J'ai eu l'occasion de découvrir qu'au cours de ce qui semblait être une crise, je pouvais être certaine de la présence et de la protection de Dieu. Cela se produisit lorsque la voiture que je conduisais fut heurtée avec tant de force par un autre véhicule qu'elle fut plus tard déclarée épave par la compagnie d'assurance.
Je fus projetée de l'autre côté du siège avant et recouverte de débris de verre. Ces paroles de Science et Santé de Mary Baker Eddy, (p. 14) me vinrent presque immédiatement à l'esprit, et je m'y accrochai comme à une bouée de sauvetage: « La Vie divine est complètement séparée de la croyance à une existence matérielle et du songe de cette existence; elle révèle la compréhension spirituelle et la conscience de la domination qu'a l'homme sur toute la terre. »
Je n'arrivais pas même à me redresser pour m'asseoir, mais je pus refuser de me laisser emmener par l'ambulance que quelqu'un avait appelée et dire fermement que je souhaitais rester là jusqu'à l'arrivée de mon mari, qui avait été prévenu. Je me souviendrai toujours avec reconnaissance de la considération et de la bonté qui m'ont été témoignées par la police et par les autres personnes qui s'étaient attroupées.
A notre arrivée à la maison, un praticien de la Science Chrétienne fut appelé et je reçus immédiatement de l'aide par la prière. Mon mari eut le sentiment qu'il était nécessaire de s'assurer les services d'une nurse de la Science Chrétienne; des amis bienveillants nous aidèrent à en trouver une et l'amenèrent chez nous le soir même. La confiance totale que cette nurse plaçait en notre Père céleste pour tout m'aida constamment; elle m'encouragea vivement à la gratitude et à la certitude d'être guérie.
Au cours de la période qui suivit, l'apparence physique de fractures de côtes et de la hanche se dissipa grâce à l'aide par la prière du dévoué praticien, dont la conviction de mon unité constante avec Dieu me permit de saisir ce fait spirituel et de prendre conscience de sa réalité véritable. Les journées d'étude continue de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy s'avérèrent une période de grands progrès spirituels. Je compris mieux que jamais que l'homme est une idée spirituelle, à l'abri des conditions matérielles, et que l'illusion de sensation dans la matière n'a rien à voir avec mon être véritable.
Un jour, en essayant de trouver une position confortable, j'ai vu tout à coup que l'entendement mortel, ou pensée matérialiste, cherche à nous submerger de moyens de nous débrouiller avec la matière, alors que cela n'est pas le besoin réel. Ce qu'il faut, c'est reconnaître la présence de la substance véritable, l'Esprit. Le besoin, dans mon cas, n'était pas de raccommoder un corps matériel, mais d'acquérir une compréhension plus spirituelle de l'identité réelle de l'homme, limitée par les conditions matérielles. Le fait de m'en rendre compte provoqua une amélioration immédiate. Les progrès du fauteuil au fauteuil roulant, de ce dernier au déambulateur, puis à la canne et enfin à la liberté complète suivirent rapidement.
Je ne pourrai jamais dire suffisamment merci pour les nombreuses manifestations de la bonté, de la toute présence et de la toute-puissance de Dieu, pour la sollicitude affectueuse de mon mari, lequel, n'étant pas Scientiste Chrétien, m'a cependant soutenue du début à la fin, et pour la bonté prévenante de mes amis. Le plus important de tout, c'est pour moi la conviction accrue que la réalité spirituelle de l'être, telle qu'elle est présentée dans la Science Chrétienne, est vraiment démontrable.
Rogers (Arkansas), U.S.A.
