Le catalogue des cours du soir de la ville, que j’ai trouvé dans ma boîte à lettres l’autre jour, offrait un surprenant éventail de cours: depuis la navigation des petits bateaux de plaisance jusqu’à la manière de placer son argent dans l’immobilier, vous pouviez tout apprendre. Une annonce publicitaire sur les possibilités de formation continue dans une université locale proposait une centaine de cours, dont l’étude des sciences politiques, des cours sur l’art de l’édition, le cinéma et l’histoire du Moyen-Orient. Mais longtemps avant que l’on trouve normales ces possibilités de s’instruire, la Fondatrice de la Science Chrétienne
Christian Science (’kristienn ’saïennce), Mary Baker Eddy, donna une place significative à l’éducation spirituelle dans cette religion.
Elle associa à l’église un système éducatif qui allait devenir une source inépuisable d’énergie spirituelle nouvelle et permettrait à ses membres, tous laïcs, de connaître plus universellement leur propre théologie que ce n’est le cas dans la plupart des autres églises.
Dès le début ou presque, Mary Baker Eddy appela les Scientistes Chrétiens étudiants, et le livre exposant la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, fut le livre d’étude de cette confession. Elle ne croyait pas pour autant que les Scientistes Chrétiens étaient nécessairement des érudits ou des universitaires, loin de là ! Elle écrit: « Il n’est pas nécessaire que l’élève soit intellectuellement développé, mais il est très souhaitable qu’il soit moralement sain. »Science et Santé, p. x.
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