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«Votre vie est cachée avec Christ» «sous l’abri du Très-Haut»

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1988


Une foule furieuse avait chassé Christ Jésus de la ville, l’avait mené jusqu’au sommet de la montagne afin de le précipiter en bas. Dans la synagogue, il leur avait fait part de certains points de vue spirituels qui les avaient offensés, peut-être parce que leur manque de spiritualité avait été dévoilé, et ils cherchaient à remédier à leur propre insuffisance en le supprimant.

Mais le récit biblique, après avoir décrit la situation désespérée d’un homme seul, apparemment à la merci d’une foule enragée, se termine de façon abrupte. Il est dit, tout simplement: « Mais Jésus, passant au milieu d’eux, s’en alla. »  Luc 4:30. Un changement surprenant. En quelque sorte, il semble qu’ils le perdirent de vue; pour une raison quelconque, ils ne le trouvèrent pas.

Un matin, en étudiant, je remarquai, comme jamais auparavant, les mots caché, abri et secret. Dans l’Épître aux Colossiens, il est dit: « Votre vie est cachée avec Christ en Dieu. »  Col. 3:3. Dans Science et Santé de Mary Baker Eddy, je lus ceci: « Les chrétiens se réjouissent d’une beauté et d’une abondance invisibles, cachées au monde, mais connues de Dieu. » Science et Santé, p. 15. Jésus lui-même a dit: « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. »  Matth. 6:6. Et dans les Psaumes, il est écrit: « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. »  Ps. 91:1.

Inspiré par ces passages, je raisonnai de la manière suivante: Le monde, autrement dit l’entendement mortel, autrement dit la façon de penser des mortels, ou encore la pensée matérialiste collective, n’a jamais eu aucune part dans ma formation ou mon développement. Il ne sait absolument pas ce que je suis réellement. En fait, il ne sait pas que j’existe. Il n’a jamais vu, entendu, goûté, touché ni senti ma véritable nature. Il n’en a aucune idée, pas même une idée approchée. C’est ainsi parce que la pensée mortelle ne connaît pas Dieu, l’Entendement divin, et qu’elle ne peut donc pas connaître la création de l’Entendement divin, les idées de l’Entendement divin. Elle ne voit qu’elle-même et ses propres rêves. La pensée matérialiste et son interprétation de la création n’est qu’un rêve qui rêve.

Par conséquent, elle n’a jamais rien attaqué en moi — le seul moi qui existe réellement. Elle ne peut attaquer ce qu’elle ne connaît pas. Ce qu’elle attaque, c’est l’idée fausse, imaginée de toutes pièces, qu’elle se fait de moi. Ce que l’entendement mortel, la pensée des mortels, appelle « moi » n’est pas moi du tout. Je suis à l’abri de l’entendement mortel. Ma vie est « cachée avec Christ en Dieu ». Je demeure « sous l’abri du Très-Haut... à l’ombre du Tout-Puissant ». Je suis pour toujours insensible à ce que l’entendement mortel, autrement dit le monde, a jamais pu inventer. Je ne suis jamais devenu ce que l’entendement mortel a décrété. Je n’ai jamais été soumis à ce que croit l’entendement mortel, car l’homme est éternellement la pure ressemblance spirituelle de Dieu.

Pareil raisonnement spirituel est fondé sur un Principe divin universel. Et chaque démonstration de vérité spirituelle est imposée par la loi divine qui gouverne l’homme et l’univers selon une harmonie et un ordre parfaits. C’est pour cela que Jésus pouvait passer à travers une foule furieuse, sans être touché, invulnérable. Et c’est pour cette raison qu’il put redonner la vue à un homme censé être né aveugle, faire se lever et marcher celui qui était couché sur un lit, atteint de paralysie, rendre un lépreux banni de la société à une nouvelle vie, guéri et libre.

La condition apparente de l’aveugle, du paralytique ou du lépreux n’avait jamais appartenu à leur nature réelle: ce qu’ils étaient, avaient toujours été et seraient toujours. La cécité, la paralysie, la lèpre étaient des rêves engendrés par la pensée matérialiste, non par ces personnes. Ces prétendues maladies n’avaient jamais envahi la sainteté secrète de la nature véritable de l’homme, de la nature véritable de ces personnes. Alors que l’état physique de ces hommes semblait si réel, ce n’était pas un état mais une supposition. Une supposition vide, sans fondement.

Jésus demeurait « sous l’abri du Très-Haut ». Il y percevait la beauté et l’abondance de ce qu’est Dieu et donc, de ce qu’est l’homme. Il apprit de source sûre, la seule à laquelle on puisse se fier — Dieu, le Créateur, le Principe de tout ce qui existe — la nature réelle des choses. Et, dans la Parole de Dieu, il ne trouva que l’intégralité, la perfection, la santé, le bien-être. C’étaient les choses telles que Dieu les voyait depuis le commencement, non pas telles qu’elles deviendraient un jour.

Ainsi Jésus n’avait jamais à rendre un homme en bonne santé. Le Christ, la véritable idée de Dieu — le secret que le monde, la pensée matérialiste, ne discerne pas — lui révélait que l’homme était déjà en bonne santé, paisible, libre, d’une beauté parfaite.

Si nous voulons découvrir la nature de notre être, nous ferions bien de nous adresser au Créateur. Il est le seul à nous connaître tels que nous sommes, Sa manifestation spirituelle parfaite. Tout ce qu’il nous faut savoir à notre sujet et tout ce qui peut se savoir sur nous vient de Celui qui nous a conçus et nous a créés.

La Science Chrétienne révèle que Dieu, l’Entendement divin, est le seul Créateur. L’Entendement divin seul conçoit et fait naître tout ce qui existe vraiment et assure son existence. Il n’existe réellement aucun autre créateur, ou cause, ou entendement, qui ait une influence quelconque sur la seule création qui soit. « Ainsi parle l’Éternel, le Saint d’Israël, et son créateur: Veut-on me questionner sur l’avenir, me donner des ordres sur mes enfants et sur l’œuvre de mes mains ?... C’est moi qui [l’]ai suscité dans ma justice, et j’aplanirai toutes ses voies. »  Ésaïe 45:11, 13.

Vous, moi et tous, nous demeurons dans le même « abri ». Nous sommes le reflet intégral de Dieu, donc nous sommes déjà et à jamais sains et parfaits. Et ce secret, caché au monde, est pour toujours révélé à ceux qui ont le cœur pur. Aucun de ces faits précieux ne nous est jamais caché. La Parole de Dieu révèle constamment ce que nous avons besoin de savoir, au moment où c’est nécessaire.

Jamais le monde ne peut rien nous apprendre sur nous-mêmes ou sur quiconque en tant qu’image ou ressemblance de Dieu, l’Esprit divin. Il est vain de se tourner vers le monde pour comprendre la réalité. Car le monde ne pourra jamais nous parler que de l’homme qu’il a entièrement inventé. Tout ce que le monde tenterait de nous dire nous mènerait à l’erreur et à la confusion, jamais à la clarté.

En réalité, chacun de nous est absolument indépendant de tout ce que le monde peut faire ou dire de l’homme qui est l’objet de son rêve. Tout comme Jésus, nous pouvons nous détourner des stupides prétentions du monde pour percevoir la bonté de Dieu.

Et, tout comme Jésus nous l’a montré, nous pouvons passer au milieu du mode de pensée matérialiste, intacts et invulnérables aux concepts troubles qui semblent s’en dégager. Nous sommes connus de Dieu. Nous Lui sommes une cause de joie. Nous demeurons à l’abri du Très-Haut. Nous sommes en sécurité à l’ombre du Tout-Puissant.

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