Il y a plus de trois ans, ma tête se dénuda en deux endroits différents. Cela fut pour moi un choc terrible, par fierté par fierté personnelle et aussi par crainte de la maladie. Je fis immédiatement appeal à une praticienne de la Science Chrétienne, qui accepta de prier pour moi. La peur d’avoir une maladie m’abandonna bientôt. Mais j’avais encore besoin d’aide par la prière, car je n’étais pas sûre que mes cheveux puissent repousser. Je m’abstins de retourner chez le coiffeur, où l’on me conseillait de voir un médecin.
En poursuivant mon étude de la Science Chrétienne, je découvrais toujours plus de vérités spirituelles à méditer et je pris la décision de continuer à travailler seule. La praticienne avait orienté sa prière sur l’idée de l’être complet; je me sentais heureuse du travail entrepris et stimulée par ce défi.
Au bout de six mois, cependant, je dus constater qu’il n’y avait aucun signe de guérison. Entre-temps, je m’étais efforcée de dissimuler la chose au moyen de chapeaux, de bérets et de rubans. D’autre part, je n’en avais parlé à personne, pas même à mes enfants, bien que, selon toute probabilité, cela ne dût pas échapper à l’attention générale. Je fus donc reprise d’inquiétude et saisie du besoin d’un renouveau d’inspiration. Il n’était pas juste de s’accommoder de la situation.
Un jour, j’appris comment la Science Chrétienne avait guéri quelqu’un d’une chute de cheveux. Les détails de la guérison, qui me furent très utiles, m’encouragèrent à poursuivre mes efforts.
A ce moment-là, je demandai à une amie Scientiste Chrétienne de m’aider par la prière. Après lui avoir parlé de cette calvitie, je lui confiai ce que je pensais en être la cause. Avec conviction, elle réfuta rapidement cette supposition en me rappelant qu’il n’y a qu’une seule cause, un seul Entendement, Dieu, qui crée l’homme à Son image. Elle cita ce passage de Science et Santé de Mary Baker Eddy (p. 207): « Il n’y a qu’une cause première. Donc il ne peut y avoir d’effet d’aucune autre cause, et il ne peut y avoir de réalité en quoi que ce soit qui ne procède de cette grande et unique cause. »
La loi de Dieu n’est jamais déficiente: je travaillais avec cette vérité puissante. Je vivais avec le premier verset du Psaume vingt-trois: « L’Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. » La Scientiste qui m’aidait m’encourageait à faire preuve de maîtrise et de vitalité, à me rendre utile et à ne pas me laisser décevoir par les apparences.
Cette aide me fut donnée, par intermittence, pendant quelques semaines, et je poursuivis ensuite seule le travail. J’étais sûre que la guérison était en train de s’effectuer.
Un jour, je repris mes rendez-vous chez le coiffeur. La personne qui s’était occupée de moi auparavant s’exclama: « Eh bien ! Madame, vos cheveux ont complètement repoussé. » Ce qui était bien le cas. Et ma chevelure a gardé son aspect vigoureux.
Ce fut la façon dont un vieil ami, professeur de violon, vivait la Science Chrétienne qui attira mon attention sur cette religion, il y a quarante ans. Cet enseignement a déterminé mon style de vie. Je suis profondément reconnaissante pour cette guérison et j’en ai eu beaucoup d’autres que j’espère relater dans des témoignages ultérieurs.
Minneapolis (Minnesota), U.S.A.