Je me souviens avec joie d’une guérison de mon enfance, qui s’est produite grâce à la prière par la Science Chrétienne. Ma main s’était tout à coup recouverte d’une multitude de verrues. Cela n’était pas beau, mais en plus, je me faisais mal lorsque je me cognais en jouant avec les autres enfants. Au début, je n’y attachais pas beaucoup d’importance. Mais, au fur et à mesure que le temps passait et que les verrues étaient toujours là, je voulus à tout prix m’en débarrasser.
Un membre de ma famille remarqua les verrues un jour où je me tracassais à leur sujet. Elle me conseilla d’aller demander à notre grand-mère de prier pour moi afin que je guérisse. Depuis plusieurs années, notre grand-mère étudiait régulièrement la Leçon biblique hebdomadaire indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, mais je ne savais pas, à l’époque, qu’elle était affiliée à la Science Chrétienne. Je ne voulais pas recourir à son aide sans partager sa confiance en la prière. Je passai donc un certain temps à réfléchir à la nature de Dieu, jusqu’à ce que je me sente certain qu’Il m’aiderait. Puis un après-midi, à la sortie de l’école, je me précipitai chez elle.
Je m’empressai de lui expliquer la raison de ma visite et de lui demander son aide. Elle se montra alors très patiente, pleine de bonté et d’amour. Elle me demanda affectueusement si je savais que tout est possible à Dieu et je répondis que oui. Puis elle me demanda ce que je pensais de Dieu. Je lui dis que je ne L’avais jamais vu, mais je savais qu’Il devait être réel, parce qu’il devait bien y avoir quelque chose qui gouvernait le monde pour que tout marche. Tout en faisant cette réponse, je ressentis un bien-être que je n’avais jamais connu auparavant.
Avant de prier, ma grand-mère me demanda de prouver ma foi dans le pouvoir guérisseur de Dieu en ne cherchant pas à voir si les verrues étaient parties; je devais simplement les ôter de ma pensée. J’acceptai d’obéir à sa consigne.
Pendant que ma grand-mère priait silencieusement (j’appris plus tard que cette prière était celle que Christ Jésus nous a léguée, la Prière du Seigneur, avec son interprétation spirituelle donnée dans Science et Santé de Mary Baker Eddy [p. 16]), je ne savais pas bien quoi faire. Alors j’ai pensé simplement: « Merci, mon Dieu, de m’aider. »
Dès que ma grand-mère eut fini de prier, je ressentis une soudaine et malicieuse envie de regarder pour voir si les verrues étaient vraiment parties. Mais je me souvins de ma consigne et, tout aussi vite, une intuition calme, forte, m’assura que je n’avais pas à me poser de questions et rien à craindre. Mon seul devoir était maintenant d’être vigilant et obéissant. Ceci dissipa tous mes doutes et les verrues furent simplement oubliées. Je remerciai ma grand-mère et m’en allai.
Au cours des jours suivants, je me surpris à réfléchir à certains événements de la période précédente. Pendant l’un de ces moments de paisible méditation, je compris que j’avais laissé se développer en moi plusieurs mauvaises habitudes dont je devais me débarrasser: dire des gros mots, manquer d’égards envers les autres enfants et me montrer turbulent. Sur le moment, je fus tout à fait bouleversé de penser que j’avais agi durement avec les autres. Mais, instantanément, un grand sentiment d’amour et d’appréciation pour tous envahit ma pensée et effaça le sentiment de culpabilité et le remords. L’incitation à mal agir fut alors détruite.
Au cours de cette période de renouveau spirituel, je remarquai que la main où s’étaient trouvées les verrues était aussi parfaite que l’autre. Je me rappelle que la joie immense et la gaieté débordante que j’ai ressenties à ce moment-là n’étaient pas tellement dues au fait que les verrues étaient parties, mais plutôt à la compréhension de la toute présence de Dieu et de Sa domination éternelle.
Des années plus tard, après avoir essuyé beaucoup d’éches dans ma vie personnelle et m’être senti accablé par la souffrance et les difficultés des autres à travers le monde, je commençai à désirer profondément acquérir une meilleure compréhension de la vie et de la façon la plus efficace d’aider mes semblables. Je trouvai bientôt une Salle de Lecture de la Science Chrétienne, à cinquante kilomètres environ de l’endroit où j’habitais, et je commençai à lire des exemplaires du Christian Science Sentinel que je prenais dans la boîte de distribution à l’extérieur. Peu après, je me mis à entrer pour parler avec la bibliothécaire et, encouragé affectueusement par elle, j’assistai bientôt aux services d’une Société de la Science Chrétienne. J’entrepris également l’étude sérieuse de la Bible et de Science et Santé.
Récemment, j’ai été guéri, entre autres, de l’habitude de fumer, dont je n’avais pu me débarrasser pendant plus de trente ans, et d’une infection à l’œil. Grâce à l’étude quotidienne de la Leçon biblique et à mes activités de membre d’église, j’éprouve un amour toujours plus grand pour Dieu et pour l’homme. Je suis vraiment reconnaissant.
Bogalusa (Louisiane), U.S.A.