprenons tant soit peu que Dieu gouverne l'homme, la crainte — et avec elle, la douleur — commence à disparaître. Cette spiritualisation de la pensée par la prière guérit le corps, parce que le corps est, en fait, la pensée objectivée.

La Science Chrétienne nous enseigne que Dieu est l'Esprit, l'Amour, et que l'homme est en réalité la ressemblance de Dieu. Donc, notre être réel est spirituel et manifeste l'harmonie de l'Esprit, la bonté de l'Amour. Lorsque nous comprenons plus nettement que l'homme est la ressemblance de l'Esprit, créé à l'image de Dieu, nous voyons que nous ne pouvons être touchés ni par une blessure ni par une inflammation. Du fait que l'Esprit, Dieu, est harmonieux, Sa ressemblance, l'homme, est harmonieuse; du fait que l'Amour, Dieu, est bon, Sa ressemblance, l'homme, est bonne.

Cette perfection de Dieu et de notre individualité spirituelle réelle est le message que le Christ présente continuellement à notre pensée qui s'éveille. Dans un poème intitulé « Christ, mon refuge », Mary Baker Eddy écrit:

Harpe muette, mon esprit
Attend le son,
Suave, pur, et d'où jaillit
La guérison. Quand il frémit, les anges saints,
Au fond de moi,
Éveillent, par leur chant divin,
L'amour, la foi.


Sur les flots en courroux, je vois
Le Christ marcher:
Calmant les eaux, sa tendre voix
Sait m'apaiser.Écrits divers, p. 396.

Grâce à la prière, nous devenons réceptifs au message du Christ. Christ Jésus enseigna à ceux qui le suivaient à prier « dans le secret ». Il dit: « Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.» Matth. 6:6.

Pour prier, nous devons exercer notre intuition, notre foi et notre compréhension spirituelles. La prière exige que nous nous détournions de l'aspect matériel des choses, pour porter les regards sur la réalité de notre perfection dans l'Esprit, et nous attacher spécifiquement aux faits spirituels avec conviction, foi et humilité.

La récompense d'une telle prière est spirituelle; le Christ nous régénère. Le Christ éveille en nous une foi plus forte en Dieu, une compréhension et un amour plus purs de Dieu et de l'homme, une paix plus profonde, inspirée par l'Esprit. La persévérance dans la prière ouvre progressivement notre pensée à la vérité que la douleur n'a aucune réalité, qu'il n'existe en fait aucune cause, matérielle ou mentale, capable de produire la douleur, parce que Dieu, l'Amour divin, est la seule cause, et que nous sommes maintenant même harmonieux et parfaits, en tant que ressemblance de l'Amour.

Nous pouvons, en toute sécurité, nous confier en Dieu et aux tendres soins du Christ pour trouver la guérison. Même lorsque nous semblons aux prises avec la crainte, le doute ou la douleur, les vérités spirituelles que nous entrevoyons en priant sont la preuve que le Christ œuvre en nous, nous montrant notre harmonie réelle et détruisant les croyances matérielles. Ces vérités spirituelles constituent la loi de notre être et elles nous soutiennent. Dieu n'abandonne jamais Ses enfants immortels, Sa manifestation parfaite. Ce fait est une loi qui nous protège et qui nous encourage à prier fidèlement jusqu'à ce que vienne la guérison.


O Dieu ! je dois accomplir les vœux que je t'ai faits ;
je t'offrirai des actions de grâces.
Car tu as délivré mon âme de la mort,
tu as garanti mes pieds de la chute,
afin que je marche devant Dieu,
à la lumière des vivants.

Psaume 56:13, 14

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