Jadis, des hommes tentèrent d’ensevelir le Christ
dans un sombre caveau
devant lequel ils roulèrent une énorme pierre
pour murer la tombe.
La crainte, la haine, la jalousie, le manque de compréhension
condamnèrent et crucifièrent ;
cependant, à ce jour, le Christ vivant
porte témoignage à la Vérité, qui ne mourut jamais.
Tentons-nous, aujourd’hui, d’ensevelir le Christ ?
De pousser la pensée sincère, aimante
dans le sombre caveau de notre entendement ?
De croire que nous sommes sans aide, sans espoir, pris...
dans les filets de la frustration...
que nos efforts ne servent à rien ?
Roulons-nous une pierre dure et égoïste
entre nous et le Christ vivant
dont nous prétendons ne pas entendre l’appel:
« Levez les yeux, ne les baissez pas, ayez l’amour au cœur, non la [crainte » ?
Cependant, avec obéissance, tandis que la pensée s’épanouit
et s’ouvre au jour véritable,
la lumière de l’Amour toujours présent
roulera la pierre au loin.
Alors, nous découvrirons
que nous ne sommes plus liés
dans le linceul du désespoir,
mais un avec le Seigneur réssuscité.
Car, en vérité, le « moi » ne fut jamais dans la tombe.
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