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Jésus et le Christ

Qui était Jésus ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1986


Certaines personnes croient que Jésus était Dieu. D’autres pensent qu’il n’était qu’un prophète parmi d’autres. D’autres encore considèrent sa naissance virginale et sa résurrection comme symboliques plutôt que littérales. Des opinions contradictoires sur Jésus ne peuvent qu’inciter les chrétiens dans le monde entier à rechercher des données exactes concernant le plus remarquable de tous les hommes.

La Bible n’est pas la seule autorité que nous ayons sur le sujet de l’existence de Jésus de Nazareth. Les historiens de l’époque, aussi bien Juifs que Romains, le mentionnent brièvement. Mais puisque la Bible donne, de loin, le récit le plus détaillé et qu’elle a rassemblé un grand nombre de ses paroles mêmes, c’est l’endroit le plus logique où chercher pour trouver qui était Jésus, tel qu’il se décrit lui-même.

Les Évangiles montrent que Jésus se donnait souvent le titre de Fils de l’homme. Beaucoup de controverses érudites entourent l’interprétation de cette appellation. Mais l’une des manières de comprendre le terme consiste à y voir une indication de la profonde humanité de Jésus. Comme les autres hommes, il avait une mère humaine. Selon l’Évangile de Matthieu, c’est pour réaliser la prophétie de l’Ancien Testament annonçant la venue du Messie, de l’oint, que Marie était vierge lorsqu’elle conçut Jésus et lui donna naissance « par la vertu du Saint-Esprit » Matth. 1:18..

Par conséquent, c’est d’une manière plus radicale que tout autre homme que Jésus reconnaissait que Dieu était son Père. Le fait qu’il se nomme lui-même le Fils de Dieu, aussi bien que le Fils de l’homme, confirme la conviction qu’il avait de son origine. Du reste, en deux occasions mentionnées dans trois des Évangiles, plusieurs témoins entendirent une voix venant des cieux appeler Jésus « mon Fils bienaimé » Voir Matth. 3:17; 17:5; Marc 1:11; 9:7; Luc 9:35..

Si l’on veut accepter ses enseignements et démontrer le pouvoir chrétien de guérison scientifique, il est essentiel d’accepter la naissance virginale de Jésus. Écartant les croyances communes au sujet de la conception, la naissance virginale incarne tout le pouvoir qu’a l’Esprit, Dieu, de rejeter les prétendues lois de la matière. Mary Baker Eddy considérait cela si important qu’elle écrivit, après avoir reconnu la naissance virginale: « La Science Chrétienne montre clairement que Dieu est le seul pouvoir générateur ou régénérateur. »Message to The Mother Church for 1901, p. 9.

Il est clair que, pour identifier sa mission, Jésus comptait sur ses œuvres régénératrices, et non pas seulement sur la conception unique dont il était issu. Lorsque Jean envoya ses disciples à Jésus pour demander: « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? », Jésus lui donna la réponse suivante: « Allez rapporter à Jean ce que vous entendez et ce que vous voyez: les aveugles voient, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et la bonne nouvelle est annoncée aux pauvres. » Matth. 11:3–5.

Depuis plus de vingt siècles maintenant, l’histoire de la vie de Jésus se dresse, avec ses œuvres, pour l’identifier à « celui qui doit venir ». Or la victoire sur la mort faisait partie intégrante de cette vie et de ces œuvres. Douter que Jésus ait pu ressusciter équivaudrait à douter qu’il ait ressuscité les autres, guéri les malades, prêché l’évangile et accompli toutes les autres œuvres attestées par ses propres disciples qui avaient pu les observer directement, œuvres qui devaient être rapportées dans le Nouveau Testament. Jésus disait être « la résurrection et la vie » Jean 11:25., et à la lumière de cette déclaration, il serait difficile de dire que les événements qui couronnèrent sa carrière, et qui eurent beaucoup de témoins, ne doivent pas être pris à la lettre.

La reconnaissance de la crucifixion et de la résurrection effectives de Jésus et une explication de leur raison d’être sont incluses par Mary Baker Eddy dans l’un des articles de foi de la Science Chrétienne. Cet article déclare: « Nous reconnaissons que le crucifiement de Jésus et sa résurrection servirent à élever la foi jusqu’à la compréhension de la Vie éternelle, voire de la totalité de l’Ame, de l’Esprit, et du néant de la matière. » Science et Santé, p. 497.

Les gens appelaient souvent Jésus « Maître », dans le sens de professeur, et aussi « Seigneur »; il approuvait ces titres. Il affirma directement et précisément qu’il était le Messie, ou le Christ (l’équivalent grec de ce terme). Voir Jean 4:25, 26. Mais il parlait aussi de son identité humaine et du Christ, de manière à établir une distinction entre les deux. (Une fois au moins, ceux qui l’écoutaient semblèrent saisir cette différenciation. Voir Jean 12:32–36.) Pourtant, en faisant cette distinction, il lui importait beaucoup, semble-t-il, que les gens comprennent qu’il était bel et bien le Messie annoncé.

Une fois, il demanda à ses disciples: « Qui dit-on que je suis, moi, le Fils de l’homme ? »

Ils répondirent, en substance, que les gens croyaient qu’il était un prophète. Jésus insista alors sur la question: « Et vous... qui dites-vous que je suis ? »

Lorsque Simon Pierre répondit: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », Jésus répondit: « Tu es heureux, Simon, fils de Jonas; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais c’est mon Père qui est dans les cieux. » Voir Matth. 16:13–17.

Dieu révèle Son Fils à chacun de nous. Autant que nous puissions étudier ou faire des spéculations au sujet de Jésus, à long terme, seule l’inspiration divine peut nous communiquer la véritable compréhension de ce qu’il était. Voilà peut-être la raison pour laquelle Jésus apparemment ne perdit pas de temps à essayer de donner la preuve, ou à convaincre verbalement les gens, de sa place dans la prophétie. Au lieu de cela, il les guérit à la fois dans leur esprit et dans leur corps. Les simples faits de l’histoire, ses œuvres et sa vie, servent à l’identifier au Christ.

Et qu’en est-il de nous ? Est-ce que nous aspirons à l’imiter en faisant la volonté de Dieu (voir Matth. 7:21–23), afin qu’on puisse dire de nous que nous sommes semblables au Christ ? Le fait de comprendre la distinction et en même temps l’inséparabilité entre Jésus et le Christ nous aide à comprendre que nous sommes inséparables du Christ, et nous met à même de démontrer avec plus d’assurance ce que cela signifie.

Dans notre propre vie, ces choses hors du commun que sont la venue à la chair et le départ du Maître sont symbolisées modestement par une nouvelle naissance spirituelle individuelle produite par le Père dans des moments de prière persistante. Les progrès que nous faisons pour sortir de la matérialité par la guérison des malades et la résurrection de ceux qui sont morts dans le péché sont notre salut. La nature de Christ Jésus, distinctement double et pourtant catégoriquement indivisible, en tant que Fils de Dieu et Fils de l’homme, est pour nous un exemple suprême: elle nous enseigne qu’une couronne de gloire repose sur chacun de nos efforts faits en vue de réaliser notre parenté avec Dieu, nous qui sommes Son image et Sa ressemblance, l’homme.

Un éditorial intitulé « Jésus et le Christ: Qu’est-ce que le Christ ? »
paraîtra dans le Héraut de mars.

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