C’est grâce à un bourdon que j’ai rencontré la Science Chrétienne Christian Science (’kristienn ’saïennce). J’étais enfant, à l’époque, et le bourdon m’avait piqué juste derrière l’oreille. En proie à la terreur et à la douleur, je me précipitai vers ma mère. Elle parlait à une inconnue qui se trouvait être praticienne de la Science Chrétienne. La praticienne m’entoura de son bras et me dit des choses que je n’avais jamais encore entendues. Elle m’assura que Dieu m’aimait, que mon être véritable était Son idée parfaite et que Ses créatures ne pouvaient causer de la douleur. L’aide que je reçus de la praticienne fut beaucoup plus efficace que tous les secours médicaux auxquels j’avais été habitué: la douleur et la crainte disparurent rapidement.
A la suite de cette guérison, ma vie commença à changer. Je gardai de cette expérience amour et respect pour Dieu, qui est une puissance toujours présente. Mes parents m’inscrivirent dans une École du Dimanche de la Science Chrétienne, dont l’enseignement me plut beaucoup.
Au cours des années, de nombreuses guérisons m’ont donné du courage. Aux alentours de mes quinze ans, mes pieds se mirent à me créer des difficultés. J’avais toujours été gêné de voir mes empreintes sur le sol, à la piscine, différentes des autres. C’étaient des ronds informes, alors que les empreintes des autres enfants formaient de beaux croissants. Mais maintenant, mes pieds me faisaient mal et ils étaient douloureux le soir quand je voulais m’endormir.
Pour essayer de me soulager, mes parents me conduisirent dans un magasin de chaussures orthopédiques. A cette époque, la fluoroscopie (sorte de radio) était à la mode et on ne pensait pas que c’était dangereux. Mes pieds furent donc « fluoroscopés ». Il s’avéra que ma voûte plantaire était complètement affaissée et que mes pieds ne pouvaient pas être plus plats. On me dit qu’il me faudrait porter constamment des chaussures à semelles orthopédiques, et qu’alors, je n’aurais plus aucun problème.
Je me sentais handicapé. Je pensais également que je ne pouvais pas à la fois porter des chaussures spéciales et m’appuyer sur Dieu comme j’avais appris à le faire: c’était contradictoire. Mes parents acceptèrent que j’essaie de résoudre le problème par la Science Chrétienne, à condition que j’y travaille sincèrement et que je rende fréquemment visite à un praticien. Les chaussures spéciales ne furent jamais commandées.
Les visites hebdomadaires chez le praticien étaient merveilleuses. Il me faisait travailler sur les mots compréhension spirituelle et nous avons prié pour voir ma vraie nature d’idée spirituelle que la matérialité ne pouvait toucher. Ce passage de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy (p. 505) me devint familier: « La compréhension est la ligne de démarcation entre le réel et l’irréel. La compréhension spirituelle révèle l’Entendement — Vie, Vérité et Amour — et démontre le sens divin, donnant la preuve spirituelle de l’univers en Science Chrétienne. »
Il y eut des moments où le praticien me demandait de réfléchir sur un mot ou un passage de Science et Santé, et nous restions assis à prier silencieusement. Je me mis à aimer ces vérités sur Dieu et l’homme encore plus qu’auparavant. La demi-heure que je passais avec le praticien chaque semaine et les périodes d’étude qui s’ensuivaient donnèrent une nouvelle dimension à tout ce que je faisais. On pourrait dire que je quittais le bureau du praticien avec des ailes aux pieds. Mes valeurs changèrent. Je me mis à travailler plus régulièrement à l’école et à aider davantage à la maison.
Un jour, je me rendis compte que j’étais en train de descendre en courant les escaliers de l’école, solide sur mes pieds qui ne me faisaient plus mal. C’était merveilleux. Je courus jusque chez moi, dépassant l’autobus que je m’étais accoutumé à prendre, pour annoncer à ma mère que j’étais guéri. Et je l’étais vraiment. Tout cela avait duré deux à trois mois. Après ma guérison, je me délectais à faire de longues promenades, à courir, à partir en randonnée et, plus tard, à skier et à faire de l’escalade. Je n’avais plus honte de mes empreintes; mes pieds étaient tout à fait normaux.
Plus récemment, je fus guéri des conséquences d’une chute. Je faisais du jogging sur une pente forestière quand je trébuchai sur une racine et atterris lourdement sur l’épaule droite. Je ne sais pas si mon bras était cassé, mais je ne pouvais pas du tout m’en servir et il me faisait très mal. C’était au moment où nous nous préparions à traverser les États-Unis en voiture et il nous semblait important de ne pas prendre de retard. Je téléphonai à un praticien de la Science Chrétienne pour demander de l’aide et je maintins dans ma pensée que le lien qui unit l’homme à Dieu ne se brise jamais. Silencieusement et à voix haute, nous avons réfuté la sensation de douleur qui m’agressait.
Aidé de ma femme, je chargeai la voiture, non sans difficulté, et nous prîmes la route. Malgré ces ennuis physiques, ce fut un superbe voyage: pensées vivifiantes, paysages magnifiques et profonde appréciation mutuelle. Quand nous parvînmes sur la côte ouest, une semaine plus tard, mon état était nettement en progrès et la guérison fut bientôt totale.
Plus satisfaisante encore que les guérisons est la joie qui accompagne la certitude et la compréhension que nous sommes inséparables de Dieu et que l’homme, fait à Son image, est parfait. Je suis très reconnaissant pour l’inspiration, le soutien, les guérisons et les directions que m’ont donnés ces merveilleuses vérités sur Dieu et l’homme.
Palo Alto (Californie), U.S.A.
