C’est avec une très grande gratitude que je me souviens d’une guérison que j’ai eue il y a environ huit ans. Et depuis, chaque année, je me suis rendu compte combien cette expérience particulière avait été importante pour moi, car elle m’a apporté une base solide pour un mode de vie plus enrichissant, jour après jour.
Vers le milieu du deuxième trimestre de ma deuxième année d’université, une maladie de peau douloureuse est apparue sur mes bras, mes jambes et mon visage. Grâce à la prière, reconnaissant que l’homme réel est créé par Dieu et qu’il ne peut manifester que le bien, j’ai pu continuer à suivre mes cours. Mais au fur et à mesure que passaient les semaines, la situation empirait et j’ai eu de plus en plus peur. J’étais effrayée de voir s’étendre cette maladie de la peau, et je craignais d’échouer à mes examens, puisque je ne pouvais accorder aux cours la concentration voulue.
Il apparut alors clairement que je devrais quitter l’université pour consacrer mon temps à obtenir une plus grande compréhension spirituelle de Dieu et de la relation de l’homme à Dieu. Les démarches nécessaires furent faites pour que je puisse passer quelque temps dans une très paisible maison de convalescence pour Scientistes Chrétiens, où je fus entourée de personnes se dévouant à la guérison par la prière scientifique. Pour moi, cela était une atmosphère tout à fait normale, puisque j’avais été élevée dans la Science Chrétienne, et que j’avais toujours, en conséquence, placé ma confiance en Dieu pour tout ce qu’il me fallait.
J’avais besoin de mieux connaître mon identité véritable, l’expression parfaite de Dieu, l’Entendement divin, sans tache et jamais exclue de Sa sollicitude. Je comprends maintenant pourquoi il était si important pour moi de prendre le temps d’établir fermement une base solide dans la compréhension du fait que la vie est vraiment spirituelle, non matérielle.
La praticienne de la Science Chrétienne à qui j’avais demandé de prier pour moi me demanda de méditer en particulier ce passage des écrits de Mary Baker Eddy (Rétrospection et Introspection, p. 94): « Lorsque toute croyance charnelle sera annihilée, et que toute tache et tout défaut sur le disque de la conscience seront enlevés, alors, et pas avant, la Vérité immortelle sera trouvée vraie, et l’enseignement, la prédication et la pratique scientifiques seront essentiellement un. »
Ce passage m’a clairement indiqué que je ne pouvais pas considérer que mon être réel était né de la chair. Ma pensée devait être libérée de croyances de cette sorte et imprégnée par les vérités spirituelles de la perfection innée de l’homme, vérités qui avaient été démontrées indubitablement dans les œuvres de guérison de Christ Jésus. J’ai découvert qu’en détournant ma pensée d’une base matérielle vers une base spirituelle, je remplissais ma conscience de bien, et j’éliminais la crainte. Et cette purification a permis à la guérison d’avoir lieu.
Peu de temps après, j’ai pu rentrer chez moi, où j’ai continué d’être soutenue par les prières de ma famille. Puis je suis retournée à l’université, en bonne voie vers une libération complète du mal.
A ce moment-là, les vérités fermement établies dans ma conscience m’ont permis d’attaquer avec joie des tâches qui, d’un point de vue humain, auraient pu paraître accablantes. Un nouveau semestre de cours s’annonçait, alors qu’il me fallait étudier les cours inachevés du semestre précédent. Pourtant, il m’a été possible de faire face à de nombreuses heures de travail sans fatigue. Tout fut accompli, et mes notes se sont maintenues égales ou même supérieures à celles des semestres précédents ! J’attribue ces succès à une compréhension que Dieu est à la base de toute activité et au fait d’avoir reconnu que je ne pouvais pas rétrograder dans mes activités humaines pour avoir consacré du temps à l’avancement spirituel.
Un autre aspect du défi posé par cette guérison fut le travail de surmonter la crainte des cicatrices. Une compréhension plus claire de l’absolue totalité de Dieu et du néant de l’erreur fut nécessaire pour maîtriser cette croyance insidieuse. Dès que la pensée des cicatrices se présentait, je pensais à l’histoire biblique des trois hommes jetés dans la fournaise ardente et qui furent indemnes. Tous ceux qui avaient assisté à cet événement « virent que le feu n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, que les cheveux de leur tête n’avaient pas été brûlés, que leurs caleçons n’étaient point endommagés, et que l’odeur du feu ne les avait pas atteints » (Dan. 3:27). J’affirmai que la maladie de peau n’avait jamais pour un instant été réelle. Dieu ne l’avait jamais créée, puisqu’Il est le bien qui embrasse tout. Par conséquent, aucune marque d’aucune sorte ne pouvait suggérer tardivement que j’étais autre que parfaite. Je suis heureuse de dire que l’éruption fut complètement guérie. Il n’y a aucune trace de cet état physique, et le mal n’a jamais réapparu.
Ce qui compte le plus pour moi, c’est la solide formation que ma vie a ainsi reçue: une façon plus spirituelle d’aborder toutes mes activités. J’ai acquis une appréciation plus grande des Leçons bibliques indiquées dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne ainsi que des périodiques de la Science Chrétienne. Je reconnais aussi plus pleinement l’importance de l’église et de ma contribution à cette institution. Bref, je dois conclure que mon étude de la Science Chrétienne a été immensément enrichie par cette guérison, ce dont je suis très reconnaissante.
Basalt (Colorado), U.S.A.
