Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Garder la porte du château fort

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1989


Au moyen âge, de nombreuses personnes vivaient dans des châteaux qui étaient construits pour se protéger des ennemis. Les châteaux forts avaient de profondes fondations et d'immenses murs très épais. Souvent, un grand fossé rempli d'eau, qu'on appelait les douves, entourait les murs. En général, il y avait un pont-levis qu'on pouvait relever et abaisser pour traverser les douves et entrer dans le château.

Au bout du pont-levis, il y avait une porte. Celui qui gardait la porte avait un travail plus important que tous les autres soldats: il devait distinguer les amis des ennemis. La sécurité de tout le château dépendait de lui, car si un seul ennemi arrivait à pénétrer dans l'enceinte du château, cet ennemi pouvait y faire entrer toute une armée.

Il arrivait parfois qu'un ennemi se déguise en ami. Il disait un mensonge au garde. Il pouvait même donner de faux messages pour le tromper. Il fallait, parfois, que le garde soit très vigilant pour réussir à distinguer les bons des méchants.

J'aime l'idée que le château est le symbole de notre pensée. Dans son livre, Science et Santé, Mary Baker Eddy parle de la surveillance qu'il faut monter à la porte de la pensée. Voici ce passage, que tu connais peut-être: « Gardez la porte de la pensée. N'admettez que les conclusions dont vous voudriez voir les effets se réaliser sur le corps, et vous vous gouvernerez harmonieusement. » Science and Health (Science et Santé), p. 392: “Stand porter at the door of thought. Admitting only such conclusions as you wish realized in bodily results, you will control yourself harmoniously.” Si notre pensée est notre château, nous avons le droit de décider si quelque chose peut y entrer ou pas. Rien ne se passe sans que notre pensée dise « d'accord », qu'il s'agisse de nous lever le matin, de prêter un livre ou de décider d'aller nous promener. Nos pensées décident même si notre journée sera bonne ou mauvaise.

Quelque chose nous dit, parfois, que nous sommes malades ou malheureux. C'est comme si de mauvais visiteurs se présentaient à la porte de notre château mental, essayant de nous faire baisser le pont-levis pour leur permettre d'entrer. C'est à ce moment-là que nous devons décider si ce sont des amis ou des ennemis. Soit une pensée vient de Dieu et elle est bonne, soit elle est à rejeter. Mais comment savoir ? J'ai une méthode que j'aime bien utiliser. Quand je ne suis pas sûre de certaines pensées, j'essaie de me poser ces questions:

1. Cette pensée dit-elle de bonnes choses sur moi ou sur les autres ?

2. Pourrait-elle aider quelqu'un d'autre ?

3. Est-ce une idée pleine d'amour ?

Si la réponse est « oui » pour les trois questions, alors je peux accepter cette pensée. Sinon, je la repousse. Je ne lui donne pas la possibilité d'envahir le château.

Il y a deux ans, pendant l'été, je traversais l'État du Kansas en voiture avec ma famille. Nous roulions sur une autoroute à grande circulation; j'étais au volant, lorsque tout à coup le vent s'est mis à souffler si fort que j'ai été obligée de me ranger sur le côté. Alors, nous avons vu, mon mari et moi, une tornade noire, gigantesque, se diriger droit sur nous.

Au lieu de garder la porte de ma pensée, j'ai laissé le pont-levis baissé et toutes sortes de craintes sont entrées. Je ne savais pas quoi faire. On dit que les tornades sont imprévisibles, et nous nous trouvions en pleine campagne, sans rien pour nous protéger. L'avant de la voiture était soulevé par la force du vent et l'un de nos enfants s'est mis à pleurer. J'aurais dû employer ma méthode. J'aurais su alors que cette pensée de crainte et de destruction ne venait pas de Dieu.

Mais à cet instant précis, j'entendis une autre voix, venant du siège arrière: « Je n'ai pas peur. Je sais que mon Père-Mère Dieu est ici avec nous. Il ne laissera jamais rien de mauvais nous arriver. »

Si quelqu'un essaie un jour de te dire qu'il faut avoir un certain âge pour connaître la vérité, ne le crois surtout pas ! Notre fille de quatre ans gardait la porte et elle ne laissait pas entrer la crainte. Je me suis immédiatement sentie tranquille. Nous avons tous commencé à nous réjouir du pouvoir de Dieu et de Son aide. La crainte qui avait essayé de nous envahir était repoussée. Nous étions tous certains de la présence de Dieu. Nous avons vu la tornade passer devant nous au-dessus de la route et s'éloigner. Nous sommes alors repartis.

Tu te rappelles l'histoire de Noé ? Il savait reconnaître les bonnes idées qui viennent de Dieu. Lorsqu'il reçut l'ordre de construire une arche, il n'y en avait apparemment aucun besoin. Il n'avait même pas commencé à pleuvoir. Mais la pensée de Noé était grande ouverte à la parole de Dieu. Non seulement il l'entendit, mais aussi il lui obéit. Noé put sauver sa vie, celle des membres de sa famille et celle de nombreux animaux, parce qu'il avait été obéissant à l'idée juste qui lui était venue de Dieu.

Peut-être pouvons-nous agir davantage comme Noé. Quand l'idée nous vient d'être gentil avec quelqu'un, nous pouvons le faire. Si nous ne sommes pas sages dans la cour de récréation ou à la cantine, nous pouvons nous arrêter et dire: « Est-ce que j'exprime de l'amour ? » Comme les gardes aux portes du château, nous pouvons être de plus en plus forts pour reconnaître les amis des ennemis, les bonnes pensées des mauvaises.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / octobre 1989

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.