Un jour, je téléphonai à ma famille, sur la côte est des États-Unis, alors que je me trouvais sur le bord de l'océan Indien. Il n'est guère au monde, je crois, d'endroit aussi éloigné de chez moi que celui-là. Mais l'appel téléphonique qui porta à mes oreilles le son de ces chères voix eut un effet mitigé: tout en semblant si proches, les miens étaient tous si loin ! Après avoir raccroché, je me retrouvais encore dans une chambre d'hôtel vide. Nous étions toujours séparés.
Au cours des années, cette scène se répéta souvent. Il y avait parfois des facteurs encore bien pires que la distance à affronter. Certaines missions que m'imposait mon travail étaient périlleuses. D'autres, parce que je ne savais pas au juste ce que le travail demanderait de moi ni où il me mènerait, semblaient mystérieuses à ma femme et à mes jeunes enfants éloignés. Ils devaient faire de leur mieux pour s'adapter aux circonstances.
En fait, pour nous adapter aux circonstances, nous avons tous emprunté le même moyen, la prière. Je ne veux pas dire que nous ayons échangé des idées sur la manière de procéder ni établi de jolis plans pour nous préparer mentalement et nous protéger divinement, afin de poursuivre ensuite chacun son chemin dans un bonheur parfait. Mais travailler assidûment en partant de la certitude, non pas l'espoir, que Dieu pourvoit aux besoins de chacun de Ses enfants bien-aimés a donné à notre engagement envers la Science Chrétienne un élan extraordinaire.
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