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Une force inépuisable

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1988


Sur la place du Parlement, à Londres, se dresse une statue de Winston Churchill qui, malgré sa taille modeste, possède une force étonnante. Les dimensions de la sculpture n'ont rien de monumental, mais l'artiste est parvenu à reproduire une qualité que le monde a tant appréciée chez cet homme: une ferme invincibilité.

Churchill ne semblait pas se laisser impressionner par les obstacles. Pour lui, l'idéal avait force de réalité. Il était convaincu que cet idéal devrait mobiliser jusqu'au plus petit grain de loyauté et que ceux qui s'y attacheraient remporteraient la victoire. Ses paroles ont beaucoup apporté à ceux qui se trouvent aux prises avec des difficultés personnelles. « N'abandonnez jamais », disait-il. « Ne cédez jamais, jamais, jamais, jamais, jamais — en rien, ni dans les grandes ni dans les petites choses, qu'elles soient importantes ou insignifiantes — ne cédez jamais, si ce n'est à vos convictions d'honneur et au bon sens. » Charles Eade, The Unrelenting Struggle [La lutte implacable] (Boston: Little, Brown and Co., 1942), p. 287.

Au cours de guérisons que j'ai eues par la Science Chrétienne et qui ont pris plusieurs années, ou devant certains témoignages de guérison spirituelle qui ont paru dans les pages du Christian Science Sentinel ou du Christian Science Journal, j'ai parfois repensé à ces paroles.

Il y eut, par exemple, le témoignage d'une femme qui dut lutter pendant de nombreuses années pour surmonter des ennuis de digestion. Elle avait eu dans sa vie d'autres guérisons par la Science Chrétienne et elle poursuivit donc ses efforts pour se guérir uniquement en priant comme on le fait dans cette Science. Finalement, à un moment donné, elle travailla plus à fond que jamais pour acquérir une meilleure compréhension de Dieu. Elle se rendit compte que c'était son ignorance de Dieu qui avait retardé la guérison. Elle se lança donc dans une étude spirituelle profonde plus soutenue. Et bien que le problème se soit manifesté sous une forme ou sous une autre depuis trente ans, elle fut complètement et définitivement guérie en l'espace d'une semaine.The Christian Science Journal, janvier 1981, p. 42.

Les lecteurs de ce périodique pourront se rappeler bien d'autres témoignages de guérison de maux chroniques ou de maladies de longue durée. Comme il était important, dans chacun de ces cas, de ne pas céder ! Comme il était nécessaire de persister, de persévérer, pour parvenir à la joie de constater la véracité incontestable de la vérité spirituelle ! Rien n'est plus satisfaisant que d'émerger dans la lumière, où l'intuition spirituelle, la prière et les faits de la réalité spirituelle ne font plus qu'un.

A ce point, nous nous rendons compte que nous avons fait un grand pas: nous avons commencé par « défendre » loyalement la perfection de Dieu et celle de l'homme, Son image et Sa ressemblance, et maintenant, nous acceptons simplement la totalité incontestable de Dieu. Il est certes bien agréable de se trouver libéré de la douleur ou de la maladie, mais il est plus doux encore de recevoir la preuve de la présence de Dieu et de contempler les faits de la réalité divine.

Mais où trouver la force d'âme, lorsque la route est si longue ? Eh bien, là même où se produit la guérison finale. Il est en fait possible de puiser courage, conviction et force, tout au long du chemin, dans un réservoir inépuisable: celui de la vérité spirituelle.

Nous n'avons pas seulement l'exemple de Christ Jésus pour nous apprendre à vaincre les difficultés apparemment insurmontables, mais nous avons Christ, la Vérité, toujours avec nous, et c'est la raison pour laquelle nous possédons les qualités nécessaires. Saint Paul, dans son épître aux Corinthiens, nous donne une idée de ce qui se passe alors. Il rapporte les paroles de Dieu: « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. » II Cor. 12:9.

La détermination, la persistance, la ferme assurance, la joie continue devant la bonté de Dieu, par exemple, nous viennent bien de l'Esprit, Dieu. Nous ne les fabriquons pas, mais nous acceptons et prouvons leur présence. Nous discernons ces qualités, nous les vivons et elles constituent notre pensée et notre caractère véritables.

Cela veut-il dire alors que si nous avons eu assez facilement tendance, par le passé, à nous effondrer devant les difficultés, nous pouvons tout de même trouver la force de nous attacher au point de vue spirituel et de tenir bon face à une difficulté qui dure depuis longtemps ? Exactement.

Et si ce courage n'a pas semblé jusque-là se manifester chez nous, ce n'est pas grave. Le fait est que nous pouvons apprendre ce qu'est la force de Dieu. Tandis que nous nous efforçons d'obéir à Dieu, de renoncer au péché et à un sentiment de suffisance ou, au contraire, à un manque d'assurance, et que nous nous appuyons totalement sur Dieu, nous nous apercevons que la force de l'homme vient en réalité de Dieu.

Il nous faut abandonner le faux concept de nous-mêmes selon lequel il nous manquerait quelque chose que nous devrions posséder. Et nous devons nous considérer, nous-mêmes ainsi que les autres, d'un point de vue spirituel exact. En d'autres termes, nous devrions nous efforcer de discerner ce que Dieu exprime déjà amplement dans l'homme qu'il a créé.

Mieux nous saisissons que l'homme, dans sa nature véritable, est l'image et la ressemblance de Dieu, et plus nous découvrirons en nous-mêmes de forces et de vertus insoupçonnées. En fait, nous ne pouvons être à court de ces qualités ni les avoir usées jusqu'à la corde. De par leur nature, elles sont infinies et inépuisables. Elles peuvent donc se renouveler constamment dans notre vie.

Dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy indique ceci: « Chaque épreuve de notre foi en Dieu nous fortifie. Plus la condition matérielle devant être vaincue par l'Esprit semble difficile, plus notre foi devrait être profonde et notre amour pur. L'apôtre Jean dit: “Il n'y a pas de crainte dans l'Amour, mais l'Amour parfait bannit la crainte... Celui qui craint n'est pas parfait dans l'Amour.” Science et Santé, p. 410.

Oui, pourrait-on dire, je sais que ma foi devrait être plus forte, mais ce n'est pas le cas, et voilà justement mon problème. Dans ce cas, il sera très utile d'étudier à nouveau ce passage qui vient d'être cité dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy.

Il y est tout d'abord affirmé que, par sa nature même, l'épreuve de notre foi a pour effet de nous fortifier. Notre force, loin de diminuer, augmente quand nous allons de l'avant, que nous faisons confiance et nous efforçons d'obéir au Principe divin qui est Dieu. Ensuite, notre amour peut toujours augmenter, se purifier, et cela nous amène à connaître l'Amour divin qui est bien plus substantiel et bien plus tangible que tout ce que nous avons déjà rencontré. Oui, un tel Amour élimine la peur, et il produit en nous une conviction irrésistible. Il nous fait voir, mieux que jamais, l'aspect concret des choses spirituelles. Il permet, dans une certaine mesure, à notre existence de confirmer le caractère invincible de tout ce qui est spirituellement réel.

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