Il arrive parfois que l'entendement humain oppose de la résistance à l'idée de la guérison métaphysique; il peut même aller jusqu'à douter que le pouvoir divin soit « un secours qui ne manque jamais dans la détresse », un secours réel. Cela peut être particulièrement difficile si une douleur, une maladie vous fait souffrir depuis très longtemps. Il peut sembler à certains que la guérison spirituelle relève de l'imagination naïve, d'autres peuvent se sentir personnellement indignes d'être guéris, d'autres encore peuvent croire qu'il ne leur reste aucun espoir.
Un soir, je réfléchissais à cette tendance de l'entendement humain à se dresser contre la guérison métaphysique, contre le progrès spirituel, contre l'idée d'avoir recours à l'Esprit divin, Dieu. Alors, pendant que je priais, je compris que même si notre pensée se détourne de Dieu, cela ne peut changer l'éternelle vérité de l'être de l'homme. Bien sûr, on doit faire l'effort de changer de direction pour ensuite marcher avec Dieu, mais je n'avais aucun doute sur l'issue finale pour tous ceux qui souffrent et qui luttent. C'était clair: personne ne peut échapper à la guérison.
Rien à faire pour s'y soustraire ! On a beau s'insurger contre la guérison spirituelle, feindre de l'ignorer, la comprendre de travers, l'insulter, y renoncer, l'action du Christ sauveur continue inexorablement d'agir dans la conscience humaine jusqu'à ce que le travail soit finalement terminé. Cette action rédemptrice de la Vérité exige, à n'en pas douter, un changement en nous, une transformation de la pensée et de la façon de vivre. Mais le travail ne manquera pas de s'effectuer. J'ai pensé à une phrase de la Fondatrice de la Science Chrétienne et, simultanément, un verset de la Bible m'est aussi venu à l'esprit. Voici les paroles de Mary Baker Eddy: « Le corps et l'entendement sont liés dans le salut de l'homme, car l'homme n'entrera pas plus au ciel étant malade qu'étant pécheur, et le christianisme du Christ chasse la maladie aussi bien que le péché de toute sorte. » Écrits divers, p. 241. Quant au verset de la Bible, il dit ceci: « Tout genou fléchira devant moi. » Ésaïe 45:23.
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