Il y a plusieurs années, je suis retournée à l'université pour poursuivre les études que j'avais commencées. Je souhaitais beaucoup aller à cette école, parce qu'elle avait la réputation d'être la meilleure dans la branche que j'avais choisie.
En m'inscrivant, je découvris que je devrais suivre un cours qui avait lieu toute la journée le samedi. J'avais le sentiment que ce cours n'était pas de ceux dont j'avais vraiment besoin, et précédemment, je n'avais pas très bien réussi dans ce sujet. De plus, les samedi et dimanche étaient les seuls jours que je pouvais passer avec mon mari. Ce n'était pas un très bon début, mais j'essayai d'accepter ce cours avec optimisme.
Après l'avoir suivi pendant plusieurs semaines, je sentis croître en moi un sentiment d'irritation. Le professeur avait l'air mal organisé et ne semblait pas nous fournir la documentation appropriée. Le travail m'apparaissait ennuyeux et pénible. Chacun des devoirs à rendre constituait une véritable corvée pour moi. (Je dois mentionner ici qu'à cette école, si on manque un cours trois fois, on échoue automatiquement. Si on échoue à un cours, on est automatiquement placé en période d'essai et on risque d'être renvoyé de l'école.) J'avais manqué le cours deux fois et mon travail était vraiment très médiocre.
Me rendant compte que je devais faire quelque chose pour corriger cela, et le faire vite, je suis allée voir une conseillère pour lui exposer mon problème. Elle me dit que d'autres étudiants s'étaient plaints également de cette situation, mais qu'elle ne pouvait rien y faire. Il était trop tard pour abandonner le cours ou pour en changer.
De retour chez moi, j'ai vu tout à coup que je m'étais efforcée de changer le cours alors que ce que je devais changer, en fait, c'était ma pensée à l'égard de mon professeur. J'entrepris d'étudier les écrits de Mary Baker Eddy, faisant des recherches sur les sujets de l'identité et de l'individualité. Je parcourus aussi d'anciens numéros du Christian Science Sentinel, en sélectionnant des articles qui se rapportaient à ma situation, je savais qu'en réalité l'instructeur de l'université était un enfant de Dieu. Je reconnus qu'il exprimait de nombreuses qualités et qu'il ne tenait qu'à moi de les voir. Quand j'étais en classe, j'essayais vraiment de porter toute mon attention sur ce qui était bien. Je ne sortais pas précipitamment comme beaucoup le faisaient, et je m'efforçais de comprendre le but de mes devoirs. Je me fis une règle d'étudier la Science ChrétienneChristian Science ('kristienn 'saïennce) et de prier chaque jour pour résoudre ce problème; je continuai de m'efforcer de percevoir la véritable identité du professeur.
Puis un samedi, ce professeur vint avec de la documentation qui m'intéressait particulièrement. J'étais enthousiasmée par ce qu'il avait apporté et cela amena un long échange d'idées. Soudain, je vis cet homme sous un jour nouveau. Le samedi suivant, il nous apporta des documents encore plus intéressants. A ce moment-là, je me rendis compte qu'il avait toujours apporté la documentation appropriée. Mais jusqu'alors, en raison de mon manque de réceptivité, les documents ne paraissaient pas pertinents. Maintenant, au contraire, je voyais toute leur importance et le sujet qui nous occupait prenait bien plus d'intérêt.
Mes devoirs me donnaient vraiment beaucoup de satisfaction, et je travaillai dur pour rattraper tout le travail que j'avais négligé précédemment. J'apprenais vraiment beaucoup. Mes notes s'améliorèrent. Tout le cours semblait avoir changé. Je me suis alors rendu compte qu'il m'avait fallu commencer par modifier ma perception du professeur. Résultat: je vis que cet enseignant exprimait l'organisation d'une façon différente de la mienne, d'une manière que je n'avais pas su apprécier ni comprendre auparavant. Malgré tout, le cours n'était pas terminé, et j'avais eu un mauvais départ. Je me demandais si j'arriverais à rattraper le temps perdu; je fis donc de mon mieux pendant les semaines qui restaient.
L'un des derniers samedis, notre professeur nous annonça qu'il devait présenter des travaux de ses étudiants à la direction de sa section. Il choisit deux dossiers... dont le mien. Plus tard, il m'annonça que j'avais obtenu la note maximale. Et il ajouta que mes progrès avaient été remarquables. Ce professeur fait maintenant de nombreux cours dans cette école. Je suis restée en contact avec lui, et il m'a aidée dans ma carrière après mon départ. J'ai recommandé son cours à d'autres étudiants, qui l'ont beaucoup apprécié.
Je suis très reconnaissante pour cette guérison. La compréhension spirituelle que j'ai acquise m'a amenée à compter de plus en plus sur la Science Chrétienne (j'étais débutante en Science lorsque cette guérison a eu lieu). Tout récemment, j'ai eu le privilège de suivre le cours de Science Chrétienne. Quelle merveille de saisir l'individualité infinie des idées de Dieu ! Vraiment, chaque aspect de notre vie est gouverné par l'action harmonieuse de Dieu.
Shushan (New York), U.S.A.
    